Dieu c’est moi, la preuve…

                           

 

Dieu c’est moi! Oui, cela pourrait paraître prétentieux à plus d’un titre pourtant, c’est la réalité.

Dieu c’est moi. Une telle affirmation pourrait je le sais offusquer bon nombre de personnes croyantes, c’est donc pourquoi j’invite dès maintenant ces personnes à ne pas poursuivre la lecture de cet article, et à passer cette page. Pour les autres, voilà pourquoi Dieu c’est moi, mais aussi vous.

 

 

Lorsque je dis que Dieu c’est moi, vous semblez sceptiques, curieux, interrogateurs, et pourtant.

 

En effet, depuis quelques années, le principe même de l’existence de Dieu est analysé par bien des spécialistes, à la fois experts de l’encéphale humain, et experts en tous genres.

On le sait, l’expérience et la proximité de Dieu avec nous même, est avant tout une valeur personnelle. La croyance et la foi sont deux valeurs propres à chacun, et le degré de croyance et de foi, dépend là encore de tout un chacun. Une sorte de liberté personnelle, sur laquelle personne ne peut agir, tant cette dernière reste engluée dans notre fort intérieur.

 

L’aspect scientifico-médical

 

Depuis quelques années, une nouvelle discipline médicale voit peu à peu le jour, à savoir la neurothéologie. Une science mélangeant à la fois la neurologie et la théologie. Pour faire simple, un savant mélange entre les rouages du cerveau, et la croyance en une divinité supérieur.

 

Pour ces neurothéologues, le sujet est épineux. Clairement, difficile de prendre position pour l’une ou l’autre des thèses, d’autant plus dans un sujet aussi mystique et sensible. L’une des plus grandes recherches en la matière, se déroulent depuis quelques temps du côté de l’université de Newcastle.

Des recherches qui ont pour but de démontrer que le cerveau humain est « conditionné à croire ». Non, vous ne rêvez pas, il existe une possibilité pour que le cerveau humain contienne un lobe au moins, conditionné à croire en quelques chose, que cela soit en soit tout simplement, ou en une divinité supérieure.

 

Pour réaliser leurs expériences, et ne partant de rien ou presque, les chercheurs du monde entier, ont décidé de scanner le cerveau humain à divers moments, et notamment dans le cas de personnes se faisant confiances et croyants en elles, et dans le cas de personnes se référant à Dieu. Premier constat, les zones activées à l’occasion de cette expérience double, sont exactement les mêmes. Oui, l’imagerie cérébrale démontre que lorsqu’une personne pense à elle même, ou pense à une divinité supérieure, l’une des zones du cortex pariétale présente une chute d’activité. De même, le lobe temporal présente un accroissement de son activité dans les deux cas. Des similitudes troublantes, qui ont permises aux chercheurs de trouver une base de travail, et ainsi trouver un réel et concret axe de recherches.

 

Si l’on se réfère par exemple aux études et conclusions très controversées de Michel Persinger, la stimulation magnétique du lobe temporal susciterait chez les cobayes, le sentiment de présence à leurs côtés. Un sentiment de présence que certains attribueraient aux « esprits », d’autres à Dieu, ni plus ni moins. Une expérience controversée comme nous l’avons dit, non seulement par son résultat intrasec, mais aussi et surtout suite aux conditions de réalisation. En effet, pour cette expérience, les patients étaient assis dans une pièce très calme durant 20min, les yeux masqués d’un bandeau opaque, ce qui suscitait chez eux une privation sensorielle. Privés de repaires visuels, ces derniers avouaient ressentir une présence dans 66% des cas (pour les patients ayant fait l’objet d’une stimulation magnétique), et ressentir une présence dans 33% des cas (pour les patients n’ayant reçu aucune stimulation). Un début de « réponse », indiquant que la zone du cerveau dont dépend la présence dans l’espace, pourrait être le facteur responsable de la croyance que cette dernière soit en soi ou en Dieu.

 

                                        

 

Un autre chercheur a cherché à travailler sur cette zone, sans pour autant se focaliser sur cette dernière, à savoir Andrew Newberg de l’Université de Pennsylvanie. Ce dernier a lui aussi cherché à scanner le cerveau humain, mais dans une situation bien précise, à savoir avec des patients en situation de méditation transcendantale. Là encore, l’imagerie réalisée suite aux scanners, montre que le cerveau humain adopte un fonctionnement bien spécifique, et engendre une baisse significative de l’aire cérébrale responsable de la situation dans l’espace, au sein donc du cortex pariétale. L’inhibition de cette zone du cerveau, engendrerait chez les patients de Newberg, une non différenciation entre le soi et le non soi.

