Aujourd’hui, je suis écœurée… et quand je suis écœurée, je ne peux me soulager qu’en prenant la plume.
A l’heure qu’il est, un petit garçon de 10 ans est allongé sur un lit d’hôpital, dans le coma. Il est entouré par ses parents, des parents désespérés, comme on peut l’imaginer.
Il y a une semaine, ce petit garçon, à 23 heures, tombait du balcon de son immeuble. Une chute de 3 étages… Évènement dramatique, mais malheureusement prévisible.
Non, ce n’est pas un enfant qui a voulu se suicider. Non, ce n’est pas un drame de violence familiale.
C’est un drame consécutif de la lourdeur administrative, de la discrimination au handicap, du manque de moyens des structures spécialisées.
J’avais malheureusement prédit ce drame, en espérant de toute mon âme que jamais cela n’arriverait. J’avais avec une collègue tenté de l’éviter, mais face aux institutions, nous sommes toutes petites, pour ne pas dire insignifiantes. J’avais pris ma plume, pour notifier que cet enfant et cette famille était à bout de souffle, et avait un besoin urgent d’une prise en charge, sans quoi un drame arrivait. On m’a entendu…. pour à nouveau faire une pirouette et abandonner.
Je suis écœurée qu’un enfant handicapé soit abandonné par les structures qui devraient mettre tout en œuvre pour l’aider. L’école a pris cet enfant jusqu’à ses 6 ans, dans une scolarité aménagée, réduite. Mais à ces 6 ans, les troubles du comportement de cet enfant sont tels, qu’une notification de la MDPH l’oriente dans un établissement sanitaire. 15 jours passés dans cet établissement, l’équipe se rend compte qu’elle est insuffisante et non adaptée aux troubles de l’enfant. Il rentre donc chez lui, et cela fait 4 ans que cela dure.
4 ans que les parents tentent de comprendre pourquoi leur enfant est différent. 4 ans qu’ils l’emmènent faire divers examens chez des spécialistes, 4 ans qu’ils tentent des prises en charge en centre de jour sans succès, 4 ans qu’ils essayent des traitements. 4 ans qu’ils surveillent 24h/24 cet enfant agité, qui physiquement va bien, grandit, devient un beau garçon de 10 ans.
Et puis, 1 seconde d’inattention a suffit pour qu’il saute, qu’il plonge dans le vide sans en connaitre les conséquences. Et voilà un enfant dans le coma, et des parents remplis de culpabilité car ils ont lâché des yeux leur enfant 1 seconde…
Alors je trouve ça dramatique. Je suis écœurée, en colère, triste. Tout se mélange dans ma tête, du premier jour où j’ai vu cette maman désespérée et cet enfant plus qu’agité, à la dernière fois où j’ai échangé avec le médecin neurologue, aussi désemparé que moi.
Parce que la réalité est là. Si on habite un département loin de tout, dépourvu de structures adaptées, si on ne maitrise pas assez la langue française pour pouvoir se battre becs et ongles, et bien on est abandonné.
Là où les beaux discours expliquent le droit à…, ailleurs, la réalité est toute autre, malgré un nombre de démarches incalculable.
J’espère de tout cœur que ce jeune garçon va sortir du coma sans séquelles et que ce dramatique accident va servir les parents dans le sens d’une prise en charge de leur enfant. Mais il est horrible de devoir en arriver là….
C’est en effet difficile à comprendre ! 🙁
un drame, un malheur dans une famille qui pourtant à tout fait, je souhaite de tout coeur que ce petit garçon s’en sorte et qu’enfin une prise en charge adaptée soit mise en place, malheureusement ce genre d’exemple n’est pas unique… Au lieu de dépenser des millions que dis je des milliards dans des choses tout aussi futiles qu’inutiles, il faudrait plus de fonds consacrés aux enfants souffrant de handicape…
Votre témoignage est très émouvant, je puis vous assurer avoir la larme à l’oeil puisque j’ai travaillé en tant qu’AVS auprès d’un élève souffrant des mêmes symptômes et que pour ce petit à l’heure d’aujourd’hui, soit trois ans après, pas grand chose n’a évolué pour aider sa famille et lui… tout simplement rageant!
[b]Merci Fata pour ce témoignage.
