Jean-François Copé, l'homme à abattre !

Le Président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale titube encore, littéralement abandonné par ses pairs !

Le très contreversé projet de loi sur les OGM n'est-il pas au final une manoeuvre politicienne pour écarter définitivement Jean-François Copé, qui a le don d'agacer Nicolas Sarkozy (..).

Une constante au Palais-Bourbon : l'ABSENTEISME !

Les députés étalent leurs absences répétées, un manque caractérisé d'assiduité sur leurs lieux de travail. Une jolie leçon de morale, au moment ou le chef de l'Etat ne cesse de clamer, de pérorer, qu'il faut revaloriser le travail !

L'hémicycle (..) les élus parlementaires (..), les fauteuils désespérement vides, un parfum estival  ressemblant à s'y méprendre à la volonté de certains de plonger Jean-François Copé dans l'embarras le plus profond. Un véritable psychodrame au Palais-Bourbon, qui prend une allure de vaisseau fantôme ! Les couacs se succédent au sein de l'UMP, incapable de gérer une situation, après le déballage de Nathalie Kosiusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'écologie, accusant au passage son ministre de tutelle (Jean-Louis Boorlo), de lacheté, tout en égratignant également Copé, pas de doute la situation est tendue, et il faut bien reconnaitre, que la première réforme qui s'impose : la réforme de l'UMP !

Les députés ruraux de l'UMP, sans doute terrorisés par une contamination via les OGM (..), ont boudé le projet de loi. Le rappel à l'ordre des députés UMP, par Nicolas Sarkozy, semble ne pas avoir eu l'écho souhaité. François Fillon et le chef de l'Etat sont s'en pris "vertement" à Jean-François Copé, une manière d'accentuer la crise qui couve au sein de l'UMP.

Ce n'est pas un secret de polichinelle, Nicolas Sarkozy ne supporte pas le Président de l'Assemblée Nationale. Cet échec ressemble à une manoeuvre politicienne (..). Un quinquennat qui ne cesse d'exhiber le spectre du septennat, une présidence qui elle, se couvre de ridicule !

La gauche parade, clamant leur succés en omettant le principal : l'UMP leur a offert cette "victoire". La seule chose à retenir, c'est bel et bien l'absentéisme intolérable dans l'hémicycle. Il serait temps d'envisager des sanctions contre ces députés, se permettant par leurs manques d'assiduité, d'insuler un électorat. Un revers pour la droite, certes, par contre quelle désillusion pour l'électeur lambda de voir le peu d'intérêt que suscite leur mandat parlementaire, à leurs chers élus. Consternant !