 

Alors, « oui », ces deux chercheurs ont réussi c’est certain à mettre en avant que l’une des zones du cerveau serait en partie susceptible d’être « responsable » de la croyance, au travers notamment d’un sentiment de présence, mais il serait pourtant dangereux de tirer des conclusions trop vite à ce stade des recherches.

 

Prenons l’exemple de Voltaire (personnage pieux) qui déclarait en son temps que « si Dieu n’existait pas il faudrait l’inventer », ou de Freud qui proposait une hypothèse psychanalytique pour expliquer la croyance en Dieu. Les chercheurs pré-cités ont cherché à expliquer scientifiquement la présence de Dieu en isolant une zone précise du cerveau. Pour autant, la croyance pourrait-elle être la résultante d’un autre besoin humain?

 

                                          

 

L’aspect Psychologique

 

Plutôt que de chercher du côté scientifique au sens médical du terme, pourquoi ne pas tenter de chercher du côté de la psychologie comme l’eut tenté Freud en son temps?

Pour l’anthropologue David Sloan Wilson, le fait de croire, serait un processus de défense de soi dans un but d’unification social avec une société bien déterminée. Croire permettrait de se rassurer et de s’intégrer à un groupe, une collectivité, une civilisation. Selon Wilson, l’évolution de la croyance, à permis au cours de l’évolution humaine, à fédérer les peuples autour d’une même entité, et à développer la corrélation entre les êtres, tout comme leur cohabitation, rendant la survie du groupe plus saine et plus pérenne. Croire a permis selon ce dernier, à la société de s’unir autour d’un sujet moral commun, et donc d’assurer sa propre survie. Pour Wilson, plus une société est unie autour d’une même croyance, plus facile est le développement des valeurs communes, de la morale commune, et du fait, jouant avec les mêmes règles, plus grandes sont les chances de survies.

Si l’on veut faire simple, pour David Sloan Wilson, l’existence d’une croyance divine, serait le facteur psychologique nécessaire à l’appartenance sociale, et à la survie humaine.

 

Un raisonnement lorsque l’on y pense qui n’est en effet pas idiot. Si l’on veut aller faire un tour du côté de l’Histoire de France (par exemple), il faut se rappeler que la plus grande peur des sujets du royaume était de se faire ex-communier. Dans le cadre d’une ex-communion, le sujet était marginalisé et repoussé par le collectif, se retrouvant esseulé, sans réelles chances de survies à long terme. Le cas pourrait aujourd’hui être le même pour d’autres religions, dont les sujets n’ont que pour seules craintes d’être évincées, par peur de l’isolement social, et d’une mise en marge de la société dans laquelle ils vivent.

 

Alors, on l’a vu, des débuts de réponses ont été apportés sur les raisons d’une croyance, qu’elle soit en soi même ou en Dieu. L’aspect médicalo-scientifique a mis une évidence une zone plus ou moins précise du cerveau « conditionnée » à la croyance, tandis que l’anthropologie a posé les bases d’une recherche sociale de survie au sein d’une collectivité.

 

La symbolique de l’Homme

 

Si l’on cherchait à chercher dans les bases mêmes de certains religions, on pourrait trouver une similitudes de points de vue potentiellement réalisables. Dans bien des religions, on retrouve un symbole d’élévation spirituelle, le plus souvent au travers d’une forme géographique terrestre, à savoir une montagne. La montagne symbolisant la liaison entre la terre et le ciel, ou la volonté de s’élever vers le haut. Un symbole fort, qui engendre de partir d’en bas, et de gravir pas à pas les obstacles se présentant à nous pour espérer atteindre le sommet. Une explication logique, terre à terre, et pourtant loin d’être inutile. En effet, croire en une divinité résulte en préambule d’un apprentissage. Apprendre les bases et les divers rudiments d’une religion pour arriver à en connaître les rouages après avoir passé diverses étapes, est le parcours « initiatique » de tout croyant. La montagne, un symbole présent dans bien des croyances, comme par exemple le mont Golgotha ou le mont Sinai chez les Catholiques, voir les 4 monts bouddhistes, le mont Olympe chez les grecs, etc. Une supposition étayée en outre, par la montagne d’origine humaine que représentait les pyramides chez les égyptiens, et se besoin de s’élever vers le haut en quête d’une spiritualité.

