Un système scolaire huilé comme du papier à musique dans un pays ou l’aspiration à l’évolution sociale devient un violon d’ingre. Telle pourrait être la définition de la vie étudiante de nos aspirants au monde professionnel Français. Cela devient une mauvaise habitude, le passage obligatoire après l’obtention d’un diplôme, est la case Pôle Emploi, ou le joueur passe par la case départ du jeu de la vie professionnelle mais ne touche pas les 20 000€, passant du statut de diplômé à celui politiquement correct de chercheur d’emploi. Retour sur une génération sacrifiée.
Alors que la France gouvernementale, s’emploie à appliquer l’expulsion anti constitutionnel des camps de Roms, et que nos politiciens n’ont de cesse de nous abreuver de phrases politico-médiatiques sur les jeunes de banlieues, le racisme, la violence, etc.. je suis étonné de voir que l’on « oublie » de parler volontairement ou non ,de l’accroissement alarmant du chômage chez les jeunes actifs.
En effet, dans un pays plus enclin à stigmatiser les minorités et les religions, ne serait pas il bon de jeter un regard sur nos agences pour l’emploi qui vomissent de jour en jour des flots de dossiers toujours plus important de demandeurs d’emplois prêts à tout pour un faible pécule et pour déserter le statut de chômeur.
Il y a quelques jours, alors que le pays se faisait reprendre de volée par l’ONU sur la progression des actes de racisme sur le territoire ( http://www.come4news.com/le-sarkosyme-condamne-par-lonu-396783), et que notre président s’en allé compter promesses du côté de la capitale isèroise, les chiffres du chômage chez les jeunes actifs était dévoilé en catimini et à la va vite, de crainte de faire réagir trop vivement l’opinion public. Et pourtant, ceux ci n’auraient ils pas mérité que l’on s’y arrête quelques secondes? Les chiffres sont ils si florissants et encourageant que cela ne vaille la peine d’en parler très succinctement?
Comme je le disais, les chiffres sont tombés, mais sans grandes surprises, la génération 15-25 ans, n’a pas perdu son résultat à deux chiffres et les employeurs leur ont même donné un coup de main pour l’accroître d’avantage, passant de 11,9% à 13%.
Il ne s’agit pas de faire preuve de misérabilisme, ni de complaisance, et encore moins d’engendrer la pitié, mais avant tout de comprendre pourquoi ces jeunes actifs ne trouvent pas, travail à leur pied, et passent des bancs de l’école, aux banc de l’ANPE.
Voici donc à travers quelques arguments les raisons de l’échec de l’emploi chez les jeunes actifs que l’on sacrifie sur l’autel de la rentabilité à la Française.
Argument Numéro 1 : La France Scolaire décalée de la France Active
La France est un pays qui depuis plusieurs années à dénaturé son travail industriel pour développer à outrance son travail de service. Jadis, l’industrie était le fleuron de la France du travail, avec notamment l’essor de l’automobile, les mines, etc … aujourd’hui, la France est fière de ses services , de ses commerces et de sa machine du secteur tertiaire qui proposent des formations et des diplômes à tour de bras dans tous les domaines qui le composent .
Par exemple, de nombreux diplômes proposent des formations commerciales allant du CAP au Master, mais malheureusement, on ne s’aperçoit que trop tard que ce secteur est bouché à double liège et qu’un tire bouchon diplômant ne permet pas de faire sauter le verrou afin de décrocher un contrat de travail stable. Et cela n’est qu’un exemple lié au secteur commercial car il en existe foultitude d’autre pour, le secrétariat, la comptabilité, l’informatique, les services à la personne, etc…
Le système scolaire, depuis des années encourage ces éléments les moins assidues (ou ceux qu’il juge le moins intéressant), à se rerouter vers les secteurs tertiaires et se sert de cette filière comme d’une voie de garage pour mauvais élèves. Force est de constater que cette politique à provoquer le déclin du secteur et grandement contribué à la saturation de celui ci, entraînant avec lui une génération condamnée d’avance à l’échec professionnel.
