UNEDIC et chômage – INTOX/DESINTOX

 

 

 

 

 

                                                                                           Ce titre m’est inspiré par l’excellente émission 28 minutes sur Arte car dans sa rubrique "Désintox", on y trouve des explications particulièrement claires sur les informations que l’on nous véhicule, pour nous embrouiller, nous endormir.

      Les grandes chaînes préfèrent nous montrer des faits bruts, sans les analyser, c’est la facilité, mais bien entendu nous gardons le contrôle pour chercher ou approcher la vérité.

      De temps en temps, cependant, il est possible de relever des dossiers plus poussés.

      Ainsi, dans le JT de 20 heures TF1 du dimanche 21/02/2016, j’ai entendu ce que je voulais entendre de la part d’une chaîne à audience populaire :

      – la branche indemnisation du régime général de l’Unédic est excédentaire, tout simplement de 1,1 milliard en 2015.

      Il est difficile d’obtenir un véritable état des lieux des finances de cet organisme, sachant que des sujets sont cachés, tus, afin que la cuisine puisse mieux se faire entre les grands chefs.

 

      INTOX : L’Unédic est en faillite et la principale raison invoquée est le système d’indemnisation des demandeurs d’emploi (durée, montant…). Le déficit s’élèverait à 4,5 milliards en 2015.

      C’est la faillite, mais personne ne semble décidé à évoquer les vraies causes de ce gouffre.

      Il convient donc, pour procéder à la diminution de cette dette, de prévoir des mesures pérennes et drastiques, à savoir, en particulier de réduire le montant des indemnités, le temps des allocations pour chacun et pour les seniors itou (les gourmands !!!).

 

      DESINTOX : Mais voilà, le déficit de l’Unédic ne provient pas du mode d’indemnisation actuel des demandeurs d’emploi du régime général, donc de la majorité. Il faut le marteler.

      Ce n’est pas une nouveauté pour ceux qui n’acceptent pas les informations pré-digérées, mais je pense que chacun a le devoir d’aller voir derrière le miroir de l’information… "informative".

 

       Ainsi, ce qui plombe les résultats de l’Unédic, ce sont les points suivants, totalement occultés, dans la communication de masse, tant par les autorités que par les syndicats d’ailleurs. Sans doute cela serait-il politiquement incorrect !!!

      Ce qui plombe, donc :

      – C’est la prise en charge par l’assurance chômage des 3/4 des charges de Pôle Emploi et de ses 54000 agents;

      – C’est la gestion des 800 agences de ce même organisme;

      – C’est le régime exceptionnel des intermittents du spectacle (difficile de généraliser cependant), qui doivent à tout prix conserver leur statut, loin, très loin des conditions du régime général (1/4 du déficit global).

      – C’est le régime des intérimaires.

 

      Voilà quatre points qui ne sont pas évoqués dans l’explication de l’"Abysse"…sauf par quelques médias.

 

      Afin de rétablir les comptes de l’Unédic, il paraît évident de travailler sur ces quatre points, avant de sabrer ceux qui ne provoquent pas le déficit, tout en adaptant justement le statut des deux secteurs sus cités en fonction des réalités actuelles.

      Concernant Pôle Emploi, nos milliers d’énarques ne sauraient tarder à trouver des solutions…après des décennies d’errance.

      Il convient donc de cesser de vilipender ceux qui ne peuvent accéder au travail ( régime général) et de les empêcher davantage de profiter simplement des plaisirs élémentaires de la vie, de cette vie qui est si courte pour ceux qui détiennent richesse et confort et si longue pour les "rejetés".

      Alors pourquoi rajouter à la peine des demandeurs d’emploi ( les vrais, naturellement, majoritaires) et de leur famille, celle de leur faire croire qu’ils sont un boulet pour notre Pays ?

      Pourquoi leur faire croire qu’ils ont cassé le système ?

      Pourquoi pénaliser les seniors qui sont rejetés par le système, ces mêmes seniors qui, dans la politique cumulent tant de sources de profit, sans limite d’age ?

      Pourquoi ne pas remettre en cause toute l’organisation de Pôle Emploi ?

      Vous qui êtes tant critiqués (demandeurs), relevez la tête, il ne vous manque souvent que la confiance.

      Vous n’êtes pas responsables de la gestion primaire de nos milliers d’énarques qui depuis de nombreuses générations restent impuissants devant les cas concrets de la vie.

      Il est temps que des Hommes de bon sens, de bonne volonté, détachés du statut de "professionnels" de la politique, prennent en main les problématiques d’un si grand Pays que le notre.

      Les postes "cadeaux" faits aux copains et copines ne sont pas vecteurs de travail, de courage, d’implication, de décisions, de réformes profondes, d’AMBITION COLLECTIVE".

 

      Tant que la politique sera menée par des "Professionnels", d’autres préoccupations retiendront leur attention, plus particulièrement le renouvellement de leurs mandats.

