Jorge Montes, un français d'origine uruguayenne âgé de 48 ans a été remis en liberté jeudi soir, et ce malgré sa dangerosité.

En effet, la cour reconnait elle même que cet homme doit être maintenu en détention. Elle considère que le "maintien en détention provisoire est nécessaire pour prévenir tout risque de pression sur les témoins ou les victimes" mais aussi que "la détention est l'unique moyen d'éviter tout renouvèlement des infractions, dont le risque apparait majeur au regard de la multiplicité des faits reprochés à l'intéressé".

Et pourtant, une grossière erreur va lui permettre de retrouver la liberté. Effectivement,  dans son arrêt, la cour a écrit que "par ces motifs", la cour a décidé "d'infirmer" la décision rendue deux semaines plus tôt par un juge des libertés, qui avait décidé de maintenir en détention le présumé violeur.

Et oui, alors que la cour déclare très clairement que l'homme doit à tout prix rester en détention pour le bien de tous, une erreur de 2 lettres va finalement lui permettre de retrouver la liberté.

Car le président de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris  ayant signé cet arrêt, il n'est pas possible de revenir en arrière. Ainsi un "confirme" qui se transforme en "infirme" va offrir à un présumé violeur de retrouver la liberté.

Pour l'avocat de l'une des deux victimes de l'homme, il s'agit là "d'un vrai scandale, d'une erreur gravissime". Il a même dénoncé "faute lourde du président de la chambre de l'instruction qui n'a même pas relu ce qu'il a signé".

Ainsi  Jorge Montes sera libre et ne sera soumis qu'à un simple contrôle judiciaire. Il devra remettre son passeport, pointer régulièrement à un commissariat de police, et aura pour interdiction de s'approcher de ses présumées victimes.

Il est accusé d'avoir enlevé, séquestré pendant deux semaines et violé une jeune femme en 2006, puis d'en avoir violer une autre sous la menace d'une arme blanche quelques jours plus tard. A savoir qu'il avait déjà été condamné, en 2007, à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour violences et agressions sexuelles envers sa compagne.

De plus, pour pousser le sinisme encore un peut plus loin, son avocat estime que les six jours qu'il aura passé en prison entre le rendu de l'arrêt de la cour d'appel et sa libération constituent une "détention arbitraire".

Voila en tout cas une erreur inimaginable, qui a des conséquences extrêmes…