Argument Numéro 2 : Expérience Obligatoire
Lorsque que le jeune diplômé se présente sur le marché de l’emploi, tout juste auréolé de son sésame diplômant et cela après plusieurs années d’étude (comme bon nombre de ses collègues de promotion), il se retrouve devant des sociétés qui exigent avant tout recrutement, que le dit diplômé ait une expérience réussie et convaincante dans le domaine. Cela signifiant donc que pour trouver un travail, il faudrait déjà en avoir eu avant et expliquer ainsi les raisons de son échec, car qui dit perte de travail, dit échec dans celui ci.
Alors juste une question à tous les DRH de France et de Navarre, comment à moins d’être magicien, voulez vous que les jeunes qui arrivent de part leur CV sur vos bureaux, puissent avoir une expérience si personne parmi vous n’est prompt à leur laisser une chance d’acquérir cette première expérience tant demandée?
L’économie Française est un plein marasme, c’est certain et indéniable, mais pour autant est elle logique et cohérente? Les sociétés actuellement sont éprises d’une frilosité à l’emploi qui frisent les sommets, et ne veulent plus perdre de temps à former des gens, ou leur apprendre le métier, ceux ci devant tout savoir sur tout, avant même d’avoir commencer à travailler, et être aussi performant, qu’une personne qui travaille depuis 10 ans dans la société convoitée.
Argument Numéro 3 : Déclassement de Haut en Bas par la braderie des compétences
Comme on l’a vu lors des précédents arguments évoqués, les filières tertiaires proposent tout un panel de diplômes dans le même domaine d’activité, du plus rapide au plus long. Pour autant, comme nous l’avons constater, rien ne garantie à personne le succès dans la recherche d’emploi, que l’on est un CAP ou un Master.
De ce fait, les plus diplômés sont très souvent obligé de brader leur compétences et accepter des travail demandant moins de qualifications que leur niveau d’étude préalable. Du fait, celui qui à un diplômes moins élevé sera contraint lui aussi de brader ses compétences, sa place étant en concurrence avec quelqu’un de plus compétent que lui. Et cette dégradation va se poursuivre tout au long de l’échelle de diplômes, faisant que en bas de l’échelle, ceux qui auront le moins de valeur de diplômes devront trouver d’autres voies en attendant leur heure.. A titre personnel, je connais une multitude de personnes qui ont un bagage d’étude plus que intéressant mais qui malgré cela travaille en dans l’industrie ou sur des chaînes de montage, faute d’avoir trouver des patrons courageux prêt à leur laisser une chance.
La France comme nous l’avons donc constater, connaît un véritable fossé entre sa politique scolaire et sa politique de l’emploi, et se retrouve face à une génération perdue, qui ne sait plus quoi faire pour sortir la tête de l’eau et commencer à vivre de son travail. Une génération à qui l’ont a jeté de la poudre aux yeux en leur faisant miroiter du travail après leur études afin que les résultats des établissements scolaires Français soient bon alors que dans le même temps les institutions s’attelaient à détruire à petit feux le marché de l’emploi Français.
Preuve en est, j’ai moi même reçu en plein visage cette poudre magique toute étoilée d’espoir, et tout comme mes camarades de l’époque, j’ai voulu croire aux belles promesses d’un professorat déglutissant les préceptes de employeurs. Tout le monde à bossé dur dans ma classe pour obtenir le sésame du diplôme et notre établissement à afficher à l’examen un taux de réussite de plus de 98%. Aujourd’hui, 6 ans après, sur la cinquantaine d’élève parés aux couleurs du monde tertiaire et plus précisément de la communication commercial, seul 2 sont encore dans ce domaine d’activité. Bilan, oui l’établissement à eu de très belles statistiques mais non sa mission n’a pas été atteinte.
