Ce tableau peint sur bois a été trouvé sur la façade d’un moulin dans le Morbihan. Les années ne l’ont pas abimé, pourtant, au vu de l’état de sa peinture et du bois il n’est pas récent.
Le propriétaire va se renseigner pour essayer de dater cette peinture naïve.
Le tableau représente le moulin certainement au siècle dernier lorsqu’il était encore en activité. Depuis, le cours d’eau a été détourné pour des raisons que l’on ignore et il n’est pas facile de le faire revenir à son cours initial ; les démarches sont délicates et peu de personnes l’acceptent.
Ce n’est pas pour cela que je voulais vous parler de ce tableau.
L’histoire de ce moulin est semblable à celle d’autres habitations anciennes, il y a eu des naissances et des morts naturelles ou pas dans ces lieux. On mourrait facilement de disette, de pauvreté ou de maladie.
Ce moulin ne fait donc pas exception à la règle, plusieurs générations se sont succédées dans cette maison datant des années 1630.
Lorsque l’on regarde attentivement ce tableau, qu’on le scrute de près il y a quelque chose qui frappe. En tout cas, quelque chose m’a frappé, c’est pourquoi j’ai pris une photo et j’en ai fait un agrandissement.
Observez bien les visages des personnages : ils ont une tête de mort !!
Quelque part, ce n’est pas anormal, il y a encore quelques années, en Bretagne, dans les campagnes, on ne représentait pas les visages des personnes décédées violemment de maladie ou autre, les croyances n’allaient pas en ce sens. Ici, c’est clairement visible !! encore plus que sur mon original.
On peut donc croire que ces femmes et ces enfants représentés devant le moulin sont tous morts de mort violente à cet endroit.
De quoi donner des frissons !!
Heureusement que le temps a passé, que le moulin est depuis longtemps inhabité et que les croyances ne sont plus tout à fait les mêmes.
Toutefois, cette découverte est très intéressante, le propriétaire de ce moulin va faire des recherches pour connaitre l’âge exact du tableau et éventuellement remonter à l’époque dudit tableau.
A suivre donc…
J’en ai des frissons