Vague de pollution : et si le problème n’était pas celui que l’on imagine ?

 

 

 

Les médecins généralistes ont vu défiler dans leurs cabinets un nombre important de patients présentant tous des symptômes similaires (douleurs à la gorge, difficultés respiratoires…) causés par la vague de pollution qui a assailli le pays à la mi-mars. Beaucoup s’interrogent sur la provenance de cet air chargé qui a conduit le gouvernement à prendre une série de mesures exceptionnelles.

    Ainsi, à Paris, les transports étaient gratuits tout le week-end, du 15 au 16 mars et une conduite alternée avait  été mise en place pour lutter contre des niveaux dangereux de pollution de l’air. A compter du lundi 17 mars, les conducteurs ne pouvaient plus utiliser leurs véhicules qu’un jour sur deux.

C’est la deuxième fois depuis 1997 qu’une telle restriction était appliquée. Selon les spécialistes, cette pollution venait en partie des régions industrialisées outre-Rhin ainsi que de l’Europe de l’est. "En Lorraine, c’est très clair, certains jours c’est la moitié des particules importées d’Europe de l’Est que nous avons respirées", explique Jean-Pierre Schmitt, directeur d’Air Lorraine.

Ainsi en Allemagne, l’abandon total de la politique de nucléaire s’est fait au profit de l’exploitation du charbon et du lignite. Or, l’exploitation de ces matériaux contribue à charger l’air de particules qui, au gré des différents flux, vont survoler notre territoire et y stagner pendant un moment. Cependant, cette cause n’a pas été suffisamment pointée du doigt. Étonnement, les écologistes, si prompts à monter au créneau afin de s’offusquer publiquement sur des affaires environnementales,  se sont faits très discrets sur le sujet. Peut être ont- ils eu peur d’être mis face à leurs propres contradictions ?

     En effet, obnubilés par leur croisade contre le nucléaire, ils auraient sûrement ressassé leur vieux couplet sur la nocivité des centrales. Et, comme à chaque fois, ils auraient loué l’avancée allemande en termes d’énergie renouvelable, en occultant le problème des mines de charbons. En effet, quand le soleil est absent ou le vent capricieux, ce sont elles, en partie, qui génèrent l’énergie  nécessaire. Or, la combustion du charbon est beaucoup plus polluante que les centrales françaises. Quant à la sécurité de ces dernières, elle est assurée par l’EPR (un réacteur nucléaire de troisième génération) dont la fiabilité est garantie par des rénovations quotidiennes.  Le danger que les français subissent de plein fouet, c’est cet air chargé, tout droit sorti des vieilles mines de charbon allemandes, qui provoque en France prés de 40 000 morts par an et 10 à 12 mois d’espérance de vie en mois chez certains ainsi que des accidents cardiovasculaires.

 

La politique du nucléaire en France avait été accélérée sous la présidence de Pompidou qui, dans la droite lignée du général de Gaulle, y voyait une clef de l’indépendance française en termes d’énergie. Aujourd’hui, l’héritage laissé est considérable puisque prés de 80% de notre consommation d’électricité provient du nucléaire. Ce dernier constitue ainsi un des rares secteurs ou la France garde un  avantage comparatif sur son voisin. Le charbon coûte cher, beaucoup plus cher que le nucléaire ; la note d’électricité des allemands va ainsi grimper dans les années à venir.

2 réflexions sur « Vague de pollution : et si le problème n’était pas celui que l’on imagine ? »

  1. Mais de la même façon dont la France a été épargnée par le nuage de Tchernobyl, c’est vrai l’Allemagne est épargnée par les nuages de poussières de charbon et les médecins généralistes d’Outre Rhein n’ont vu personne défiler défiler dans leurs cabinets …
    Article peu sérieux, sans équilibre.

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