En conclusion, ne serait il pas bon d’arrêter de vouloir faire croire tout et n’importe quoi aux jeunes Français et de chercher en amont de vrais solutions pour que ceux ci, ne se fassent plus avoir par des voies de garages sans issues? N’est il pas concevable de mettre en place un vrai système scolaire liant le monde professionnel et éducatif, et proposant ainsi des stages par exemples de plusieurs semaines ou mois dans le monde de l’entreprise dès le lycée? L’Etat Français à t’il encore les moyens encéphalique de changer la donne, et redorer son blason scolaire, et par le même biais social?
Pour ma part, j’aimerais vraiment que la prochaine génération ne soit plus la cible d’un système laxiste qui pense chiffres avant de penser Hommes, mais j’ai l’impression que cette pensée utopique ne trouvera pas d’échos dans les prochaines années comme elle ne l’a pas trouvée ces dernières années car ne nous le cachons pas, le problème ne date pas d’hier, et en son époque déjà, un grand homme avait dénoncé ce fléau sans que aucun écho ne lui soit trouvé en mettant en scène son fils qu’il souhaitait bachelier celui devenant ainsi un chômeur honnête.Je veux parler de Coluche qui avait la maxime facile et qui déjà avait compris les vrais problèmes de son époque.
[b]Supertitom,
je n’ai pas le temps de commenter un de vos articles qu’en voici un nouveau qui arrive.
Celui-ci m’interpelle plus encore que les autres.
CERTES, les Conseillers d’orientation sont blâmables, mais les parents qui veulent tous faire de leurs enfants des futurs avocats, experts comptables, médecins, Notaires, informaticiens, ne sont ils pas eux aussi coupables ?
Quand on remettra à l’honneur le travail manuel, quand on « glorifiera » les Lycées Professionnels ne représentant jusque maintenant qu’une voie de « garage », pour élèves aux capacités limitées, le problème ne se posera plus.
En France, il manquera toujours des Plombiers, des Electriciens, des Maçons, des Conducteurs d’engins, et j’en passe…
Si les salaires alloués à ces professions étaient revues à la hausse, bon nombre d’élèves qui ne désirent pas faire de longues études, pourraient trouver facilement du travail.
Pourquoi vouloir être Sur-diplômé » ?
Un bon BTS, mêm un CAP, peut ouvrir les portes de l’emploi.
Les offres sont plus importantes que les demandes, alors…. ??
De plus en plus certaines grandes entreprises accèptent d’embaucher dès la sortie de l’école, formant eux-mêms leurs salariés au fur et à mesure de leurs aptitudes à aimer le travail accompli.
Formations internes ou externes, d’ailleurs.
Les CFA (Centre de Formation d’Apprentis) regorgent d’excellents éléments qui travaillent la moitié du temps en entreprise, l’autre moitié à l’école.
Il serait temps de songer à nouveau à la valorisation du travail manuel, pénible certes, mais s’il est bien rémunéré, au départ, alors nos jeunes feront l’effort de s’adapter.
Cessons de vouloir faire de nos enfants les élites sans travail des générations futures.
Excellent article qui soulève un problème récurrent quand on pense que la rentrée scolaire du 2 Septembre approche à grand pas
bien à Vous
SOPHY [/b]
Merci Sophy pour vos compliments sur mon article qui je le pensais n’étant pas à la une, passerais inaperçu.sourires.
Je suis parfaitement d’accord avec votre point de vue qui est de valoriser d’avantage les corporations du travail manuel qui ont été délaissé peu à peu au fil du temps par des politiques et systèmes scolaires plus enclin à rechercher la rentabilité du secteur tertiaire, oubliant peu à peu les valeurs humaines et nécessaire de l’Artisanat qui pourtant demeure le premier secteur de recrutement de France, et pour cause.
Trop peu d’établissement proposant ces types de métiers font des émules et c’est plus que préjudiciables pour une nation historiquement industrielle et surtout manuelle.
