L'objet de cette rubrique des « gloires dorées » du grand écran n'est pas de vous infliger une resucée de Wikipedia. Pour retrouver Zabou sur Wikipedia, c'est par là …
Non, le but est de vous faire vous souvenir d'un film, d'une anecdote liée au film, à l'un de ses personnages, à une actrice, un acteur, une scène, ce que vous voulez. Voire vous faire revivre la séance. Pour mon compte, lors de la projection du Guépard, j'avais davantage vu la nuque de ma voisine et ses cheveux que le film. Et le film, j'ai pu le revoir, tandis que ma voisine, ben, dommage… La reverrai-je un soir ?
Une anecdote sur Zabou ?
J'en ai quelques-unes, et vous ? Tout d'abord, signalons que Zabou n'a rien à voir, autant que je sache, avec Zabou, actrice X française née le 3 septembre 1973. Je m'y suis pourtant laissé prendre. Rencontrant le producteur d'un des films de cette encore jeune personne, je vois qu'une Zabou est à l'affiche (enfin, sur la jaquette d'un CD ou DVD). Je m'exclame : « formidable ! J'adore Zabou ! ». Elles ne m'en voudront, j'espère, ni l'une, ni l'autre, pour cette confusion que je ne trouve pas regrettable depuis qu'une Virginie Despentes ou une Ovidie ont fait la carrière que l'on commence à savoir, tant en livres qu'en films.
Je n'ai vu aucun des films de Zabou, en X, j'espère bien finir par voir tous les films d'Isabelle Breitman.
Elle est de ces actrices qui ont formé le sentiment amoureux de pas mal de jeunes gens, et je trouve très bien qu'un jeune homme, une jeune femme voue une sorte de culte à une actrice ou un acteur. Pour moi, ce fut Delphine Seyrig, Jean Seberg, Miou-Miou (Sylvette Herry), Diane Keaton (Diane Hall, ah, Lady la-di-da ! Anny !), Bulle Ogier (la Rosemonde de La Salamandre, d'Alain Tanner, notamment), et bien évidemment j'avais voulu être avec elle et Juliet Berto dans l'esquif de Céline et Julie vont en bâteau (1974, de Jacques Rivette).
L'anecdote à propos d'Isabelle Breitman, c'est aussi pour moi que, lorsque j'ai lu le Blanche-Neige d'Étienne Liebig (éds La Musardine), roman leste, j'ai voulu revoir le Elle voit des nains partout de Jean-Claude Sussfeld. C'était en 1981, et c'est de ce premier film avec (et pour) Isabelle « Zabou » Breitman dans le premier rôle que date mon coup de foudre absolu pour elle. Il me manque plein de films d'elle ou avec elle à voir, ou revoir, comme les Mordillat, le Georges Dandin de Planchon, et le si bien intitulé Se souvenir de belles choses. Donnez-nous, Zabou, voulez-vous ? le plus longtemps possible de quoi nous souvenir de vous et donc de belles personnes, de personnalités telles que vous, et de belles choses.
Que vous inspire-t-elle ?
Intelligence, facétie, sens de la répartie, dérision et profondeur, bonne humeur, sororité ? Même si vous ne laissez pas de commentaire, essayez de penser à ce qu'Isabelle Breitman vous inspire. Elle, si vous la connaissez, ou ses rôles, ou ses films… Vous la voyez comment ? Grande, élancée, cicogne comme dans Les Cigognes n'en font qu'à leur tête ? Musaraigne ou loutre ? Votre compagne à partir du Premier Jour du reste de la vie ? Diriez-vous d'elle qu'il vous insupporterait d'en dire Je l'aimais (2008) car vous voulez toujours pouvoir dire, jusqu'au dernier souffle, « je l'aime » ? Ou vous est-elle indifférente ? Des goûts et des couleurs…
Sur Wikipedia, je la vois en compagnie de Léa Drucker. Ah, mais c'est fou, cette Léa, je l'aime déjà ! C'est une rubrique cœur d'artichaut, et comme le disait Coluche, et cela grâce à vos commentaires, il en restera davantage dans l'assiette qu'au départ.