Je partage sur facebook immédiatement
SOPHY[/b]
…
bonsoir,
Il est un phénomène persistant, dans chaque unité psychiatrique, il est constaté qu’ils sont les parents pauvres de la médecine et ont les plus petits moyens pour subsiter. Cela fait près de dix ans que j’ai l’occasion de fréquenter ce milieu. Peut-être l’explication vient de là, mais je n’arrive pas à comprendre que l’on ne puisse trouver au minimum un moyen médicamenteux pour apaiser les troubles du comportement de cet enfant. Mon seul souhait est que son état au sortir du coma ne soit pas amplifié. Une pensée particulière pour sa famille, beaucoup de courage pour affronter le futur. Il faut qu’ils conservent une pensée positive. Cela peut leur paraitre abberant à cette heure. C’est souvent avec le temps que l’on comprend ce que je viens de leur souhaiter. La douleur d’un enfant est ma plus grande souffrance dans ce monde…
Bonsoir
Tout comme Sarif j’ai été AVS durant quelques années et je confirme que nous sommes écoutées mais d’une oreille sourde ! Il faut lire des messages comme le votre pour comprendre toute l’urgence qu’il y a pour que les aides, les prises en charge arrivent avant les drames. « [i][b]ce genre d’exemple n’est pas unique[/b][/i] » précise Sarif dans son commentaire. Je vais peut-être vous paraître révolutionnaire en vous disant que j’en ai vraiment ras le pompon de constater que nos chers politiciens utilisent ces arguments de « je ferai tout pour les gens présentant des handicap, je ferai qu’ils ont accès aux écoles comme n’importe quel autre enfant… » Je vous en passe car cela me donne la nausée, rien que de l’écrire ! Arguments qui ne sont que des paroles. J’entends même Dalida, de la haut leurs chanter « [i][b]Encore des mots toujours des mots, les mêmes mots […]Rien que des mots […] [/b][/i] » Cela me donne envie d’hurler car mise à part faire pleurer dans les chaumières et passer pour les bons samaritains présidentiel, franchement sur le terrain c’est du « [i]foutage de gu****[/i] » ! La bonne phrase, toujours la même quand on tente, nous les professionnels confrontés à ses réalités est [b] »[i]le budget est bouclé pour cette année[/i] » [/b] ou encore « [b][i]c’est vrai tu as raison, il faudrait que les choses bougent, mais comprends bien que ce n’est pas moi qui mène la barque[/i][/b] ». Vous l’aurez compris c’est l’impasse. Chacun comprend l’urgence mais personne ne réagit ou ne peut pas réagir seule sans l’aide des dirigeants de l’établissement.
[u][b]
L’impasse totale je vous le dit ![/b][/u]
suite (commentaire trop long)
Tout comme vous tous, j’espère que cet enfant sort du sommeil qu’est le sien aujourd’hui, que sa famille comme le dit Ecriveuse conserve une pensée positive car j’en fais souvent l’éloge dans mes articles. Si toutefois il s’avère humainement possible dans une souffrance telle qu’est la leur aujourd’hui. Avec le temps, cela le sera surement.
Fata, nous avions pas encore eu l’occasion de parler toutes les deux et je regrette que cela soit dans de telles circonstances que nos chemins se croisent. Ton témoignage est bouleversant et je souhaite qu’il a réussi à apaiser quelque peu ta colère. Je me réjouis de lire que des femmes comme toi crie, hurle, se batte au quotidien pour défendre ce que j’appelle dans ma page de profil : [i]les oubliés de la vie. [/i]
Ecriveuse si l’article de Fata m’a ému …ta dernière phrase de coeur dans ton commentaire m’a tout autant ému…
Cet article mérite d’être lu et relu et surtout compris. Je VEUX qu’ils soit lu par ceux qui ne prennent pas la peine de trop bouger pour venir en aide à ses familles en détresseS.
Que cet article soit une prise de conscience collective !
[b]Que cet article devienne une lettre témoignant notre soutien dans le même esprit que les pétitions en témoignent pour des causes diverses.[/b]
Tout comme Sophy je partage ce lien sur ma page FB en caressant l’espoir qu’un jour… peut-être il fera évoluer les choses.
Merci à vous
Chrystèle qui s’excuse d’emblée si le vous n’a pas été respecté dans ce commentaire mais quand j’écris révoltée les mots sortent sans plus rien calculer si ce n’est que ma colère !
Ta colère est juste et fondée !
