«Un succès» et «une étape nouvelle».
C'est ainsi que la CGT a qualifié la journée de mobilisation des fonctionnaires ainsi que des cheminots pour les salaires et l'emploi.
«La mobilisation très forte des enseignants constitue une donnée marquante» de la journée, selon le syndicat.
la Grève:
Plus de 30% des enseignants ont débrayé jeudi, selon les chiffres définitifs du ministère.
Côté Fonction publique, quelque 22,9% des 2,5 millions agents de l'Etat étaient en grève à la mi-journée, selon les chiffres du ministère de la Fonction publique, contre 18,4% lors de leur dernière journée d'action (hors CPE) le 2 février 2006.
Une mobilisation en revanche inférieure aux 56% de grévistes en 2003 sur un sujet autrement plus sensible, la réforme des retraites.
La Poste, elle, a recensé «moins de 8% de grévistes» à la mi-journée, tandis que Sud-PTT en comptabilisait 20%.
Le mouvement ne devait toutefois pas perturber la distribution du courrier, malgré «localement la fermeture possible de petits bureaux de poste», selon la direction.
la Manifestations A Paris:
Plusieurs milliers de manifestants ont commencé à défiler en début d'après-midi depuis la gare d'Austerlitz (13e) jusqu'à Sèvres-Babylone (7e) avant de se rejoindre pour un cortège unique à 18h (80.000 participants selon les syndicats) «pour la défense du service public», démarrant, lui, Place d'Italie (13e).
Plusieurs personnalités politiques ont participé au défilé, comme les candidats à la présidentielle Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et Arlette Laguiller (Lutte ouvrière). Cécile Duflot (secrétaire nationale des Verts) et le sénateur socialiste Jean-Luc Mélenchon étaient également présents.
Celle de Marseille, entre 8.000 (police) et 20.000 (organisateurs) personnes ont défilé en présence du candidat altermondialiste à la présidentielle, José Bové.
2.600 à 4.000 personnes ont manifesté à Lyon
3.200 à 4.000 à Bordeaux
1.600 à 4.000 à Saint Etienne
1.500 à 2.000 à Clermont Ferrand
2.500 à 3.000 à Lille.
D'autres manifestations étaient organisées en province comme à Rennes, Orléans, Toulouse, Metz, Nîmes, Nantes, etc.
Six fédérations représentant plus de 80% des fonctionnaires (CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa) sont à l'origine de cette journée d'action.
Elles dénoncent notamment les 15.000 suppressions d'emploi prévues en 2007, évaluent la perte du pouvoir d'achat des fonctionnaires à 5,2% depuis 2000 et jugent «insuffisante» la hausse du point d'indice (base de calcul aux salaires) pour 2006, calquée sur l'inflation (1,5%).
Des revendications qui ont fait l'objet de plusieurs mobilisations d'ampleur comparable depuis 2005.
MARRE
des grêves ! cela suffit ! au travail !