S’il est des inventions farfelues et inutiles, d’autres font partie de ce que l’on peut considérer comme des innovations technologiques qui peuvent aider la science, ou encore contribuer à préserver l’environnement.
C’est le cas d’une nouvelle invention qui va peut-être mettre fin au règne on ne peut plus polluant des batteries au lithium.
En effet une start-up américaine (Imprint Energy) aurait mis au point une nouvelle technologie relative aux batteries: A savoir celles au zinc.
Les avantages sont multiples, en commençant par leur coût bien moindre que les accumulateurs au lithium, leur finesse (de l’ordre de deux cheveux), leur légèreté et surtout leur totale flexibilité qui permettrait de les insérer dans n’importe quel appareil électronique, détrônant ainsi les piles "bouton". De plus en fin de vie elles sont peu polluantes.
Des prototypes qui utilisaient les techniques souples de matériaux que l’on appelle polymères, avaient déjà été mis au point, mais utilisant le lithium. Il s’agissait en fait de batteries réalisées en couches superposées (les strates), puis d’autres au milieu qui renfermaient l’électrolyte, les isolants quant à eux étaient placés sur les côtés. Enfin les dernières feuilles constituant la couverture faisaient fonction d’électrodes. Hélas, bien que fiables, ces technologies s’avéraient bien trop coûteuses pour que l’on puisse les lancer sur le marché.
Sans rentrer dans des détails techniques compliqués, on peut dire que les batteries au zinc, utilisent une électrolyte solide (permettant le processus électrique), contrairement aux autres qui employaient une électrolyte liquide, qui provoquant la formation de cristaux, empêchait leur recharge très rapidement.
La batterie au zinc présente également l’avantage, de ne pas avoir besoin d’enveloppe isolante (d’où sa finesse) contrairement à celle au lithium, car le zinc réagit très bien à l’eau et à l’air ambiant de l’air, du point de vue de l’oxydation.
Seul problème pour l’instant, les batteries au zinc ne seraient capables de délivrer que de faibles intensités de courant.
Toutefois les chercheurs d’Imprint Energy, assureraient avoir trouvé nombre d’applications pour leur invention et continue leurs recherches, qu’ils qualifient de prometteuses pour l’avenir.
Peut-être un jour prochain, verrons-nous ce type de technologie se généraliser dans le secteur de l’automobile par exemple.
[b]Certainement une technologie moins polluante, mais dont les performances ne sont pas évidentes. Je parierais plutôt sur les piles à hydrogène (ou méthane, hexane etc) qui présentent une puissance potentielle équivalente pour le moins aux carburants actuels (à moins d’une chimie transcendantale, ça m’étonnerais qu’on trouve mieux dans le genre, sauf quelques % à prix d’or) après, pour l’instant, je ne vois que l’énergie nucléaire mais le public n’en voudra pas et pour cause, à moins que …[/b]
Là en fait il s’agirait pour l’instant de petites applications, dans de petits appareils électroniques tels que des réveils par exemple, qui utilisaient jusqu’alors des piles boutons très polluantes et que l’on jetais étant donné leur taille moindre au milieu des ordures ménagères… Mais bien entendu le procédé ne peut s’étendre à l’heure actuelle à des systèmes plus gourmands en énergie.
Merci pour votre lecture [b]zelectron[/b]
Amitiés 🙂
En ce qui concerne les batteries stricto sensu, ce qui compte c’est la charge rapportée au poids (le volume n’est pas le critère qui fait débat) dans les domaines des véhicules électriques et là personne ne détient la clé du succès. Pour les « petites » applications le gâchis est énorme, je vous suis sur ce sujet, c’est intolérable!, à croire que tous les fabricants de gadgets de la planète se sont ligués pour faire des piles et batteries jetables ET polluantes y compris l’appareil où elles sont montées.
Réciproquement.