Quelques exemples : « Les Papillons Blancs » : Association créée par des parents pour leurs enfants, Perce Neige, association créée par un parent, l’Amendment Creton (qui permet la prise en charge en institut d’adulte handicapé, n’est pas si vieux que ça, En tout cas toujours due à la base aux combat de quelqu’un de non politique…. Et ce pour ne citer que ceux qui me passent par la tête de bonne heure ce dimanche.
Le personnel des structures ou des administrations concernées bossent et même bossent dur ! Le problème est effectivement dans le nombre d’encadrants et de structures pour l’enfance et l’adolescence qui est déjà bien bas et qui tend (j’ai envie de parlé au passé), à diminuer, ou a ne jamais être entretenues et au final abandonnées.
J’ai commencé ma « carrière » en IMP et IME et ensuite me suis dirigé vers l’éducation scolaire. Et je peu dire que ce problème concerne l’ensemble du monde Educatif !
Citons le ce truc qui gratte : L’Argent.
J’ai simplement envie de dire que : OUI il y a la crise, OUI il y a la Dette, Oui il y a le Chômage (thème récurant de nos chers politiciens), mais je dis aussi : NON il n’y a pas tant d’insécurité que cela et la psychose entretenue n’a pour effet que de la renforcer et d’ajouter de la méfiance à tous les niveaux et de diviser.
Ce n’est pas tant de « Policiers » ou de « Militaires » que nous avons besoin, et je sais que les budgets sont serrés, Mais si une partie de l’argent dépensé là pouvait être déplacé sur le poste de l’encadrement Educatif, ce serait déjà un bon début. Construire une nouvelle prison c’est bien, mais aider les personnes en Amont pour qu’elle n’y aille jamais, il me semble que c’est mieux.
Désolé j’ai élargit un peu le débat. Je partage ta peine et tu sais où t’adresser si tu as besoin. Courage à Toi, A sa Famille et à lui même !
Bonjour à toutes,
merci Ying Yang, guylaine, Sophy, Ecriveuse, et Zenetlibre,pour vos commentaires engagés.
Mon but dans cet article n’est pas qu’il soit partagé ci et là sur Facebook. Je ne pense pas que la famille serait pour ce genre de publicité à l’heure actuelle ((même si je respecte l’anonymat).
Mon but est de me soulager (but bien égoïste n’est-ce pas !!), mais aussi bien sur de partager avec la communauté de C4N avec qui je partage maintenant depuis pas mal d’années mes états d’âmes et mes difficultés professionnelles.
Ici je me sens « chez moi », et voilà pourquoi j’y vide mon sac.
Je suis d’ailleurs heureuse de lire de telles réactions qui prouvent que je ne suis pas la seule à ne pas supporter de tels drames et de telles injustices administratives.
Par ailleurs, un peu de positif: je vis aussi heureusement des situations où tout se passe bien et où cela s’arrange… et de celle-ci aussi je parle et je témoigne.
Merci pour vos vœux de rétablissement à ce jeune garçon et à sa famille, j’espère que cela leur portera chance…
Et merci de me lire, et à C4N de me laisser ici écrire mes blessures quotidiennes.
Ecriveuse, je suis d’accord avec vous… nous manquons cruellement de moyens dans le domaine de la psychiatrie, et là aussi c’est dramatique.
Zenetlibre, je ne comprends pas pourquoi parfois cela coince, pourquoi parfois cela bloque à tel ou tel moment.
Je ne sais pas si la politique a avoir dans certaines situations dramatiques. Je vous avoue ne pas être experte en la matière: je suis trop près du terrain pour me plonger dans les grands discours qui me semblent tellement loin de la réalité, tellement abstraits.
J’ai parfois envie que les choses évoluent plus vite qu’elles ne le peuvent, mais avec l’expérience, je me rends compte parfois que ce n’est pas possible. Par contre, quand ce serait possible et que je ne comprends pas pourquoi cela n’avance pas, je deviens révoltée. Je pense que dans cette situation particulière, c’était le cas.
La police parisienne a fait une macabre découverte assez étonnante mardi soir dans un appartement du Ve arrondissement de la capitale française, nous relate Le Parisien. Les policiers y ont constaté que sous des vêtements de vieille dame gisait le corps d’un homme de 49 ans, le fils de la locataire.
