Les pays africains de concert avec le monde entier ont célébré au mois de novembre dernier la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Une occasion pour l’humanité toute entière de rendre hommage une fois encore à sa « mère », et surtout de condamner avec énergie toutes les formes de violences dont font face les femmes au quotidien. C’est ainsi que de nombreuses manifestations (conférence, tables rondes,…) étaient organisé dans les pays du monde, pour commémorer cette journée. L’on a ainsi appris que plus de 03 femmes sur 10 ont déjà dans leur vie subi une violence. Un chiffre encore plus élevé dans les pays du Sud, et en Afrique plus particulièrement où la femme semblée très chosifiée !
Toujours d’après les spécialistes, les principales violences dont sont victimes les femmes africaines sont le viol, le mariage forcé, l’excision, le repassage des seins et les violences conjugales. Un tableau plutôt sombre et peu encourageant. Cependant, à l’exception du viol qui est considéré par tous ici comme crime, les autres formes de violences ne le sont presque pas. Car ici, exciser une fille pour une famille c’est la responsabiliser ; aussi, repasser les seins d’une fille c’est la mettre à l’abri des « prédateurs » ; tout comme envoyer une fille de 11 ans en mariage c’est lui épargner une grossesse indésirée ou une IST qu’elle contracterait.
Seulement, en jetant un regard dépassionné et froid sur toutes ces formes de déviances ; on se rend très vite compte que contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, plus de la moitié des violences dont subissent les femmes sont causées par elles-mêmes, dans la mesure où les filles sont excisées par leur propres mères, sont envoyées très tôt se marier avec la complicité de ces dernières ; tout comme celles-ci repassent elles-mêmes les seins de leurs filles. Plus grave encore, si le cancer de la peau est devenu un problème de santé publique en Afrique, c’est à cause de ces produits chimiques douteux et agressifs que les femmes africaines achètent elles-mêmes pour « s’éclaircir » la peau.
Malheureusement, lors des célébrations comme celle qui vient d’être commémorée, plutôt que de faire son introspection, la femme en général, et la femme africaine singulièrement se précipite pour rejeter très vite le tort sur les hommes, en les présentant comme les seuls responsables des violences qu’elles subissent. Une accusation très superficielle et presque non fondée. Car on ne le dira jamais assez, la femme africaine reste et demeure la cause de son propre malheur !