Lorsque vous mangez un steak, une cuisse de poulet ou même un oeuf, vous n'imaginez pas que, souvent, l'animal dont provient cet aliment a subi de grâves maltraitances. La PMAF, association de protection des animaux de la ferme vient enfin d'acquérir une ferme pour accueillir des animaux qu'on a pu soustraire à des traitements inhumains. La ferme de 44 hectares se situe en Lorraine, dans une toute petite commune. Après des travaux indispensables, la PMAF pourra enfin accueillir de nombreux animaux d'élevage victimes de vértables tortures. Graves maltraitances malheureusement souvent estimées comme "normales" quand il s'agit d'élevage et de production intensifs comme les vaches laitières ou les poules pondeuses.

L'association Protection Mondiale des Animaux de la Ferme vient d'enfin réaliser son rêve : une ferme pour les animaux qui ont été maltraités. 

L'élevage intensif confine les animaux, volailles, cochons ou veaux par exemple, dans des espaces si étroits qu'ils ne peuvent se mouvoir et subissent des blessures et mutilations affreuses. Dans des fermes plus modestes, certains animaux sont battus ou gravement négligés par leurs propriétaires. Des traitements inimaginables sont infligés à nombre de ceux pour qui nous devrions avoir un minimum de respect puisque nous les exploitons pour nous nourrir.

Depuis des années, la PMAF collecte des fonds pour enfin ouvrir cette ferme et recueillir un certain nombres d'animaux maltraités afin qu'ils terminent leur vie paisiblement.

L'association vient d'acquérir une propriété isolée de 44 hectares qui porte actuellement le nom de la Hardonnerie et est située sur la petite Commune de Vauquois (26 habitants), au Nord-Ouest du département de la Meuse, à la frontière de l’Argonne et de la Woëvre, à 35 km à l’Ouest de Verdun et à environ 200 km de Paris.

De lourds travaux sont encore à faire, clôture des 44 hectares, aménagements des locaux pour les animaux, avant de pouvoir accueillir les premiers pensionnaires.

La ferme aura, en plus de ce rôle salvateur, un rôle éducatif pour le grand public. La ferme se situant non loin de deux sites touristiques (la Butte de Vauquois, classé Monument Historique de la guerre de 1914-1918 et Varennes ou a été arrêté Louis XVI), la PMAF pense récupérer une partie de leurs visiteurs. Le public ignore encore trop souvent le sort réservé aux animaux en général et à ceux élevés pour leur consommation en particulier.

Ceux qui préfèrent garder les yeux fermés sur ces maltraitances ont le raisonnement suivant :
– Il y a tant de gens malheureux, aider les gens est plus important qu'aider les animaux.

Mais heureusement que nombre de personnes comprennent que l'un ne va pas sans l'autre. Aider les animaux et les respecter n'est pas l'apanage de ceux qui laissent les humains de côté. Ce sont souvent les mêmes personnes qui se soucient à la fois du bien-être de l'humain et de celui de l'animal.

Tant de petits gestes, tant de lois simples pourraient améliorer la vie de ces êtres dont le passage sur terre n'est destiné qu'à satisfaire les besoins et les plaisirs de l'homme. Est-il si difficile de se dire que, en retour des services que la gente animale nous rend en se sacrifiant pour nos estomacs et nos loisirs, on doit leur offrir une vie décente et une mise à mort sans souffrance?

Les lois européennes évoluent heureusement et sont en train de protéger de plus en plus les animaux d'élevage. Mais ces lois ne sont pas toujours respectées malgré les actions des associations et des forces de l'ordre.

Allez faire un tour sur le site de la PMAF, un site très informatif et jamais agressif. On se doit de connaître d'où vient ce qu'on a dans son assiette et le parcours subi depuis l'origine jusqu'à la destination finale.