Notre jeunesse, rejetée par l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle réagit fortement à l’absence, constatée, de propositions électorales destinées à améliorer leur condition de vie, présente et future. Nous avions, dans notre jeunesse de belles ambitions : faire des études, former un foyer, avoir des enfants et acheter une maison pour, en fin de vie bénéficier d’un confort de vie bien mérité. Qu’en est-il pour nos enfants aujourd’hui ? Leurs ambitions se résument à essayer de finir des études qui ne les mèneront nulle part, fonder une famille – essayer de trouver un travail stable et essayer de se loger de façon décente.après avoir payé des loyers exagérés qui les amputeront du tiers de leurs revenus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Inutile pour eux d’espérer partir en vacance tous les ans et d’acheter un logement devenu hors de prix et qui les endetterait pour 30 ans.

Nos jeunes attendaient beaucoup de ces élections et attendaient des propositions de  réforme, les concernant, sur l’enseignement et l’égalité des classes sociales face aux études , sur l’emploi, sur la formation, sur les aides scolaires et sociales, sur le prix des loyers étudiants, sur les apprentissages en entreprise, et autres sujets qui pourraient leur redonner l’espoir de construire leur vie et non de survivre Ne voyant rien de positif dans ces élections, nos étudiants ont créé, « Young and poor » un service de notation et de cotation destiné à évaluer nos candidats à la présidentielle sur le modèle de «  standard and poor » qui dirige le monde à coup de notations, bonnes ou mauvaises données aux différents pays européens sur les critères de la réduction des dettes publiques. Cette initiative tout à fait intéressante fait ressortir un point capital : Nos politiques ont purement et simplement oublié nos jeunes, pourtant avenir de notre pays. La sentence est sans appel, aucun n’obtient un « A » et tous devraient rapidement tenir compte de la jeunesse française qui pourrait bien par ses initiatives changer l’image politique de la France et sortir du jeux nos « ténors » qui ignorent la puissance des jeunes.

Les urnes parleront bientôt et nos jeunes votants, ne se contenterons pas de promesses intenables et de bonnes paroles. Comme pour la dette publique ils devraient tenir compte de cette toute nouvelle agence de notation qui grossie de jour en jour sur les réseaux sociaux et qui un jour sanctionnera très durement l’indifférence de nos politiques envers la jeunesse Française.