Une arme antisomnolence pour limiter les risques d’accidents.

 

Selon certaines études, la somnolence, voire l’endormissement au volant est le principal facteur d’accidents mortels sur autoroute, bien avant la vitesse et la conduite en état d’ébriété. Le réseau autoroutier Vinci situé sur plus de 4 000 km en Ile de France, dans l’ouest, le Sud et la région Paca, s’apprête à mettre en place un dispositif  pour assurer la sécurité des conducteurs.

L’Institut français du sommeil et de la vigilance révèle que près de 2,5 millions de personnes présentent des troubles diurnes pouvant aller de la simple baisse d’attention à un endormissement brutal qui peut dans certains cas mettre leur vie en danger.

 

D’autres causes peuvent aussi altérer la vigilance des conducteurs, comme la prise de médicaments, un habitacle trop chaud, le manque de sommeil accumulé, le travail en horaire décalé ou bien tout simplement le fait de prendre le volant le soir pour partir en vacances alors qu’on n’est pas habitué à le faire.

 

Les symptômes sont toujours à peu près les mêmes,  on ressent des picotements dans les yeux et dans le nez, une certaine raideur de la nuque, du dos et des bras, des fourmillements dans les jambes ou tout simplement un temps de réaction plus long dans les gestes de conduite.

 

Si vous ressentez l’un de ces symptômes, il est grand temps de vous arrêter et de vous garer dans un endroit sécurisé, de façon à vous dégourdir les jambes et à prendre une boisson froide ou chaude. L’essentiel étant de couper le rythme, et d’éviter la routine.

Pour certains conducteurs une pause toutes les deux heures en buvant un café à chaque fois reste une des techniques les plus efficaces pour limiter les risques.

 

Au printemps dernier le gouvernement dans le cadre d’un plan sécurité au volant a annoncé que dans les années à venir toutes les autoroutes seront équipées de dispositifs d’alerte sonore, grâce à des bandes rugueuses qui font trembler les pneus et secoue la voiture lorsqu’un véhicule roule dessus.

 

Autre solution, c’est de mettre une ligne blanche entre les voies de circulation et la bande d’arrêt d’urgence, bande continue qui deviendrait une barrière psychologique infranchissable pour les conducteurs. C’est ce à quoi s’engage  à faire Vinci sur son réseau routier dès l’an prochain.

 

Mais avant tout à l’approche des périodes de grandes transhumance sur les routes, restons vigilant et conduisons de façon responsable.