Woerthgate, Karachigate, Ugapgate… Sarkozy au fil des eaux troubles

Dans les fameuses listes de l’affaire Clearstream II, certains noms ne figuraient sans doute pas par le plus grand des hasards ou par pure malveillance. Ainsi, peut-être, du patronyme Sarkozy dont on a pu, un temps, supputer qu’il désignait Pal, le père de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa. Ce dernier, qui a fourni mardi soir une remarquable et très sobre prestation télévisuelle savait-il que, dès mercredi, les affaires Woerth, Agosta (Karachigate), et quelques autres, remonteraient à la surface ? Charles Million, ancien ministre de la Défense, et Gérard-Philippe Menayas (Dir. des chantiers navals), viennent de mettre nominativement en cause l’ancien ministre du Budget d’Édouard Balladur et le candidat à l’élection présidentielle. En attendant mieux, ou pire, sur l’actuel président ?

Ce fut un sans faute. Nicolas Sarkozy, lors de sa prestation de mardi soir, a non seulement convaincu les deux-tiers du lectorat du Figaro, mais superficiellement impressionné par son calme, ses déclarations compassionnelles, bon nombre de Françaises et de Français de tous bords. Il faut vraiment aller débusquer les détails, les omissions, les gros mensonges proférés avec assurance, pour chipoter le style présidentiel. En fait, en ce qui se rapporte aux préoccupations de la population dans son ensemble, qui se désintéresse des contre-vérités assénées sur le régime fiscal allemand, qui n’a que très peu cure de l’impôt sur une fortune qu’elle ne détient pas, bien peu pouvait retenir l’attention. Si ce n’est, au sujet de la dépendance du quatrième âge qui guette nombre d’entre les téléspectateurs, par exemple l’allusion à l’obligation (ou non) de cotiser ou de s’assurer (auprès du secteur privé). Si ce n’est, à propos de la formation des jeunes en alternance, des chiffres qu’on aimerait bien explicités dans la durée. Qui sera formé en alternance et à quoi au juste ? Comment doubler le nombre de ces formations ? En fournissant une main d’œuvre qualifiée ou pré-qualifiée quasi-gratuite à des secteurs divers qui, comme par le passé, l’ont fait si bien alterner qu’elle devient leur principale ressource humaine ? Des employeurs qui, parfois, concèdent un CDD révoqué à son terme aux nouveaux formés le temps qu’ils encadrent les nouveaux ? Actuellement, la recherche d’une formation en alternance est conçue en tant qu’exercice pédagogique. Hormis pour les secteurs en fort déficit de salariés compétents, c’est aux futurs étudiants (ou à leurs parents), de trouver des entreprises formatrices. Elles sont plus rares que, trop souvent, le nombre des postulants, lesquels, diplômés, finissent parfois précaires mais sortis des statistiques du chômage… par alternance et intermittence.

 

Mais on se demande, a posteriori, si l’apparente sérénité d’un président adoptant un ton paternel pour s’adresser à une nation dont il s’érige le guide familial soucieux du sort de tous les siens, n’était pas feinte. Ce profil bas ne découlait-il pas des informations obtenues à l’Élysée en même temps ou peu avant les rédactions qui allaient, ce mercredi matin, faire passer le Karachigate en tête de leurs sites et de leurs unes ? D’une part, Charles Million, ancien ministre de la Défense, s’est confié sans ambages au juge Renaud Van Ruymbeke : « on a eu l’intime conviction qu’il y avait des rétrocommissions ». Ce, dans divers contrats d’armements passés avec des puissances étrangères propices à des tractations obscures impliquant divers intermédiaires. Et puis, quelques heures après, mercredi en fin d’après-midi, Mediapart révélait une seconde fuite incriminante. Gérard-Philippe Menayas, le directeur financier de la Direction des chantiers navals, a détaillé au juge les identités des sociétés-écrans par lesquelles les fonds du contrat Agosta (les vedettes du Pakistan) ont transité. La DCN avait créé une société au Luxembourg, la Heine, une autre dans l’île britannique de Man (à système bancaire off-shore, défiscalisé), la Formoyle, pour alimenter les autres, encore plus opaques, localisées dans des paradis fiscaux plus lointains. Heine de qui ? Formoyle : jeu de mots franglais évoquant Formose (Taïwan, et d’autres contrats militaires) ou un « tout pour ma gueule et rien pour les autres » un tantinet vulgaire ?

