Allez, un euro gagné facilement et trop rapidement. L’Internaute publie une sorte de mini-dossier « les minitres dans la tourmente ». Quelques oublis cependant.

Et Boulin, et surtout, de Broglie ? Pour Robert Boulin, même le Canard enchaîné est dubitatif. Ou plutôt « reste » dubitatif. Pour Jean de Broglie (prononcez « Breuille »), reportons-nous à Wikipedia .

Pour Wikipedia, « Jean de Broglie est assassiné le 24 décembre 1976 en sortant du domicile de Pierre de Varga, son conseiller fiscal. ». D’autres, moins encyclopédiques, évoqueront l’Opus Dei, et Valéry Gisgard (d’Estaing). Autre oubli : un certain Peyreffite, ancien ministre, maire de Provins, « victime » d’un attentat qui ne tuera que son chauffeur, et c’était sous Pasqua à l’Intérieur.
« Français, vous avez la mémoire courte », disait-on. Sans remonter à Salengro, on peut déplorer les trous du dossier de l’Internaute. Bon, soyons indulgents. L’Internaute a cadré sur les « vingt dernières années ». Je ne sais plus à quelle date il fut question du « mur » de Léotard à Fréjus. Peut-être voici trente ans. J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien… Plus récent : Emmanuel et Hubert de Falco (UMP), épinglés dans le Canard enchaîné de la semaine dernière. Sans compter les histoires de micro-partis dont La Gauche Moderne, de Bockel. Et sans compter ceux qui ne furent jamais ministres, comme Stirbois, du Front National, ou Yann Piat. Moi aussi, j’en oublie. Dont des amnistiés, dont Descaves (FN).
Bizarre comme le Woerthgate réactive les mémoires. J’avais relevé que c’est un quotidien hispanophone qui remémorait l’histoire de l’Imprimerie nationale, privatisée sous Balladur par Nicolas Sarközy (ministre du Budget), revendue au Quai d’Orsey de Kouchner avant (ou concommitamment) qu’un certain Olivier Sarközy prenne la vice-présidence du Carlyle Group (qui défiscalisa l’opération au Luxembourg). Un oubli de l’Internaute ? C’était pourtant naguère, voici moins de vingt ans. Mais c’est sans doute prescrit, tout comme l’évasion fiscale de David Douillet (futur ministre ?). Et je ne parle pas de quelques faux-nez un temps « écologistes ». Brice Lalonde ? « Nommé le 26 septembre 2007 ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, » nous dit Wikipedia. Le prix du silence ? Ou de l’oubli ?