 

                                        

 

La Montagne, ou la volonté de partir du bas pour s’élever vers le haut, correspond en outre dans certains cercles, à la matérialisation géographique du corps humain, le bas de la montagne correspondant à nos pieds, la cime, à notre tête. Ce symbole terrestre, n’étant pour certain que la résultante d’une recherche personnelle, visant à ne partir de rien, pour atteindre un tout, ou encore à partir de ses pieds, pour s’élever vers notre cerveau. Le cerveau, élément moteur du corps humain, centre névralgique de toutes choses, sorte de divinité humaine poussant le corps à avancer dans un sens ou dans l’autre.

Le cerveau, cet organe du corps humain qui offre un droit de vie et de mort sur les autres cellules de l’être, qui commande aux autres, et qui est la source de tous les pouvoirs ainsi que de toutes les réflexions du corps.

 

Pour terminer cette étude, je vous propose une légère expérience. En effet, posez vous la question de savoir ce que pense Dieu de l’avortement, de la peine de mort, du mariage homosexuel, de la drogue, et du préservatif. Vous avez bien sur votre idée bien à vous, arrêtée en fonction de votre propre expérience et de votre propre volonté. Sachez simplement qu’une étude faite par les psychologue de l’Université de Chicago, a démontré, que toutes les personnes croyantes soumises à ces questions, ont tendance à considérer que les réponses de Dieu à ces questions, correspondraient aux leurs. Les plus conservateurs estiment pour leur part que tout comme eux, Dieu s’opposerait au mariage homosexuel et à l’avortement, bien qu’il se prononcerait en faveur de la peine de mort. Pour les plus libéraux, Dieu, tout comme eux, serait favorable à l’avortement et au mariage gay, affichant en outre son opposition la plus ferme pour la peine de mort. Bref, vous l’aurez compris, en fonction de nos propres opinions, que l’on soit croyant ou non, chacun aura sa propre vérité, persuadé que sa vérité sera identique à la volonté divine.

 

Conclusion, la croyance en soi ou en Dieu, dépend avant tout de notre volonté de sociabilité, à notre besoin d’appartenance à un groupe par peur de la marginalisation, trouve un semblant d’explication par l’absence de perception sensorielle, et est de surcroit, le leitmotiv de chacun à se conforter dans une opinion personnelle par peur de l’échec. Croire en Dieu, ou croire en soi, repose dans tous les cas sur une volonté individuelle de se rassurer, et de trouver une plénitude personnelle, dans l’accomplissement d’un acte, voir dans la recherche de convictions propres à chacun. Le parcours en est néanmoins le même, à savoir la recherche en son fort intérieur d’une réponse, d’un signe, et plus simplement, d’un élément capable de nous faire avancer. Un avancement de soi, une élévation de sa propre volonté, telle une ascension de nos idéaux, du sol vers les cieux, de nos pieds vers notre tête. L’adage dit, « Quand la tête veut, le corps veut », allons plus loin, et n’hésitons pas aussi à dire que pour beaucoup, « Si Dieu le veut » correspond à l’élévation de la croyance que nous avons avant tout de nous, telle une force de persuasion invisible, qui n’est ni plus ni moins, que sa propre force de conviction.

 

Je suis Dieu, au même titre que vous, ni plus ni moins, étant le propre décideur de mes actes, tout comme vous, et n’ayant comme moteur de décision, ma seule force de persuasion.

 

 

Sources :

http://www.coranix.org/102/102_cerveau.htm

http://www.publicroire.com/croire-et-vivre/reflexion/article/dieu-une-invention-du-cerveau-humain

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-dieu-c-est-moi-24135.php

http://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-besoin-de-croire_fr_15110.html

http://jack35.wordpress.com/2012/06/02/des-scientifiques-ont-localiser-des-points-de-dieu-dans-le-cerveau/

http://www.ledifice.net/6022-1.html

28 réflexions sur « Dieu c’est moi, la preuve… »

  1. [b]Zelectron,

    je suis tout à fait d’accord, il ni a pas un dieux, mais une croyance, et il ni a pas un dieu, mais des dieux, à savoir les Hommes.

