On a tous des souvenirs de cinéma. Les salles obscures sont comme des refuges dans ce monde de brutes, la réalité s’y évapore pour laisser place à la fantaisie. 2012 est une année riche en anniversaires, après le centenaire du Titanic, ce sont les studios Universal Pictures qui s’apprêtent à souffler leur cent bougies.
Fondés en avril 1912 par un certain Carl Laemmle, il n’y a que pour les amateurs du 7ème art que son nom évoque encore quelque chose, sa création est devenue mondialement célèbre. Les plus grands réalisateurs ont travaillé main dans la main avec ces studios et ont pu donner le coup de manivelle avec l’appui de cette major. Les plus grands acteurs ont pu se donner la réplique grâce à leur accord. Distributeur et producteur indépendant, construisant ses décors de ses propres mains, Universal est un élément vital du paysage cinématographique américain.
Années après années, films après films, son influence a grandi et le studio a diversifié ses activités. Universal s’est mis tous les outils nécessaires sous la main pour produire des films, telle une huître sécrétant de la nacre afin de former une perle. On a tous vécu quelque chose de fort et d’inoubliable devant une œuvre signé par Universal. Si, si j’en suis convaincu, voici une liste non exhaustive de ce que l’on a pu faire grâce à ce studio :
– Assister aux premières morsures du monstre de Transylvanie dans le Dracula de Tod Browning. La même année, James Whale permet au docteur Frankestein de donner vie à sa créature. Le début d’une grande franchise avec ses dérivés familiaux. Tout comme la fameuse momie qui a remué ses bandelettes sur les pellicules de Karl Freund.
– Porter un regard intéressé aux terribles facéties de l’Homme invisible de James Whale tout comme aux transformations du Loup-garou de George Waggner, les soirs de pleine lune
– Découvrir un maître du suspens, Hitchcock. Il nous a tenus en haleine dans des thrillers haletants comme la Cinquième Colonne, l’Ombre d’un doute et Les Oiseaux.
– Suivre la mode des westerns, dans les années 1950, ainsi que les films de pirates. Sherifs et écumeurs des mers se partageaient les écrans et faisaient vivre des fabuleuses aventures aux enfants.
– Se révolter, en 1960, avec Stanley Kubrick nous livrant un péplum inoubliable, Spartacus et la rébellion des gladiateurs. Un modèle qui a fait des émules près de 40 ans plus tard.
– Déserter les plages par peur de s’y baigner après les Dents de la Mer de Spielberg
– Prendre conscience que les extra-terrestres ne sont pas des êtres ignobles animés par le seul dessein d’anéantir la Terre, qu’ils ont un cœur et ne savent pas utiliser le téléphone.
– Danser le blues avec des frères sapés en costar-cravate
– Combattre aux côtés de Schwarzenegger, épée à la main, dans le monde archaïque et baigné d’heroic-fantasy de Conan le Barbare.
– Frémir en suivant l’expédition d’un groupe de scientifiques mené par Kurt Russel en Antarctique, un huis clos frissonnant où d’étranges phénomènes se réalisent.
– Suivre l’ascension fulgurante et la descente en enfer d’un baron de la drogue avec Brian de Palma et Al Pacino.
– S’éprendre pour la carrière mouvementée d’un as du jeu et de la spéculation avec Martin Scorsese et Robert de Niro.
– Recevoir une belle claque d’humanisme grâce à des lycéens collés un samedi matin. Alors que tout semblait les séparer, ils se sont trouvé des points communs et une amitié est née.
– Voyager, par 3 fois, dans le temps grâce à Marthy Mac Fly et sa fameuse Dolorean.
– Verser une larme d’émotion devant le voyage extraordinaire d’un petit diplodocus, accompagné de ses amis, vers la Vallée des Merveilles.
– Rencontrer ces mêmes bestioles préhistoriques sur une île pas très accueillante, fruits d’expériences ratées de scientifiques voulant jouer à Dieu.
– Modifier irrémédiablement notre perception des jouets, notamment des poupées, suite à Chucky.
– Dédramatiser l’idée de la mort, seyant à merveille à Meryl Streep et Goldie Hawn, si on en croit Robert Zemeckis.
– S’adonner aux arts martiaux en assistant aux débuts du Dragon, Bruce Lee par avec une très jolie biographie où réalité à tendance à se confondre avec mysticisme.
– Etre outré et démuni face aux terribles exactions du chef de camps de concentration incarné par Ralph Fiennes, heureusement qu’un docteur Schindler était là pour apporter un souffle d’humanité à cette histoire en noir et blanc.
– Plonger dans l’esprit embrouillé et délirant de Bruce Willis où 12 singes se prenaient pour des soldats
– Devenir baba pour un cochon se convertissant en berger et apportant de la concurrence dans ce milieu trusté par les chiens
– Admirer de belles carrosseries, tunnées et bardées de néons, se lançant dans des courses urbaines et illégales, des courses rapides et furieuses.
– Envier Jim Carrey pour avoir reçu les pouvoirs de Dieu afin d’assurer son intérim pendant une période de vacances.
– Tenter de se remémorer le black-out de l’agent Bourne pour qu’il accomplisse sa revanche musclée et mortelle envers son ancien employeur, un peu trop exigeant.
Universal nous réserve bien des choses pour les années à venir, espérons du aussi bon, voire du meilleur. Pour l’instant c’est un centenaire célébré par un nouveau jingle et un nouveau logo, le 7eme, se voulant plus dans l’air du temps tout en gardant la trace d’un long héritage couvert de succès.
[b]Splendide ! ça c’est de l’écriture enthousiaste, et que de chefs-d’œuvre évoqués ! 5/5 sans hésitation.[/b]
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