      Mais d’ici là, il faut tenir bon et dénoncer toutes les INTOX avec fermeté, car vous comprenez bien que c’est vous qui allez payer, salariés et demandeurs d’emploi du régime général.

 

 

Auteur/autrice : fanchlebel

Amoureux de l'écriture - ancien cadre commercial - passionné de l'environnement (ex-directeur d'enquêtes publiques), autres passions, photographies, tir à l'arc...et puis depuis peu reprise du blog et en 2016 des Nouvelles écrites sur des sujets variés, qui paraîtront sur différents sites avec informations sur mon blog. Mes thèmes de prédilection sont : l'actualité, l'environnement, l'humour...

13 réflexions sur « UNEDIC et chômage – INTOX/DESINTOX »

  1. Avant était le plein emploi….
    Puis on nous a parlé de changement, et de ses lendemains qui devaient chanter ça c’était en 1981….
    1982, le constat est que la France du « changement » voit la délocalisation de ses usines, et le début du chômage….

    1985 = 800.000 chômeurs
    1992 = 900.000 chômeurs

    Alors depuis à chaque élection la bataille contre le chômage est dans la bouche de nos politiques.

    Le trou du chômage, les chômeurs n’y sont pour rien, puisque quand ils sont en activité, ils paient le chômage en prévision d’être un jour chômeur, et toucher leurs droits.

    Nous avons des trous partout depuis 1981, le trou de la sécu, le trou de la dette, le trou du chômage, nous sommes sans dents donc trou de bouche..
    Et on nous dit que, c’est toujours la faute à pas de chance, ou aux autres..
    Mais jamais de responsables..le fameux « c’est pas moi, mais l’autre ».

    Résultat 35 ans après, 6 millions de chômeurs, 8 millions de pauvres, des SDF (dont on ne parle même plus).

    900.000 chômeurs de plus de 50 ans…

    Pour ne plus avoir de chômeurs, il faudrait juste retrouver usines, entreprises etc….

  2. @Jacj2016

    Regarder arte plus souvent, sans doute une solution.

    Mais pour avoir regardé arte, eux aussi font des documentaires à propos de la mélasse. Mais celui là traitait le sujet de la vraie, celle qui tombe dans les WC..

    J’ai regardé jusqu’au bout ce documentaire, pour comprendre où il voulait en venir dans toute cette histoire de « il faut bien le dire de caca ».

    On nous expliquait alors, que la tomber de mélasse dans les toilettes suivant les pays européens n’était pas même, car les toilettes n’avaient pas la même forme, donc pas la même réception…

    Et oui tout un documentaire là dessus…
    A la fin on ne sait toujours pas où ils voulaient en venir, mais la mélasse devenait sans la voir très envahissante.

    C’est seulement quelques mois après, par hasard en lisant un article, que la volonté de l’Europe au tout unique rejoignait ce documentaire.
    WC unique pour tous, tombée de mélasse uniforme pour tous..

    Oui, de là à faire la conclusion que l’Europe est une grande histoire de mélasse, il n’y a qu’un pas…le pas de la chance sans doute ?

    Car c’est bien ce que l’on ne cesse de nous dire : « c’est une chance » ?
    Marcher dedans du pied gauche aussi ?

    35 ans que l’on nous tire vers le bas….pour aller vers le changement…

  3. @ zelectron

    Il faut reconnaître qu’à pôle emploi, ils font ce que leur employeur leur dit de faire…leur employeur étant, en principe l’Etat…..

    Que devant l’emploi qui joue les filles de l’air depuis 35 ans, ils ne peuvent faire de miracles.

    Agence pour l’emploi, avant ; devenu pôle emploi depuis la montée des chercheurs d’emplois….

    Tellement peu d’emplois, que l’on va même changer le code du travail…

    En fait ce sont les chômeurs, qui donnent le boulot chez pôle emploi.

    6 millions de chômeurs, et ; pôle emploi, pôle emploi….

  4. et les 230 000 offres d’emploi « Le Bon Coin » ? ça devrait leur dégager du temps pour mieux gérer, mais ce n’est pas le cas ! ;D

  5. et les 230 000 offres d’emploi « Le Bon Coin » ? ça devrait leur dégager du temps pour mieux gérer, mais ce n’est pas le cas !

    [img]http://p4.storage.canalblog.com/42/63/575462/36267915.gif[/img]

  6. Sans doute zelectron, le Bon Coin, je ne peux discuter, je n’y vais pas.

    Je sais que ça existe, mais ne connaît pas.
    D’après les dire on y trouve de tout, et n’importe quoi, alors pourquoi pas de l’emploi…

    Du temps pour gérer, tout comme gouverner c’est prévoir….

    Si le Bon Coin est une solution pour trouver de l’emploi, c’est là qu’il faut chercher.