    Tom[/b]

  2. [quote] Croire en Dieu, ou croire en soi, repose dans tous les cas sur une volonté individuelle de se rassurer, et de trouver une plénitude personnelle, dans l’accomplissement d’un acte, voir dans la recherche de convictions propres à chacun. Le parcours en est néanmoins le même, à savoir la recherche en son fort intérieur d’une réponse, d’un signe, et plus simplement, d’un élément capable de nous faire avancer.[/quote]

    Exact!Je souligne aussi que croire en quelque chose ou croire en Dieu est plus sécurisant et plus facile à vivre…!

  3. [b]Mozarine,

    je suis tout à fait d’accord, croire en soi ou croire en Dieu est simplement la résultante d’une croyance poussant à la force de conviction et au fait de se rassurer intérieurement.

    GBGB

    Tom[/b]

  4. j’ai toujours été persuadée que ceux qui « croient » et qui vont prier dans un lieu quelconque ne sont pas sûrs d’eux et se raccrochent à ce qu’ils peuvent. D’autres donnent dans la bouteille… Caricature? Je ne crois pas. Donc, on a créé un Dieu…
    « Croire n’est-ce pas désirer qu’une chose soit vraie? » c’était un des sujets sur lesquels j’ai planché, en philo…Il y a quelque temps….
    Bref, si nous croyons plus en nous, pas besoin d’idolâtre qui que ce soit… ….
    Cela remet quand même en cause l’existence des religions même…. ??

  5. Pour ma part, je pense que la croyance en Dieu est fondée sur le seul fait de répondre à des questions d’ordre existentiel qui ne trouve pas de réponse scientifique comme ce qu’il advient de nous, être pensant après la mort. Un très bon article que l’on lit avec plaisir même si l’on ne partage pas l’ensemble des idées.
    Bonne soirée
    Guylaine.

  6. Une nouvelle discipline est un train de naitre :la neurothéologie, c’est bien mais pq ne pas l’appeler cette discipline :la neuropsychothéologie ? Ce serait plus complet …

    PS ….l’ autisme volontaire relève de la maladie mentale …..cf le commentaire se sarif guylaine !(sic)

    Bref

    [b] L’univers n’a pas eu besoin de Dieu pour être créé

    , affirme l’astrophysicien britannique [u]Stephen Hawking [/u]dans un nouveau livre à paraître, selon des extraits publiés jeudi par le quotidien The Times.

    « L’univers a-t-il eu besoin d’un créateur? Non », répond le plus célèbre scientifique britannique. La main de Dieu n’était pas nécessaire pour créer l’univers, qui s’est en fait formé de lui-même, en toute logique des lois de la physique, explique-t-il.

    « En raison de la loi de la gravité, l’univers peut se créer de lui-même, à partir de rien. La création spontanée est la raison pour laquelle quelque chose existe, pour laquelle l’univers existe, pour laquelle nous existons », ajoute le scientifique. « Il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’univers », tranche-t-il.[/b]

  7. [b]Véritas,

    merci pour ce passage et cette précision. Je ne m’attendais pas à te voir venir te poser ici bas en raison du caractère plus scientifique que théologique de cet article mais c’est toujours un plaisir de converser malgré tout avec toi.

    Tom[/b]

  8. [b]Fanfanville,

    merci pour votre passage.
    En effet, je rejoins votre opinion lorsque vous dites que croire permet surtout de rechercher des certitudes intérieurs, et du fait, de se conforter dans ses propres opinions. C’est d’ailleurs la théorie mise en avant par l’Université de Chicago au travers de l’expérience réalisée, et retranscrite en toute fin d’article.

    [quote]Cela remet quand même en cause l’existence des religions même…. ?? [/quote]

    Attention, je pense qu’il faut malgré tout différencier croyance et religion, car ce n’est pas tout à fait la même chose. Tout un chacun peut très bien croire en une puissance supèrieur, sans pour autant croire en une religion. La religion n’étant que l’une des multiples façons de communier avec un esprit divin. Maintenant, il est vrai que sans croyances, il ni a point de religions, ce qui semble assez logique je vous l’accorde, et ce qui semble être un raccourci tout à fait logique.

    Tom[/b]

  9. [b]Guylaine,

    merci pour votre visite et pour vos compliments.

