Les mains sales de Saad Hariri et du Hezbollah

Une enquête menée par des policiers français de l’OCRGDF en partenariat avec leurs homologues d’Outre Atlantique vient confirmer ce dont on se doutait déjà concernant les élites mafieuses du Liban. Comme on a plutôt tendance à ne trouver que ce que l’on cherche, ce n’est donc pas un hasard si le Hezbollah, classé organisation terroriste , se trouve dans l’oeil du cyclone.
D’après cette inédite trouvaille, le parti serait impliqué dans une vaste opération de blanchiment d’argent de la drogue en provenance de Colombie. Ecoulée en Europe, l’argent récolté permettrait de rémunérer les fournisseurs, d’acheter voitures et produits de luxe, notamment depuis la France, pour les revendre au Liban. Une partie des bénéfices servirait à renouveler l’arsenal militaire du Hezb actif dans la guerre en Syrie mais du côté prohibé par la bien-pensance.
L’histoire se corse un peu plus lorsqu’on apprend que les frères Saad et Fahd Hariri tout comme les présumés assassins de leur père feraient aussi partie des heureux bénéficiaires de ce même trafic d’argent sale. Si ces irréductibles ennemis pouvaient se trouver un autre terrain d’entente, sans doute auraient-ils aidé au déblocage de la situation politique…
Une quinzaine de personnes ont été arrêtées dans cette entreprise, toutes de nationalité libanaise d’où l’appellation, »Opération Cedar »! Alors que certains malfaiteurs sont sous les verrous, d’autres ont tout loisir de vaquer à leurs occupations sous contrôle judiciaire.
Saad Hariri qui percevait l’argent via son avocat installé à Paris, dément toutes les allégations à priori corroborées par des éléments de preuve. Cette tempête médiatique autour de cette affaire prête à sourire vu la corruption abyssale qui mine le Liban et toutes ses institutions. Rien que l’arbre qui cache la forêt !
Sans vouloir me faire « l’avocat du « diable », les hommes du Hezbollah font presque office d’enfants de choeur par rapport à tous ces Autres obnubilés par des intérêts incompatibles avec le service du Bien commun. Un scandale qui rappelle un peu les animaux malades de la peste, chez qui on n’a pas trouvé mieux que crier haro sur le baudet. Selon que vous appartiendrez au camp dit du Bien ou du Mal, la justice vous rendra blanc ou noir…