Une fois de plus, Vincent Peillon, le ministre de l’éducation n’a pas pu s’empêcher de faire une annonce fracassante ce week-end en annonçant la mise en place prochaine de cours de morale à l’école. Cette annonce me laisse tout à fait sceptique et une fois de plus, je trouve que le gouvernement tape complètement à coté des vrais problèmes.
Si je reconnais qu’une formation morale est le socle qui permet à tout citoyen de vivre en parfaite osmose avec ses pairs dans la république qui est la nôtre, je pense qu’il y a des problèmes bien plus urgents à résoudre avant. La morale est venue se réinviter au sein du débat national avec la magnifique affaire Cahuzac. Comment dès lors apprendre aux plus jeunes les vertus de la moralité et de l’exemplarité quand ces dernières sont complètement bafouées au plus haut sommet de l’état ? Je m’interroge.
En l’état, même si une réaffirmation des valeurs de la république est nécessaire pour consolider un lien social qui tend à se rompre progressivement, les élèves ont-ils vraiment besoin de cours de morale pour sortir la France du gouffre dans lequel elle est tombée et dont elle n’arrive pas à sortir ? Autre question qui me vient à l’esprit quant à cette proposition ? Vincent Peillon et derrière lui, le corps enseignant ont-ils vraiment la compétence et la légitimité d’établir ce que l’on entend par morale, c’est-à-dire à choisir arbitrairement ce qui doit être considéré comme bon ou mauvais ?
Je trouve que si la formation civique se justifie, il n’est pas du ressort exclusif de l’école de prétendre enseigner aux élèves la morale avec un grand M. Personnellement, il me paraitrait nettement plus judicieux de se concentrer sur ce qui, pour moi, constitue vraiment le cœur du sujet, à savoir, renforcer les moyens pour offrir aux élèves une instruction propre à leur permettre d’affronter la situation économique future, avec la dimension internationale qui en résulte. L’école sert bien entendu à instruire, mais surtout à faire en sorte que les élèves soient de futurs actifs et non de potentiels chômeurs. Comment se concentrer sur la morale quand une part encore dramatique de nos jeunes sortent du cursus scolaire sans avoir une parfaite maîtrise de l’orthographe, de la lecture et du calcul ?
Encore une initiative qui manque sa cible, une fois de plus. A l’image du débat sur le mariage pour tous, le gouvernement est incapable de se concentrer sur les vrais problèmes qui pourrissent notre quotidien et qui constituent nos vrais sujets de préoccupation. Ils ne sont pourtant pas difficiles à cerner. L’emploi, le pouvoir d’achat et le redressement économique de la France. Ce n’est pourtant pas compliqué mais il apparait que nos sujets d’inquiétude légitime ne sont pas les mêmes que ceux de nos responsables politiques.
C’est aux hommes et femmes politiques que des cours sur la morale seraient le plus productif car ils sont bien loin d’être les mieux placés pour se poser en grands donneurs de leçon.
La morale, mais c’est un mot qui ne fait pas partie du langage de ces gens là !
Il leur faut parler de comportement et encore, lequel ? A la sauce socialiste, genre brouet de janissaire ?
J’ai trouvé cet article juste nul!
Comment avons nous pu vous laisse croire que votre avis nous intéressait ?
Je vous rappelle que le débat sur le marige gay a uniquement lieu car une droite, parfois homophobe, s’oppose a l’égalité des citoyens.
De plus je vous informe que si des élèves sortent du cursus scolaire sans savoir très bien calculer ou autre, c’est avant tout un problème lié au comportement, et donc à la morale…
Mon très cher Valentin, étant l’auteur de cet article, je me permets de te répondre. Acceptant tout à fait le fait que des gens puissent ne pas partager les mêmes opinions que moi, j’accepte en revanche un peu moins ceux qui se permettent, avec un ton condescendant et moralisateur de s’ériger en modèle. Si tu trouves cet article nul, évites de le souiller de tes remarques insultantes et va répandre ton fiel ailleurs. Je crois deviner tes penchants politiques et je me réjouis d’avance de la tête que tu feras dans 4 ans quand des personnes réellement compétentes viendront au pouvoir. Dommage que je n’ai pu juger de tes qualités de rédacteur, j’aurai certainement pris beaucoup de plaisir à te donner mon avis éclairé.