 

Or, les fonds de la Heine circulaient via la Cedel, devenue Clearstream Banking. « Ces paiements étaient passés par la chambre de compensation Clearstream, » a indiqué G.-P. Menagyas. Il s’est trouvé que le prête-nom du système, ancien dirigeant de Heine, Jean-Marie Boivin, et ses adjoints, espéraient huit millions d’euros pour prix de leur silence. En 2006, n’ayant que trop peu obtenu, ils multiplient les courriers et messages à destination de Jacques Chirac, de Michèle Alliot-Marie, et de Nicolas Sarkozy placé depuis au ministère de l’Intérieur. Menayas, cousin par alliance d’Arnaud Claude, avocat associé à Nicolas Sarkozy dans leur cabinet commun, a recueilli les confidences de ce proche de l’actuel président : Boivin s’était fait aussi menaçant auprès de lui. Comme pour les écoutes ou les vols d’ordinateurs de journalistes, peut-être, ce ne sont pas officiellement les services secrets qui sont chargés d’intimider, mais des retraités de la DGSE, ou des employés d’officines. Boivin confie qu’il a été menacé physiquement sur ordre de « N.S. ». Pourquoi lui et non les autres (Chirac, MAM) ? Peut-être parce que ces derniers comptent sur d’autres méthodes ? Au final, selon Menayas, Boivin aurait fini par accepter une transaction à peu près satisfaisante pour lui et consorts, à la suite d’un protocole signé sur l’île de Man… en janvier 2009.

 

Entre-temps, l’affaire Clearstream II avait brouillé les pistes. On peut, rétrospectivement, se demander si certains noms n’avaient pas été glissés pour attirer tant l’attention de la presse que celle des services fiscaux ou d’autres services, policiers et autres, afin que divers protagonistes soient entendus et lâchent des confidences. Lesquelles, sur diverses affaires, proches ou présentant des similitudes avec le dossier principal, accentuaient la pression sur les plus à même de céder, et de lâcher la monnaie.

 

Mentionner Edwy Plenel, c’était motiver la presse. Mentionner un ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Pierre Chevènement, ou un Alexandre Jevakhoff, dit Raspoutine, qui a transité par les cabinets ministériels de l’Intérieur, de la Défense, avant d’atterrir à la Justice, c’était pointer aussi le ministère de l’Intérieur. Or, à propos de rétrocommissions, la rétrocession de bénéfices sur les opérations d’expulsions des étrangers ou de déplacements des fonctionnaires (policiers, mais aussi, plus largement, de fonctionnaires de l’Armement, par exemple), a été mentionnée noir sur blanc dans un document officiel dont tant le Service central de Prévention de la corruption que les anciens Renseignements généraux ou la Gendarmerie nationale ont eu à connaître. Ce document, entré en possession de Jean Galli-Douani, auteur du livre Clearstream-Eads (repris actuellement par les éditions Oser dire de l’éditeur belge – pour éviter que des moyens de pression soient exercés – Marc Pietteur), a été depuis largement diffusé. Sans trop retenir l’attention de la presse. Comme nous le confiait récemment un avocat très proche du dossier, « c’est très complexe, beaucoup moins porteur que d’autres affaires plus médiatiques… ». Entendez moins « sexy » comme on dit dans la presse britannique.

 

Mieux vaut, médiatiquement, comme Bakchich Hebdo, s’intéresser au voyage de noces d’Éric Besson à Capri : cela « parle » beaucoup plus à l’opinion… Quant à révéler toutes les arcanes d’un système, c’est une autre affaire, et cela comporte le risque de prêter le flanc à une manipulation… du genre de celle des listes de l’affaire Clearstream II, qui, avant de blanchir Denis Robert, lui a provoqué tant et tant de tourments qu’il a renoncé au journalisme (il est devenu artiste peintre et écrivain).

 

Nous avons reçu de Jean Galli-Douani le récapitulatif qui suit :

 

« MARCHÉS PUBLICS – MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR.

1993 : signature de la convention MIAT/Sud-Accueil (hébergements hôteliers des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur & de l’aménagement du territoire) ;

1994 : au nom du MIAT, l’UGAP (Union des groupements d’achats publics) demande des reversements de commissions (entre 10 et 20 millions de francs/an) à Sud-Accueil. Refus de Jean Galli-Douani, son dirigeant ;

1994 : appel d’offres du marché du MIAT par l’UGAP, attribué à Carlson WagonLit (installée dans les locaux de la fondation Jean Moulin au MIAT) avec rétrocession des bénéfices de l’agence à l’UGAP qui en reverse 50 % au MIAT ;

Alexandre Jevakhoff, responsable du marché à la DEPAFI (MIAT), est aussi administrateur de l’UGAP et trésorier de la fondation Jean Moulin.

1995 : le MIAT (représenté par A. Jevakhoff) prend en main le marché, y intégrant le marché des expulsions des étrangers, attribué à CWT (Carlson) avec reversements des bénéfices de l’agence au MIAT.

Depuis 1994, CWT, installée dans les locaux du MIAT (puis du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des collectivités territoriales), reverse ses bénéfices au ministère.

