Un constat bien triste:Une Anémie économique, une exubérance de la finance et une énormité des risques! La communauté internationale est en échec ! Ce n’est pas moi qui le dit mais les G20 successifs. En effet, la situation mondiale n’est guère réjouissante. Sur les 3 grands thèmes du G20, la communauté internationale est en échec:
_ La coopération entre les pays : l’unité de 2008 après la chute de Lehmann and Brother’s, est bien loin. Aujourd’hui les égoïsmes et la politique interne ont repris le dessus. Heureusement on ne voit pas fleurir des barrières douanières mais la tentation est bien là ! L’esprit de coopération a bel et bien disparu !
_ Il y a aussi désaccord vis-à-vis de l’économie ! La politique économique vis-à-vis de la croissance. Il y a une fracture du monde en 2 : d’un coté les pays en excédent (Chine, Allemagne…), de l’autre de les pays endettés (Etats Unis, Grande Bretagne…). Comme les uns doivent rembourser leur dette, aujourd’hui on attend des autres qu’ils compensent en augmentant chez eux la consommation : c’est aux ménages Allemand et Chinois de soutenir la croissance mondiale. Or ce n’est pas le cas, la Chine ne consomme pas plus qu’avant ! Du cout l’économie mondiale n’a plus de moteur. On aura quand même une récession au Japon, en Espagne, en Italie et il n’est pas sur que l’Europe y échappe si on ne trouve pas vite une solution.
_ La volatilité des prix des matières premières et le rôle de la finance. Il y a peu de résultat sur ses 2 terrains. La finance n’a qu’une régulation à minima. La volatibilité est même plutôt renforcée !
En parallèle des réunions du G20 à Cannes il y a quelques semaines, il y avait un autre sommet entre les patrons et les syndicats qui ont fait peu d’échos dans la presse française embourbée dans la crise de la dette. Les grands organismes d’employeurs (B20) et les grandes organisations syndicales (L20) se sont entendus pour montrer « les problématiques d’ordres sociales ».
En effet, les patrons et les syndicats sont très inquiets de la situation de l’emploi avec l’interruption de la croissance. Ils veulent que le G20 s’intéresse à autre chose qu’aux dettes ! Les revendications communes portent sur l’emploi des jeunes qui sont « alarmants » : il faut en faire une priorité. Puis les droits fondamentaux du travail (droits des salariées…). Enfin, la protection sociale : il est dit que les employeurs comme les employés ont un intérêt à la protection sociale. D’un coté, les syndicats doivent être consultés, de l’autre, le financement de la protection sociale doit être pérenne ! Au-delà du contenu du texte de cette réunion, c’est de faite d’une certaine manière une reconnaissance d’une société civile à coté des gouvernements !
sourire chair Rui, je vois que la case blanche est revenu à droite.
So, à te lire enfin plus clairement: audace ou enlisement ?
les risques de l’audaces – isolement, inflation, dégradation patente- à chacun son refrain sans carmagnole.
Concernant l’enlisement… nous souvenons-nous que Karl Polyani, analysant la situation de l’Europe des années 30 , rappelait que « l’impasse où s’tait mis le capitalisme libéral » avait débouché dans plusieurs pays « sur une réforme de l’économie de marché réalisé au prix de l’extirpation de toutes les institutions démocratique »
Mais de quelle souveraineté populaire peuvent encore se prévaloir les décisions européennes prisent à la remorque des marché et A N ?
Si même notre bon vieux Michel (Rocard) – un brin ostracisé – s’alarme!
tout nouveau durcissement des conditions imposées au Grecs pourrait provoquer la suspension de toute démocratie dans le pays berceau même de la souveraineté du peuple, dîte: Dêmos Kràtos.
Cette triste considération vaut-elle sans doute aussi pour le Portugal et/ou l’Irlande… Qui d’autres ?
– jusqu’où ira-t-on…
…
souris:
je roque.
– correction otho_graphique à ta discrétion
mon audace a ses limites: je corrige.
sourire chair Rui, je vois que la case blanche est revenue à droite.
So, à te lire enfin plus clairement: audace ou enlisement ?
les risques de l’audace – isolement, inflation, dégradation patente – à chacun son refrain, sans carmagnole.
Concernant l’enlisement… nous souvenons-nous que Karl Polanyi, analysant la situation de l’Europe des années 30, rappelait que « l’impasse où s’était mis le capitalisme libéral » avait débouché dans plusieurs pays sur « une réforme de l’économie de marché réalisée au prix de l’extirpation de toutes les institutions démocratiques »
Mais de quelle souveraineté populaire peuvent encore se prévaloir des décisions européennes prisent à la remorque des marchés ?
Si même ce bon vieux Michel (Rocard) – un brin ostracisé – s’alarme!
Tout nouveau durcissement des conditions imposées au Grecs pourrait provoquer la suspension de toute démocratie dans ce pays berceau même de cette souveraineté du peuple dite: Dêmos Kràtos.
Cette triste considération vaut sans doute pour le Portugal et/ou l’Irlande…
Qui d’autres ?
– et jusqu’où ira-t-on…
———
Petit roque
sous rire
…