    Mais ça fait 35 ans, que la destruction de l’emploi est lancée, lancée la délocalisation de nos usines et entreprises quand elles ne ferment pas, ou ne déposent pas le bilan…

    Alors pas dit que le Bon Coin fasse des miracles…

  7. bluesweetshoes,
    il y a même eu un reportage sur France 2 (avec une petite crise de jalousie de « Polemp ») ! ! !
    Sauf que les employeurs lisent et recrutent . . .
    il y a désormais une douzaine de concurrents qui se sont mis sur les rang.
    Si ça ce n’est pas le signe de la fin des zaricos pour le sevice fonctionnarisé de l’emploi par l’état ? ( statut « à vie » + droits héréditaires et collatéraux au sens le plus étendu y compris copinage comme dans la plupart des administrations)

  8. @zelectron

    Le « changement » triangle des Bermudes européen, tout ce qui était doit disparaître pour renaitre autrement.

    Déjà, nous le voyons ; nous avons des présidents qui n’ont plus que ce nom à porter en attendant l’ultime, celui qui sera nommé pour gouverner l’Europe (peut-être chacun leur tour) donc plus besoin d’administration telle que nous l’aurons connu. Sans doute pour cette raison, que déjà lors des départs à la retraite aucun remplacement ou presque ne se fait.
    Dans certaines Mairie on emploie même des jeunes pour faire des boulots de quelques heures, et on dit que ça fait leur argent de poche.
    En attendant ce sont des emplois perdus pour l’employé.

    Si pôle emploi ne sert plus à rien qu’à comptabiliser les chômeurs, et faire baisser le chômage au gré des radiations, le Bon Coin devient une vraie aubaine pour les chercheurs d’emploi, ainsi que pour le gouvernement qui sera allégé du poids grandissant des chômeurs, et aussi allégé de trouver le mensonge qui va bien en période d’élections concernant le retour du plein emploi…

    Au début des années 1980, déjà se déployaient des idées pour trouver un emploi. Aujourd’hui avec l’évolution du modernisme, d’autres solutions pointent leur nez.

    Et pôle emploi, devient ringard (ringard = mot à la mode dès les années 1980). Alors employés de pôle emploi à leur tour au chômage ?

    Zelectron, c’est peut-être la fin des « zaricos », mais pas seulement pour l’administration, pour tout le monde…

    Mais nous pouvons faire confiance à nos zommes politiques, ils vont en faire pousser d’autres, mais juste autrement.

    En revanche, pas dit que nos dents repoussent…..

  9. Sommes nous en passe d’avoir à affronter la tentative d’irréversibilité de l’emprise de l’état ?
    c’est le moment de rappeler la phrase de Mussolini qui cadre parfaitement avec le socialo-fascisme qui voudrait s’imposer en France :
    TOUT DANS L’ÉTAT, RIEN CONTRE L’ÉTAT, RIEN HORS DE L’ÉTAT.

    avec ses 3 à 4 millions de fonctionnaires en sur-effectifs, nous y voilà : ce sont eux qui occupent les postes productifs du marché libre en restants parfaitement improductifs (à prix d’or)

  10. Bonne question Zelectron, pour le moment le constat est que ça fait 35 ans que nous avons les mêmes politiques au gouvernement.
    Que nous avons une cohabitation constante, et si pas constante au bout du bout la politique menée est la même. Juste un mélange pour la pantalonnade, et tout continu dans ce semblant de mélange.

    Le dernier référendum, Sarko en eu cure, et depuis nous n’avons plus de référendum.
    Que si la volonté du peuple est au dégagement de nos papis en place depuis 35 ans, ceux-ci pour conserver au chaud leur fessier, afin de pouvoir continuer « leur changement », trouvent le chemin de la calculette magouilles au second tour, et sans aucune honte disent avoir gagné.

    Alors en effet zelectron la question se pose, mais sans doute bientôt la réponse, car nous sommes arrivés à leur, début de la fin.

    Mais leur changement, ils nous serinent que c’est une chance, en ce moment au salon de l’agriculture « leur chance », leur revient comme un boom rang, et pour une fois, ils sont obligés d’entendre, mais ne reculeront pas devant la mort annoncée. Europe oblige.

    35 ans que nous avons grève sur grève dans tous les secteurs..
    Les suicides se multiplient, au sujet de ceux de France Télécom un ministre avec humour disait que c’était « une mode »..
    Les agriculteurs se suicident aussi, et beaucoup d’autres….

    Mais quand on veut la fin, pour un renouveau, il faut avancer avec la machine qui a été lancée.

    Les morts ne parlent plus, les autres sous la chape de plomb savamment orchestrée ne réagissent plus, et le monde continuera de tourner dans le sens voulu.

    Nos politiques sont de passage, Mitterrand est mort, il dort tranquille, les autres feront à l’identique, mais en attendant toujours le changement, nous allons engendrer des sans dents.

    Le jour où, nous aurons compris que ça fait 35 ans que nous sommes dans ledit changement, les poules auront des dents.

    En attendant, on en est à plumer la poule sans la faire crier, mais au salon de l’agriculture, c’est l’humain qui exprime sa souffrance…

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