Un jour de campagne sans…

 

 

Un oublié de mai…


 

 

        Un premier coup d’œil du premier mai… 

 

 

 

Journée fériée chargée.

 

Beau temps sur la région parisienne. A ne pas savoir où aller. L’Opéra Garnier en matinée, au Trocadéro à l’heure du café et finir à la Bastille pour l’apéro du soir ? Ou bien attendre les 20 h pour se faire une idée. Les chaînes d’info en continu étant là pour satisfaire les plus pressés.

 

Finalement je me suis contenté du petit écran, avec ou sans son, les textes étant superflus.

 

Jusqu’à ce que je m’interroge. Manquait quelque chose dans les images bariolées que les cortèges et rassemblements nous offraient. Pas immédiat de trouver quoi. D’habitude, on cherche l’intrus. La surprise indiscrète d’une caméra goguenarde. Mais non, c’était autre chose.

 

A l’Opéra, la foule ordinaire des militants agitant des drapeaux tricolores. Au Trocadéro, une marée bleu blanc rouge. Et en route vers la Bastille, des ballons colorés, banderoles et drapeaux de tous les syndicats.

 

Mais, c’est bien sûr ! La France venait de fermer ses frontières. C’était un 1° mai, à nous, rien qu’à nous. D’ailleurs des déclarations les mentionnaient… On est chez nous, scandait-on ici. La Patrie, la Nation avaient leurs supporters qui brandissaient nos trois couleurs sans arrêt.

 

Mais le drapeau qui décorait, à l’Elysée, les déclarations présidentielles était invisible. Je venais de m’apercevoir que l’Europe était devenue imaginaire. Pourtant nous lui appartenions il y a encore peu. On parlait de Merkozy. Cameron soutenait notre Président ! En cette fin de campagne, on la quittait résolument. Elle n’avait plus sa place dans nos foules soudain tristement nombrilistes. Pour un peu, on allait ressortir nos vieux francs.

 

Peut-être les discours ont-ils rectifié cette absence ? Il faudrait avoir tout entendu. Mais le cœur n’y était pas. La tête non plus.

Que ce fut l’affaire des décennies précédentes ne méritait aucun égard. Les douaniers allaient revenir, les bureaux de change aussi et les tracasseries y afférant encore davantage.

 

Rassemblement autour du futur président ou conseil de tribus se protégeant du mondialisme ? Etrange ! Et sus aux étrangers qui nous croquent nos assistances !

 

C’était : une journée en Gaule. D’ailleurs N S finit son discours en citant de Gaulle.

Une réflexion sur « Un jour de campagne sans… »

  1. [b]Très juste Jacques, cet oubli n’est pas normal, il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ?[/b]

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