    [quote]Pour ma part, je pense que la croyance en Dieu est fondée sur le seul fait de répondre à des questions d’ordre existentiel qui ne trouve pas de réponse scientifique comme ce qu’il advient de nous, être pensant après la mort[/quote]

    Vous soulevez là une théorie confortant celle émise par les chercheurs de l’Université de Chicago. Croire en une entité supérieur à l’avantage de pouvoir se poser des questions dont nous ignorons les réponses et ne pouvons les obtenir à pour le moment. C’est aussi le meilleur moyen de se dédouaner de prise de décisions, et ainsi en quelque sorte de fuir ses responsabilités, puisque la décision au final aura pour les personnes le souhaitant, été communiquée par Dieu, et non pas par leur fort intérieur.

    Cordialement

    Tom[/b]

  10. [b]Libertinus,

    [quote] »L’univers a-t-il eu besoin d’un créateur? Non », répond le plus célèbre scientifique britannique. La main de Dieu n’était pas nécessaire pour créer l’univers, qui s’est en fait formé de lui-même, en toute logique des lois de la physique, explique-t-il.

    « En raison de la loi de la gravité, l’univers peut se créer de lui-même, à partir de rien. La création spontanée est la raison pour laquelle quelque chose existe, pour laquelle l’univers existe, pour laquelle nous existons », ajoute le scientifique. « Il n’est pas nécessaire d’invoquer Dieu pour activer l’univers », tranche-t-il. [/quote]

    Pourquoi ne pas vouloir accepter cette idée? Cette dernière peut sembler tout à fait plausible physiquement parlant, et nul doute que les astrophysiciens seront tout à fait à même d’étayer les propos de ce scientifique, non?

    Tom[/b]

  11. En raison de la loi de la gravité,
    l’univers peut se créer de lui-même.

    QUI A DONNE LA LOI DE GRAVITATION, MA POMME ?!!!!!!!!!

  12. [i] »nous sommes tous des dieux » …![/i]
    parce que nous sommes tous des dieux déchus !
    [b]le seul moyen de revenir avant la chute c’est
    de reconnaitre son propre état de péché et de
    se confier en Jésus-Christ pour trouver le pardon ![/b]
    CE FUT LA VOIE DE LUTHER !…
    loin des bondieuserie de l’église catholique.

  13. [b]Véritas,

    nous avons déjà eu ce débat toi et moi il y a quelques mois, et si je me souviens bien, nous n’étions déjà pas tout à fait en accord, non? 😉

    Je voudrais pour ma part simplement avoir ton avis sur la faisabilité d’avoir une zone de notre cerveau, prédisposée à croire en quelques chose, que cela soit en soi même, ou en une divinité.

    Tom[/b]

  14. Excellent article !
    [i]Pour autant, la croyance pourrait-elle être la résultante d’un autre besoin humain ? [/i]Bien sûr que la croyance est un besoin humain, sinon, comment expliquer pourquoi alors les hommes auraient inventé un Dieu ? Ce furent d’abord des Dieux, puis comme les hommes ne savaient plus où donner de la tête tellement il y en avait, ils les ont réduits à un seul. C’est plus commode, et pas besoin de s’éparpiller.
    Une question cependant me taraude : pourquoi les hommes ont-ils inventé un Dieu à l’image de l’Homme ? Ah, suis-je bête, comme Dieu n’existe pas, ils l’ont forcément créée à leur image !

  15. oui , Tom, des scientifiques americains ont mis en evidence
    une zone de notre cerveau dédiée à l’activité spirituelle.
    je te redis que j’ai reçu à Lausanne par imposition des mains,
    selon la Bible, le bapteme du saint Esprit qui me permet de louer
    Dieu dans une langue que je n’ai jamais apprise ,l’hébreux:
    « Ils parleront de nouvelles langues »
    tu connais le mouvement pentecôtiste?
    Documente toi, c’est très sérieux!
    Je t’ai déjà dit de faire un tour
    dans l’assemblée de Dieu du Mans,
    22 Rue Scaron http://www.addlemans.com;
    n’aie pas peur, personne ne te fera de mal !!!
    qu’est-ce que tu attends pour te documenter ?!!!!!!!
    sois scientifique …comme moi
    (prépas au Lycée Corneille de Rouen).

  16. Comme il est agréable que vous ayez prit le temps d’apporter une réponse personnalisée à l’ensemble de vos commentateurs !
    Bien à vous.
    Guylaine.

  17. [b]Quidam,

    merci pour votre passage en toute fidélité, et pour vos compliments.

