Si vous êtes un internaute averti, vous avez probablement entendu parler de "Qwant", un nouveau moteur de recherche qui vient de voir le jour et qui a la particularité d’être français. Mais à peine sorti, une polémique se développe dans la mesure où certains pensent qu’il s’agit essentiellement d’une interface qui utilise les technologies d’autres moteurs de recherche en les présentant à sa façon.

Pour une fois qu’on avait la chance de vanter une création made in France, chacun se réjouissait de ce nouveau né qui a vu le jour le 12 février dernier  en version bêta, en 15 langues dans 35 pays.

C’est une " Start up" française, "Qwant SAS"  qui s’est lancée dans cette grande aventure technologique avec un investissement de quelques millions d’euros.

 

Ce moteur dispose de son propre index mais quand il n’a pas assez de résultat, ils complètent ses données par  des informations obtenues auprès d’autres moteurs de recherche tels que You tube, Microsoft et Bing

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Ses concepteurs justifient cela par le fait que c’est  simplement une première étape, qui correspond à  la phase de démarrage et que par la suite après la montée en puissance de ce site  l’ensemble de résultats proviendront essentiellement du travail d’indexation  de Qwant. Attendons pour voir !

 

Ce qui le différencie des autres moteurs de recherche, c’est avant tout au niveau de son affichage. Ce nouveau site affiche une page d’accueil classique, avec un logo, un champ de recherche et une liste de sujets populaires. Vous pouvez faire une recherche classique, en "live" pour les évènements en direct ou social pour les informations des réseaux sociaux et shopping pour acheter en ligne.

 

Ces concepteurs se félicitent surtout de proposer un moteur de découverte, qui permet aux internautes de les renseigner de façon exhaustive sur les marques et les annonceurs.

 

Donc pour l’instant, le constat sur ce nouveau site est assez mitigé pour les nombreux internautes et cela ne constitue pas pour l’instant  une véritable révolution technologique.

Laissons le faire ses preuves avant de juger de l intérêt de ce nouveau moteur de recherche et de voir s’il constitue vraiment une alternative française au géant du Web "Google".