La direction de la comptabilité publique, connaissant ces pratiques, prétend que le MIAT agit en « free-lance », en autonomie.

1999 : madame Llimous (de la Direction générale de la Police nationale, DGPN) affirme dans un PV d’audition que ces marchés sont gérés par la DGPN (Claude Guéant), la DEPAFI (A. Jevakhoff) et le ministère du Budget (Nicolas Sarkozy) ;

2001 : lors d’une audition menée par la gendarmerie, le Service central de Prévention de la corruption (SCPC) dénonce des faits de corruption, de favoritisme dans le cadre de ces marchés et envisage la création d’une caisse noire à des fins de financements politiques ou autres ;

Ainsi, le marché des expulsions des étrangers, attribué à Carlson, est soumis au reversement des bénéfices.

Un rapport et l’ensemble des pièces administratives concernant ces marchés ont été transmis par Jean Galli-Douani à la commissaire européenne, Viviane Reding, et font actuellement l’objet d’enquêtes. ».

 

Déjà, le 17 février 1999, Fabrice Tassel, de Libération, écrivait :

« L’Inspection générale des finances a bouclé, il y a quelques mois, un épais rapport, qui a conclu à l’irrégularité de 90% des marchés passés par l’Ugap. Révélées en 1996 à l’occasion d’une enquête menée à l’Arsenal de Toulon, les bizarreries de l’Ugap concernent aussi un marché passé entre le ministère de l’Intérieur et Jean Galli-Douani. Cet homme d’affaires décrochait, en 1993, le marché de l’hébergement des fonctionnaires de la place Beauvau lors de leurs déplacements professionnels. L’histoire rebondit lorsque le ministère met en contact Galli-Douani et l’Ugap. La centrale demande alors à l’homme d’affaires des commissions de 5 à 10% sur des commandes évaluées à 200 millions de francs. Le fournisseur refuse et perd le marché. Sa plainte vient d’être jointe à l’information judiciaire. Elle pourrait devenir embarrassante pour Alexandre Jevakhoff. »

 

Cet article n’a pas fait l’objet (sauf omission involontaire de ma part, ou ignorance due à sa non publication) d’un droit de réponse de la part de l’Ugap ou des personnes citées. De même, Jean-Galli Douani a diffusé la teneur de son courrier adressé le 27 septembre 2010 à la Commission européenne, et ses propos sont en tout point conformes à ce qu’il consigne dans son récapitulatif.

 

Ce qui est établi, notamment par Sihem Souid, ancienne de la Police de l’Air et des frontières, dans son livre Omerta dans la police (Cherche-Midi éditeur), paru début octobre 2010, laquelle a saisi la justice au sujet de certains des faits qu’elle relate, c’est que la course aux expulsions expéditives  (voire illégales ou prenant prétexte de tout et n’importe quoi) profite aussi à des intérêts privés, comme ceux du groupe Accor dont les hôtels proches des aéroports sont mis à contribution.

 

Nicolas Sarkozy s’est exprimé mardi dernier sur le Woerthgate, encore une fois pour estimer que son ancien ministre était au-dessus de tout soupçon et que son éviction du gouvernement répondait à la seule nécessité de ne pas avoir « à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables ». Le volet Bettencourt vient d’être transféré à Bordeaux, mais Éric Woerth recouvre son immunité parlementaire en reprenant son siège de député. Sur les expulsions, il a simplement réaffirmé que la priorité serait portée à la lutte contre les passeurs, « les criminels mafieux » qui « organisent leur prospérité sur la misère humaine. ». On a surtout vu, comme à Bobigny, que lorsque les employeurs organisent leur prospérité sur l’emploi de cette misère humaine livrée par ces fournisseurs, ils ne risquent que des amendes et des peines de principe assorties de sursis. Sur un point, Nicolas Sarkozy a paru crédible : pourquoi espionner la presse quand il suffit d’attendre le lendemain pour lire ou entendre ce qu’elle sait ? Mais, si on a fait pression sur ses informateurs, ou des informateurs potentiels, comme pour le cas d’un Boivin dans le Karachigate, ou qu’on peut acheter à temps leur silence, n’y aurait-il pas un intérêt à faire agir ou agir ? Dans son livre, Jean Galli-Douani établit la liaison entre le Karachigate et l’affaire Clearstream II. Voulant se faire entendre, il tentera de se faire reconnaître partie civile lors du procès de cette affaire : en vain, on l’évacuera de la salle d’audience…

 