    [quote]Une question cependant me taraude : pourquoi les hommes ont-ils inventé un Dieu à l’image de l’Homme ? Ah, suis-je bête, comme Dieu n’existe pas, ils l’ont forcément créée à leur image ! [/quote]

    En effet, la question mérite d’être posée, mais sous un autre angle, pourquoi Dieu aurait-il crée les Hommes à son image? La question est à double emploi, et recèle un double sens en fin de compte. Il est vrai que si l’on se réfère aux Dieux égyptiens, les divinités avaient le corps d’un Homme et la tête d’un animal (ex : Anubis), pour autant, chez les grecs et les romains déjà, sans parler des Dieux Gaulois (pour ne citer qu’eux), la pléïade de Dieux étaient tous ressemblant à des Hommes. Pourquoi l’imaginer d’ailleurs autrement? L’Homme dans sa grande modestie s’étant toujours considéré comme le roi des animaux, et comme le garant de la vie sur Terre, pouvait-il imaginer un être tout puissant différent de sa propre image? En outre, n’est-il pas plus aisé d’imaginer un Dieu à l’image de l’Homme à partir du moment ou l’on confère à certains Hommes (les prophètes), la faculté d’avoir aperçu Dieu au travers d’un message divin?

    Cordialement

    Tom[/b]

  18. [b]Véritas,

    il est vrai en effet que cela fait un moment que sur tes conseils je dois m’y rendre. Croire en une divinité, et croire en une puissance supèrieur peut-il se rapprocher ou au contraire s’éloigner? Pour ma part, je ne crois pas en une divinité, mais je ne réfute pas l’idée d’une puissance autre, supérieure ou non. J’ai la conviction que des mondes parallèles mais pourtant confondus avec le notre sont tout à fait possible, et je me prête à croire à l’existence d’esprits nous entourant, pour autant, et bien que je crois à la « magie » dont tu parles, du fait notamment de l’apposition des mains (ce qui ressemble d’avantage au fluide d’un toucheur qu’à une intervention divine), je ne peux me mettre en phase avec l’idée d’une divinité, et encore moins avec la création divine. Cela viendrait à croire que nous sommes régis par un arbitre intemporel, seul garant de notre existence, laissant libre court à son droit de vie et de mort sur nous. Je m’y refuse.

    Tom[/b]

  19. [b]Guylaine,

    [quote]Comme il est agréable que vous ayez prit le temps d’apporter une réponse personnalisée à l’ensemble de vos commentateurs ! [/quote]

    Mais de rien, j’estime que à partir du moment ou un lecteur se donne la peine et prend le temps de laisser un commentaire, qu’il est tout à fait normal que je prenne en retour le temps d’y répondre. Je pars du principe qu’un article est une simple base amenant à un débat, à un échange d’idées. Si je me refusais à cela, comment et pourquoi écrire sur de tels sujets?

    Cordialement

    Tom[/b]

  20. « Je m’y refuse ».
    that is the question !
    Un scientifique ne peut pas d’emblée refuser une solution !
    moi, je me suis posé des question et
    [b]j’ai eu des réponses qui n’étaient pas de la « magie »
    mais ce qui est précisement écrit dans la Bible ![/b]

  21. [b]Véritas,

    c’est au travers de mes expériences personnels et des divers échanges que nous avons pu avoir toi et moi, mais aussi avec d’autres sur d’autres articles que mes convictions se sont forgées. Difficile d’accepter ou de réfuter totalement l’hypothèse d’une présence et existence divine, pour autant, et bien que j’accepte et tolère l’avis de tous, je ne suis pour ma part croyant, et encore mois adepte d’une philosophie divine. Ce qui est paradoxale, puisque je suis ouvert à l’hypothèse de monde parallèles et d’esprits nous entourant. Malgré cela, je n’arrive pas à me convaincre de cette présence divine, et cela malgré tout ce que l’on peut en dire.
    Tu le sais, je n’ai pas l’esprit étriqué, mais si il y a bien un point ou ma conviction semble faite ad vitam eternam, c’est bien celui ci, celui de l’hypothèse du présence et existence divine.

    Tom[/b]

  22. [b]Véritas,

    l’avenir seul nous le dira, et personne ne peut se gausser d’avoir la certitude de dire « jamais ». L’avenir est la seule inconnue invariable de notre destinée, et du fait, comment pouvoir connaitre d’avance ce que l’on peut croire dans quelques mois, années, etc.

    Tom[/b]

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