La simplicité volontaire c’est pour les écolos me direz-vous. Non, c’est pour tout le monde. En fait, il n’y a pas de définition propre à la simplicité volontaire. Son concept est malléable et adaptable à chacun.
La simplicité volontaire est un mode de vie qui consiste à vivre avec moins en étant plus heureux. Le but est de se concentrer sur soi et sur ses valeurs afin de vivre en paix avec soi-même.
Ce mode de vie vise principalement à réduire la consommation et les dépenses du simpliste volontaire. Il se sort ainsi de la grosse machine qu’est la société de surconsommation dont nous faisons partie. Le simpliste volontaire se concentre sur ses besoins réels et non superficiels. Il profite de sa famille et de la nature au lieu de s’encombrer d’objets supposés mener au bonheur. Ainsi, le simpliste mène une vie en accord avec l’environnement; son mode de vie est plus écologique et surtout, plus économique.
De plus, celui qui adopte la simplicité volontaire décide de réviser ses priorités. Souvent, c’est le travail qui prend trop de place dans la vie des gens. Il faut travailler pour gagner de l’argent afin d’acheter pleins de cossins inutiles, faire plus d’argent pour avoir encore plus de cossins, et ainsi de suites… Ce mode de vie est malsain pour l’être humain. Il est prouvé que l’argent ne fait pas le bonheur. Bien souvent, il fait plus de mal que de bien. Les simplistes décident donc de faire passer leur travail après la famille, soi en faisant moins d’heures, soi en changeant de travail. Il est aussi important que son travail le rende heureux. Si vous entrez au bureau en trainant les pieds et en pensant déjà à la pause dîner tous les matins, c’est peut être parce que votre emploi ne vous convient pas. Peut-être vaudrait-t-il mieux penser à votre bonheur avant vos intérêts financiers.
La simplicité est un mode de vie qui est ajustable à chacun, chacun le conçoit selon ses besoins et ses priorités. Nous sommes tous capables de faire quelques efforts en ce sens pour changer notre mode de vie. Si moi, une étudiante de 19 ans, je suis capable de faire des sacrifices pour une société meilleure, vous êtes tous capables d’en faire autant.
Possible Caro… Et alors, toute l’économie coulerait… Car oui, nous achetons beaucoup de superflu… Mais bon, vous êtes très jeune… Peut-être n’êtes vous pas encore « embrigadée » dans cette société de consommation qui nous enchaîne…Et dont il est difficile de se libérer…
Et puis, tout changer… Euh, oui, mais il y a des gens qui ne peuvent démissionner car ils ont une famille à nourrir et la peur de…
J’ai honte, je ne connaissais pas le mot cossin. Han, et en plus, je l’avoue publiquement… 🙂
Merci en tous cas de votre élan de fraicheur! Si tout le monde pouvait revenir à une vie plus « simple »…
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« Ton arrière-arrière-grand-père a vécu la grosse misère
Ton arrière-grand-père, il ramassait les cennes noires
Et pis ton grand-père – miracle ! – est devenu millionnaire
Ton père en a hérité, il l’a tout mis dans ses RÉERs
Et pis toi, p’tite jeunesse, tu dois ton cul au ministère
Pas moyen d’avoir un prêt dans une institution bancaire
Pour calmer tes envies de hold-uper la caissière
Tu lis des livres qui parlent de simplicité volontaire »
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Caro, tu dois être étudiante et donc ne pas avoir beaucoup de revenus. La choix de la vie simplifiée est donc une necessité. Je ne gagne pas beaucoup d’argent, et comme tout le monde les factures tombent et il faut bien manger.
Ce que tu décris, c’est une philosophie de vie que l’on adopte dans certaines contrées très éloignées, comme le Tibet. Là, c’est un vrai choix de vie, les membres bouddhistes se rasent la tête et se rapprochent du spirituel pour se défaire du matériel et de tout ce qui entrave la quête du bien être. Si l’on avait ne serait-ce que le choix de se dire « je veux retourner aux vraies valeurs » sans penser à tout l’argent qu’on nous ponctionne , ce serait merveilleux!! pour le moment nous cherchons à arrondir un peu nos fins de mois….
Belle uthopie en tous les cas
Ce serait bien, en effet. Mais les étudiants sont des rêveurs. J’en connais qui ont la même vision que toi. Mais le monde du travail ne laisse pas la place à un mode de vie simple. La société non-plus. Tu redescendras vite sur Terre.
Moi aussi j’ai voulu faire passer mon travail après ma famille, aujourd’hui je suis en surendettement…. Mais c’est bien d’avoir de l’espoir. Profites-en aujourd’hui car demain…..
On peut toujours rêver, cela ne fait pas de mal ! Mais il y a aussi une réalité toute simple, ne serait-ce que survenir à ses besoins, manger, dormir à l’abri, s’occuper de sa famille, aller en vacance, s’acheter une maison, une auto, un vélo, et que sais-je encore… Mais voilà, cela ne se fait pas en rêvant, surtout si l’on a des responsabilités familiales. Ou alors, se faire ermite et avoir une vie spartiate et compter sur les autres pour s’alimenter, se vêtir, s’abriter… Il a aussi SDF, mais c’est encore plus dure qu’on ne le croit….
Ah la jeunesse et sa vision idyllique ! Vous êtes mure pour entrer dans un parti politique plein d’idéologie !
Caro, ne soit pas blessée par ce que l’on te dit, on le vit au quotidien, et ce qui nous tient debout , c’est vraiment le fait de pouvoir s’exprimer sur une plate forme comme celle ci. Je suis hotesse de caisse et j’ai fait cinq ans de droit tout en sortant major de ma promo.N’oublie jamais tes uthopies, elles te bercent, te transportent, et tu auras peut être plus de chance que nous!!! Continue à écrire , essaye toi aux romans et aux recueils si c’est ton truc, moi je voulais faire dans l’huma et j’ai déchanté… Mais je me greffe à mes principes. Bichette toute jeune, on a peut être besoin de toutes les voix de ton âge alors lâche pas prise, même si certains seront toujours là pour te ramener à la réalité!!! c’est notre rôle aussi!!!!BIENVENUE!!!