Pour répondre à votre question sur le sur-diplôme, je suis d’avis que le fait d’obtenir un diplôme très élevé est d’avantage une motivation personnel et une recherche de gratitude universelle. Une volonté de supériorité humaine et d’ascenseur social qui au final n’aboutit à rien tant l’offre d’emploi est inférieur à la demande.
Les parents par ailleurs agissent eux dans une logique sécuritaire de protection de l’emploi estimant à tort que plus leur progéniture est diplômé et plus elle a de chance de voir pérenniser son emploi, à condition bien sûr de le trouver au préalable. Nos parents, et là je parle pour les miens notamment, ont amèrement faute de moyens financiers, regrettés le fait de ne pouvoir effectuer de belles et longues études et à travers celle de leur enfant ont parfois l’impression de revivre leur parcours scolaire. Par ailleurs en établissant de tels rêves professionnel pour leurs enfants, les parents veulent que leurs progénitures réussissent là ou eux ont échouer, une recherche de rédemption louable mais hypothétique tant les conditions salariales ont évolué négativement depuis les années 80.
En tous cas, je vous remercie vivement à nouveau pour votre commentaire chère Sophy.
Amicalement
Tom
Je tiens par ailleurs à particulièrement m’excusez si mon orthographe peut paraître aléatoire mais j’ai un clavier capricieux moi aussi et parfois c’est une vraie mission commando de pouvoir écrire un texte sans qu’il me fasse un caprice..sourires.
[b]Dans les commentaires, ce n’est pas grâve, mais n’oublions pas qu’un article est destiné à être lu par le plus grand nombre, mais surtout des personnes extérieures au site.
Il FAUT soigner son orthographe dans les ARTICLES.
Supertitom, savez vous que vous pouvez corriger votre article même après parution ?
il vous suffit de mettre votre souris sur « écrire un article, là vous voyez, « mes articles, vous cliquez, et retrouvez votre texte comme avant l’envoi sous la même forme :
Vous pouvez corriger tranquillement vos fautes, et le renvoyer à nouveau, il n’apparaitra pas deux fois mais la version apparaîtra corrigée (par vous).
il m’arrive de le faire trois fois de suite, car même en me relisant je ne vois pas mes fautes.
C’est quand il apparaît en grand sur l’écran que je me rend compte que ma ponctuation est mauvaise, et que des mots sont parfois mal placé, ou « en trop », que mes phrases sont bancales.
Il n’y a pas de honte à corriger un article.
Personne n’est à l’abri des fautes.
Mais surtout quand il est en ligne n’oubliez pas que l’on peut le corriger, alors n’hésitez jamais à le faire.
Conseil d’une grande « faiseuse de fautes ».
[/b] 😉 SOPHY
[b]J’oubliais, quand vous êtes dans « mes articles », cliquez sur le petit crayon jaune pour voir apparaître le cadre dans lequel se situe votre article, et c’est dans ce cadre que vous pouvez corriger, n’oubliez pas ensuite de le renvoyer (icone bleue)[/b]
Merci Sophy pour ces précieux conseils et il m’arrive effectivement d’avoir recours moi aussi à cette technique assez fréquemment, je vous avouerais même que par sécurité, je fais tout d’abord mes articles sur un autre logiciel, plus drastique, puis je le met sur C4N..sourires..on est jamais à l’abri c’est vrai d’une erreur, et plusieurs précautions valent mieux que une seule..sourires..
