Samedi 6 Décembre vers 21h, un policier a tué par balle un jeune homme de 15 ans dans le centre d’Athènes.

Toute la nuit, et encore le dimanche matin, des groupes de jeunes aux visages masqués continuaient de s'affronter avec les forces de polices.

Depuis, Athènes et plusieurs autres villes grecques sont la proie à de violentes émeutes entre jeunes et policiers. Les incidents ont débuté dans le centre de la capitale, dans le quartier d'Exarchia.

C'est dans le quartier d’Exarchia, au centre d’Athènes que samedi 6 décembre un policier a mortellement blessé un jeune de 15 ans à la poitrine, en usant de son arme. Ce jeune appartenait à un groupe supposé anarchiste, qui sont légions à Exarchia , un quartier fréquenté par beaucoup de gauchistes, anarchistes et anti-autoritaires.

Un groupe d'une trentaine de jeunes aurait alors brisé des vitrines de magasins, et se serai attaqué à une voiture de police qu'un des représentants de la loi aurait fait feu. Cependant, d'après certaines sources, aucun acte répréhensible n'avait lieu et rien de justifiant l'usage d'armes à feu.

Même si les conditions de cette mort reste encore floue, des centaines de personnes ont manifesté violemment durant la nuit dans les villes principales grecques. De nombreux dégâts sont à déplorer, les groupuscules s'en prenant le plus souvent à des banques à coup de jets de cocktails Molotov.

Le lendemain, les pompiers s'affairaient encore d’éteindre les incendies.

Les principales universités de la capitale étaient occupées par leurs étudiants, et des protestations devant les ambassades grecs auront aussi eu lieu à Zagreb, à Berlin et à Barcelone.

Un tel incident n'était pas arrivé en Grèce depuis 1985. Des manifestations des associations de défenses des droits de l'homme sont attendues dans tout le pays, sous très hautes surveillance policières.

 

Photo : http://athens.indymedia.org/