C’est une immense découverte que viennent de faire les scientifiques Russes, après plus de vingt ans d’exploration sous l’épaisse couche de glace de l’Antarctique, ils ont atteint à plus de 3 700 m de profondeur la surface d’un lac enfoui près du pôle sud.

Pour arriver à cette fabuleuse découverte d’une ampleur mondiale, ils ont dû forer la forte épaisseur de glace, dans un contexte polaire vie extrême, où les conditions de travail sont vraiment très difficiles.

Cette gigantesque nappe souterraine de 250 km de long  sur 50 km de large et de 670 m de profondeur a été baptisée le lac Vostok, en référence au nom de la station de forage qui se trouve en surface.

Ce lac Vostok découvert par hasard avec un forage d’une profondeur exceptionnelle est l’une des quelques 400 nappes souterraines que comporte l’Antarctique.

C’est un lac unique d’eau pure,  qui pourrait contenir des richesses écologiques très importantes en raison de la qualité de son écosystème. Si la vie existe dans ce lac, elle est probablement unique et son exploration permettrait  de voir comment des organismes peuvent survivre dans des conditions extrêmes.

Mais l’objectif des Russes, qui ont mené cette exploitation industrielle est surtout de découvrir les ressources naturelles et minérales dont regorge l’Antarctique, et surtout d’explorer les multiples gisements d’or, d’argent, de cuivre, de fer, de charbon et de pétrole qui risquent de s’y trouver.

Mais compte tenu des investissements nécessaires pour mettre en place une telle exploitation, cela reste encore à ce jour très utopique.

Pour l’heure cette découverte scientifique majeure est avant tout un événement sans précédent salué par la plupart des scientifiques de la planète, excepté ceux qui disent que pour arriver à un tel exploit les Russes ont été obligés d’utiliser du kérosène qui a obligatoirement provoquer des pollutions sur ce continent protégé par de nombreux traités.