(Le masculin neutre sera utilisé)

 

Pendant l’enfance, il se découvre, effectue ses premières expériences.

Il a tendance à se prendre pour le centre de l’Univers, est naturellement égoïste, égocentrique. Son cerveau reptilien est en action pour l’aider à survivre.

 

Durant l’adolescence, il prend conscience de ses capacités, pouvoirs. Il amplifie ses recherches. Il peut devenir optimiste, prétentieux, présomptueux.

C’est aussi la période des rebellions contre l’éducation reçue, les normes imposées, parfois dans la violence.

Il est friand des plaisirs (gérés par le cerveau des émotions). Les réussites de ses projets le rendent heureux. Il peut atteindre le bonheur ou l’inverse en cas d’échecs répétés ou trop successifs.

 

Et la suite ? !

La phase adulte est nettement différente.

 

Certains se prolongeront en « adulescents », demeureront « jeunes » quelle que soit la longueur du séjour.

D’autres, traumatisés par un vécu trop éprouvant, fermé, seront conformistes, « vieux » (dans le mauvais sens du terme) avant l’heure.

 

Le « plaisir » est de l’ordre individuel, correspond à un moment de bien-être par comparaison à des épisodes passés sous les signes des manques et déséquilibres, apparaît par alternance

 

Les dimensions du « bonheur » sont diverses.

De même que le véritable amour pour un(e) être consiste à désirer son bonheur, le bonheur laisse entendre la communication et l’harmonie, l’effet de résonance, la communion avec le prochain, l’ensemble (mais celui-ci est de taille très variable selon la boîte mentale des données enregistrées !)

Il est aussi clair que le mode de fonctionnement de l’Univers (La sérénité qui se dégage de l’observation des étoiles par une belle nuit d’été n’est que le produit d’une apparence) n’est pas de ce type puisque tout s’entrechoque, entre en collision.

A ce niveau, plusieurs options sont possibles.

 

Les « matérialistes réalistes » seront attirés par un modus vivendi adapté à la situation.

 

-Les plus « abstraits ou néocorticaux » pourront se rapprocher d’une conduite proche de celle du héros de la saga chrétienne, comprenant que, de toutes les façons, le bonheur ne peut-être terrestre.

Ils refuseront toute compromission et préféreront suivre leur logique, ne pas tomber sous le jugement de Sartre qui démontrait rigoureusement que l’homme libre qui se rend coupable de « mauvaise foi » (sous des prétextes et dissimulations quelconques) est un lâche, un « salaud » (V. Internet par ex.).

-Dans cette optique particulière, l’argumentation permet de déduire  que tous les soi-disant adultes vivants qui ne sont pas en prison (suite à des protestations contre l’injustice) font partie de cette catégorie, à moins qu’il n’y ait plus d’injustices à combattre de par ce monde (évidemment) !

 Si la théorie de la liberté existentialiste de Sartre ne vous séduit pas, ou si vous avez le temps, n’êtes pas pressé de rejoindre le paradis ; si vous ne vous sentez pas non plus condamné comme Sisyphe à la peine de vie éternelle, peut-être rentrez-vous dans une autre grille de lecture ! 1) Soit l’h. s. défini comme un être en manque, en déséquilibre.

(Voir les ouvrages du biologiste renommé « Henri Laborit » -décédé depuis- : « Eloge de la fuite », « Biologie et structure » par ex.)

* Sans besoin, pas de réaction, action, mouvement, animation, vie !

* Il a constamment besoin de respirer, de se protéger (chaleur, etc.), de manger, dormir, etc.

 

2) Supposons que les manques et déséquilibres partiels composent les motivations qui alimentent le moteur de la vie.

*L’absence totale de motivation, donc la mise hors service de l’instinct de conservation, ne provoque-t-elle pas automatiquement par inanition le suicide ? !

*La personne qui déclare en toute « inconscience » ne « croire » en rien croit suffisamment en elle-même pour « jouer » plus ou moins efficacement « le jeu de la vie »

Selon ses capacités et frustrations, elle pariera, misera, échafaudera des tactiques, élaborera des stratégies, etc. pour « gagner », « s’en sortir », connaître la « victoire », les « honneurs », la « gloire », etc., voire « dominer » !

Et si elle parvient à ce degré du succès, si elle est prudente, elle poursuivra ses efforts pour se préserver, se mettre plus en sécurité, en dehors des dangers multiples. Elle cherchera à accumuler et conserver …

Si elle est battante, compétitive et compétitrice, elle foncera « toujours plus » (t. p.).

Dans les deux scénarios, le problème de l’ADDICTION » n’est-il pas en filigrane ? !

Serait-il salutaire de commenter plus les caractéristiques de l’espèce ? !

 3) Ces pratiques n’empruntent-elles pas plus ou moins à celles des jeux … ? !            Qu’on le veuille ou non, ne serait-il pas habile de s’en inspirer pour les approfondir ? 

** Un Jeu ne peut bien fonctionner que si cohabitent pacifiquement peu de gagnants et beaucoup de perdants liés par l’ « ESPOIR » de s’en sortir avec un peu de chance.

L’ajout qui suit n’est pas du tout obligatoire, est peu connu du public non commercial et donc non concerné. C’est le principe de Pareto ou la règle des 20% / 80%. Il n’empêche qu’il peut très bien s’appliquer dans notre cadre général : 20 % des riches ne profitent-ils pas de plus de 80 % des ressources de la planète ? !

Ce taux ne peut pas trop varier sans entraîner la perte de l’intérêt de participer, donc sans déclencher l’effondrement du jeu et son remplacement par une innovation attirante et plus sophistiquée !

Ne nous éloignons-nous pas t. p. des petites phrases élémentaires du genre :

-« Si tu travailles bien, tu réussiras » !

-« Si chacun faisait un effort, tout irait mieux » !

-« Si tout le monde était intelligent, se serait formidable » !

-Etc. !

 4) *** Ne serait- il pas évident que les préoccupations du joueur ne peuvent être de la nature de celles du créateur du jeu ? !

-Qu’est-ce qu’un « bon joueur » ? !

-Ne sont-ils pas, de toutes les façons, indispensables ? !

-Les rapports chance/ malchance, gain/perte, réussite/échec, plus intelligents/moins intelligents, etc., pourraient-ils changer radicalement si nous ne modifiions pas nos structures mentales ? !

-En réfléchissant un peu plus, la durée du séjour garde-t-elle une importance ? ! Sa longueur est-elle une bonification réelle ou factice ? !

 

Cette mise en perspective n’a-t-elle pas l’avantage ne pas entrer en contradiction avec les autres religions mais de les intégrer « positivement » ? ! L’Après- jeu ou l’Après- vie étant indépendant(e) des résultats !

 C. Q. F. D. !