La sérénité affichée par Nicolas Sarkozy à ces sujets tenait-il à ce qu’il savait devoir paraître dans la presse du lendemain sur le Karachigate ? Pense-t-il que le Woerthgate ne le rattrapera jamais ? Peut-il en faire fi tout autant que d’autres affaires ? Dans ce cas, couvert par l’immunité présidentielle, ce serait, de fait, un changement de régime qu’il aurait insidieusement instauré. Et qui n’augure rien de bon de l’après-demain… À moins que… l’intérêt pour les actes surpasse celui porté au ton, aux apparences.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

9 réflexions sur « Woerthgate, Karachigate, Ugapgate… Sarkozy au fil des eaux troubles »

  1. Au fait, pour Liliane Bettencourt, le tribunal de Nanterre devrait désigner un médecin expert pour tenter de savoir si elle est bien en mesure de gérer ses affaires en toute indépendance. Expertise, contre-expertise demandée par la défense, cela risque de durer…
    Pour le dépaysement de l’affaire qui sera confiée à des magistrats instructeurs de Bordeaux, c’est un peu la réforme de l’instruction qui en prend pour son grade, mais l’essentiel, c’est que le procès Banier, prévu au départ pour juillet 2010, risque de voir passer 2011 sans risque. En ce qui concerne Éric Woerth, on peut escompter que la fin 2012 le verrait, au mieux, le voir vraiment mis en cause (surtout s’il n’est pas réélu député, mais à Chantilly, on peut toujours y croire : si aucun candidat de droite crédible ne se présente contre lui, il sera réélu confortablement).

  2. Charles MILLON a fait des révélations.
    Karachi L’ancien ministre de la Défense
    a reconnu l’existence de rétrocommissions.
    [b] »qui peut croire à une fab’ pareille »
    « D’mandez à la justic’ qui z’enquet' »[/b]

    [b] »J’n’ai jamais eu affaire à la justic’.
    Et j’espère bien n’jamais avoir affaire à elle »[/b],
    a encore rappelé Nicolas Sarkozy, mardi soir
    lors de son intervention télévisée.
    L’affaire de Karachi au Pakistan pourrait, à terme,
    doucher ses « espoirs » de menteur invétéré .

  3. Bonjour,

    Concernant votre remarque sur Bakchich, l’un n’empêche pas l’autre.
    Renseignez-vous en lisant l’article :
    [url]http://www.bakchich.info/Affaire-de-la-DCN-la-presse,12427.html[/url]

    Dans les tous premiers numéros de Bakchich Hebdo, ce journal révélait déjà les infos qui aujourd’hui font la une de toute la presse.

  4. Ce qui est un peu nouveau, après l’intervention de Sarközy, c’est que divers journaux, et non plus seulement [i]Libération[/i], ont repris les « approximations » ou « contre-vérités » (pour ne pas employer « mensonges gros comme un paquebot de croisière ») qu’il s’est permises.
    Et l’effet retour, c’est bien évidemment la tentative d’actionner la Cour de Justice (affaire de l’hippodrome et golf de Compiègne) et la riposte de David Sénat, ex dircab de MAM, à propos de la présomption d’innocence.

    D. Sénat assigne en référé Brice Hortefeux, pour atteinte à la présomption d’innocence.
    Mais aussi [i]Le Figaro Magazine[/i] pour diffamation et atteinte à la présomption d’innocence.
    Hortefeux, qui s’était exprimé au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le 17 octobre, avait clairement désigné David Sénat en tant qu’auteur de fuites vers la presse…

  5. [b]AU RETOUR DE CAYENNE , FEU SUR BRISEFEU !!!:[/b]
    David Sénat,conseiller au cabinet de la ministre de la Justice,
    MAM, avait accès aux auditions conduites par les policiers dans
    l’affaire Bettencourt-Woerth.

    D’après Le Monde, le magistrat reproche à Brice Hortefeux
    d’avoir été un peu vite en besogne. Dans son assignation,
    David Sénat estime que :

    « M. Hortefeux a violé, de manière évidente, l’article 9-1
    du code civil qui protège la présomption d’innocence des
    personnes ».

    Il attaque Hortefeux en justice !!!

  6. UNE TAUPE DE DRAKULY ?
    « un ancien PDG d’une société de commercialisation de matériels militaires,
    la Sofresa, eut révélé jeudi devant le juge Renaud Van Ruymbeke qu’un
    cadre des Directions des constructions navales (DCN) lui avait fait part
    de «risques pour ses personnels» en cas d’interruption du versement de
    commissions. »
    « Michel Mazens, le PDG de la Sofresa nommé par le successeur
    de Léotard à la Défense, se fait ouvrir un coffre.
    A l’intérieur, un document confidentiel défense.
    L’unique exemplaire original de l’« accord de consultant »,
    liant la France au cheikh Ali ben Mussalam, est déchiré sur place. »
    [url]http://www.denistouret.net/constit/Donnedieu.html[/url]

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