Selon les premiers éléments de l’enquête, [u]il apparaît que l’homme, handicapé mental, se serait laissé mourir dans les vêtements de sa mère, une septuagénaire décédée en novembre 2011.[/u] A côté du corps décharné du fils -sa mort daterait de plusieurs mois- les enquêteurs ont retrouvé le certificat de décès de la mère, une dame assez discrète dans le quartier.
« La date de la mort, le lieu, la physionomie du cadavre: tout indiquait qu’il s’agissait bien du corps de cette vieille dame », a soufflé au Parisien une source judiciaire. Les policiers n’ont en effet pas immédiatement remarqué qu’il s’agissait du corps du fils qui gisait sur le sol de l’appartement. Ce n’est qu’en interrogeant la propriétaire des lieux qu’ils ont eu la surprise d’apprendre qu’il ne pouvait pas s’agir de la vieille dame. La propriétaire ayant personnellement assisté aux funérailles de cette dernière.
Les enquêteurs ont également appris de cette même source que le fils, connu des services sociaux, vivait avec sa mère et ne sortait que rarement de chez lui, en particulier depuis la mort de sa mère. Une enquête sur les causes de sa mort est toujours en cours. Une autopsie du corps doit aussi encore être pratiquée.
[quote] Parce que la réalité est là. Si on habite un département loin de tout, dépourvu de structures adaptées, si on ne maitrise pas assez la langue française pour pouvoir se battre becs et ongles, [b]et bien on est abandonné.[/b]
Là où les beaux discours expliquent le droit à…, ailleurs, la réalité est toute autre, malgré un nombre de démarches incalculable[/quote]
J’ai constaté la même chose,travaillant en psychiatrie,les personnes qui n’ont pas de relations sont souvent abandonnés et se laissent dépasser par les événements!
Bonjour
Tristes conséquences d’une situation sociale et sociétale bien présente ou tout le monde comprends mais ou plus personne de peut faire ou intervenir.
Nous vivons tous cela chaque jour aux niveaux des constats fait en sortant des diverses adimintrations désormais ou les réglements aplliquent tout sans aucune approche d’humanisme, ne répondant plus qu’à des critères comptables. Même dans les administrations privées ou vous êtes les clients payeurs vous n’avez plus une oreille qui vous écoute et ou le mot service à été remplacé par conseillé « pour la Sté » et non pour le bien des clients.
Mais combien de gens attristés par ces réactions et cet immobilisme sont eux aussi au sein de leur propre entreprise des éléments uniquement « constatant » de ces situations et ne pouvant vraiment répondre avec des solutions au gens en face d’eux ?
PH
Zenetlibre, je constate que nous avons bien des points en communs et cela me fait bien plaisir! Fata, en ce qui concerne le partage sur facebook, il est je le pense nécessaire que votre article soit lu par le plus grand nombre, car il ne faut pas se leurrrer, un nombre considérable de personnes utilise ce site alors si cela peut éveiller les consciences et ainsi faire bouger un peu les choses, je pense que ce serait bon… Et les familles qui se trouvent dans ce cas vont peut être enfin se sentir soutenues…. Car dans bien des cas elles baissent les bras se sentant abandonnées dans les méandres de l’administration et autres…
une goutte d’eau plus une autre et peut être arriverons nous a une déferlante vague, l’espoir est toujours permis!
Bonsoir
Sarif Guylaine a dit :
« [i][b]Fata, en ce qui concerne le partage sur facebook, il est je le pense nécessaire que votre article soit lu par le plus grand nombre, car il ne faut pas se leurrrer, un nombre considérable de personnes utilise ce site alors si cela peut éveiller les consciences et ainsi faire bouger un peu les choses, je pense que ce serait bon…[/b][/i] »
Et comment ! Complètement d’accord (oui guylaine nous avons en enfin pas mal de points de vue en commun ;D) Pour preuve si vous me permettez de faire un copié/collé, l’un des administrateur d’un annuaire de référencement que je côtoie depuis un moment a réagit suite à mon lien partagé de votre article sur ma page FB.
Je cite :
Web Blogswizz a dit :
« [b][i]l’administration reste de la paperasse, on décide de la vie d’enfants, d’adultes sur du papier sans prendre en compte la réalité telle qu’elle est vécue sur le terrain! pffff c’est désolant![/i][/b] » Un clic sur le bouton « j’aime » fait que cet article est désormais visible par un grand nombre de personnes liées à cet annuaire de référencement. Je me suis empressée de lui signifier ma gratitude en lui écrivant ceci en MP :
[b][i] »bonjour
Je me permets de vous écrire afin de vous remercier très sincèrement de votre message sur mon lien C4N récemment partagé sur ma page. Le fait que vous avez de plus cliqué sur le bouton « J’aime » va faire connaitre cet article de mobilisation sur un sujet que se veut alarmant et aussi faire découvrir C4N à votre large public bénéficiant de votre annuaire de référencement. Depuis, le début j’ai toujours apprécié vos implications sur des sujets écrits avec justesse comme c’est le cas présent avec l’article de Fata, reporter de chez C4N.
Je vais me permettre de vous mentionnez dans un commentaire sous l’article en question. Merci beaucoup. Chrystèle TRUEBA » [/i][/b]
C’est une bonne chose et je m’en réjouis !!
Où encore, ici même un ami de ma vie réel, éducateur de l’éducation nationale vient d’écrire un commentaire sous le pseudo Suricate et cela me fait réellement plaisir à juste titre !
Bonne soirée
Chrystèle TRUEBA
bonne soirée
Merci Libertinus pour votre partage.
Je trouve toujours très désolant la solitude de certaines personnes…
Phillipus, je suis aussi d’accord avec votre commentaire. L’administration est d’une lourdeur effarante. Il fait parfois mettre une energie sans nom pour obtenir ce qui est pourtant un droit. Cela fait partie de ma profession: l’accès aux droit, et je peux vous assurer que je ne m’ennuie pas !
Zenethlibre, le commentaire de réaction sur votre mur dit vrai, ayant moi-même fait partie pendant un moment d’équipes administratives, les personnes concernées ne sont que des numéros, des dossiers. Il est difficile de se rendre compte de la réalité quand on décide sur du papier, et sans rencontrer les personnes.
@Fata
Bonjour
En lisant le mot espoir je voudrais seulement dire ceci…
« L’espoir, c’est ce que l’on ne fait pas aujourd’hui et que l’on ne fera pas plus demain ». Ph
En clair de l’attente. Que ce soit sur le plan de ce récit ou globalement, nous voyons bien ou dérive de plus en plus notre société, dans tous les secteurs la finalité reste l’argent qu’il faut encore garder comme petit dieu pensant que seul l’économie et la spéculation pourraient encore relever le monde alors que nous sommes bien, dans une désagrégation complète de toutes nos bases collectives. Qui pensent sérieusement qu’avec les mêmes principes destructeurs qui persistent l’on puisse relever ce qu’ils détruisent ?
La crise de 2008 n’a rien changé malgré les prises de positions annoncées politiquement comme lors ds élections diverses, tout le monde sait désormais que notre base mondiale ne peut pas répondre à tous mais qu’à des comptables, et les peuples sont eux-mêmes prisonniers de ce système malgré la concience de la chose. Chacun veut encore assurer une fiche de paie ou le minimum vital mensuel tout en sachant bien que les lendemains vont s’annoncer encore pire qu’aujourd’hui. Et l’on ne dit pas encore tout publiquement, la réalité en totale transparence ferait que nous aurions des conflits civils plus rapidement dans toutes nos rues. Ce qui commence déja ailleurs.
PH
ps/ Je ne suis pas un pessimiste pour autant mais bien un optimiste à trés long terme. Quand un mur est mal pensé, à un moment il tombe « par lui-même ».
Bonjour fata,
Lorsque nous sommes différents des autres personnes, on nous abandonne malgré de nombreuses démarches effectuées et je ne trouve pas sa normale. On nous promet des choses mais rien est fait.
J’espère que ce petit garçon va se rétablir.
Je trouve votre démarche zenetlibre vraiment bien de ce fait l’article sera lu pas beaucoup de personne! Je me réjouis vraiment que l’on puisse s’accorder sur bien des points, au plaisir de vous lire de nouveau.
Bonne journée.
[b]UN ESPOIR ?
Conseil de Ministres de ce mercredi 5 Septembre :
Circulaire du 4 septembre 2012 relative à la prise en compte du handicap dans les projets de loi
Je ne vous recopierai pas la circulaire débattue ce jour, mais vous invite à aller la lire sur le lien suivant.
Je signale que ces informations proviennent d’un site auquel je suis abonnée depuis toujours :
Lisez, si réellement le Gouvernement tient enfin compte des handicaps, une avancée est à prévoir :
C’est Ici que çà se passe :
[url]http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000026344613&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id[/url] [/b]