Amicalement
Tom
Excellent article, que je n’ai hélàs pas le temps de venir commenter comme je l’aurais voulu !Pour répondre à Sophy rapidement: le travail manuel, à part l’Artisanat, a toujours été méprisé, surtout depuis l’Industrialisation au XIX ° siècle.Seul le Socialisme (le vrai, s’entend…) a su valoriser le travail de ce que l’on appelle le PROLETARIAT. Dans la société capitaliste, l’ouvrier, le manuel est exploité pour les besoins de la bourgeoisie, donc esclave moderne, donc digne de mépris. Avec la disparition des Syndicats, les ouvriers ont perdu la seule fierté qu’ils avaient, celle de la solidarité.Même si mes propos semblent historiquement dépassés pour la plupart des gens, les conséquences de ce mépris sur la société actuelle est bien présente, à savoir l’empressement de la majorité des parents (dont moi!)à faire tout son possible pour payer des études longues à ses enfants.
Merci Siempre pour votre compliment à mon égard.
Je suis aisément d’accord avec vous concernant le clivage historique de l’industrialisation dans le paysage Français et l’exploitation de l’homme par l’homme pour l’homme. Les enseignements tirés des expériences passées à propos du labeur des travailleurs à favorisé indirectement le développement des études et l’allongement petit à petit de la durée de celles ci. Toutes personnes qui a assisté ou même connu les affres du travail industriel souhaite pour sa descendance un niveau social plus élaboré et un confort de vie plus agréable ce qui explique par ailleurs la volonté de nos parents à nous pousser vers la case étude. Au final, beaucoup on fait le même choix de vie pour leur enfant ce qui explique les peines rencontrés actuellement dans certains domaines en matière d’embauche et cela jusqu’à ce les mentalités évoluent à nouveau vers de nouveaux profils de métier.
Eh oui, très bon article !
J’ai un élément de comparaison: j’ai fait 1 mois de téléconseillère et 2 semaines d’usine. j’ai préféré l’usine.
Le travail y était plus dur physiquement, oui, et les supérieures ne lachaient pas l’intérimaire que j’étais. Mais c’était prenant et plus enrichissant que de répondre au téléphone ! Et surtout l’ambiance! dans le quart d’heure de pause entre 8 heures de boulot, on rigolait vraiment! dans la pause déjeuner du service téléphone… on discutait. parfois.
Je n’ai qu’un bac, tout le reste je l’ai appris toute seule. Aujourd’hui, 7 ans apres je suis sur le point de monter ma société, déja a mon compte depuis 3 ans. Et j’ai des amis qui rament encore en master de je sais pas quoi…
Alors ben je confirme, l’école de la vie est LA meilleure école.
Concernant mes 2 garçon je suis encore loin d’y penser, ils sont encore a la maternelle. Le plus grand commence a maitriser le dessin du bonhomme et on me dit « il est en retard, le mien sait compter déjà ». On oublie de se souvenir des 6 mois – enorme, a cet age -qui les sépare et du fait que le mien a loupé sa petite section pour raison de santé. Ben il rattrape très bien et je suis fière, quoi qu’il fasse. Mon frere a redoubké sa 2de et est passé en ES au lieu de la S que lui aurait voulu mon père. Choix judicieux, c’est pas en S qu’on apprend l’économie… et c’est ce qui m’aide aujourd’hui, ce bac ES obtenu du premier coup, a comprendre (un tout petit peu) ce qui se passe.
Ce que j’en dis c’est que pour mon frère ou mes garçons, mon ambition, c’est la leur. Et c’est tout ce qui compte !
Merci Nadoo pour vos compliments.
Pour ma part, je suis parfaitement d’accord avec vous pour dire que la meilleure des écoles est l’école de la vie, celle ci permettant de mieux comprendre les rouages d’une profession. Cependant, il faut malgré tout avouer que dans la societé dans laquelle nous vivons, les diplômes peuvent malgré tout avoir une réelle important..Ironique en vérité, car personne n’est capable de dire au début de sa formation si sa formation trouvera au bout de 10 ans un travail ou non, le marché à l’emploi étant très fluctuant dans son rapport Offre/Demande..
Tom
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Tom,
La tenue de votre article est limpide, mais j’aimerai réagir sur quelque propos :
[i][quote]Alors juste une question à tous les DRH de France et de Navarre, comment à moins d’être magicien, voulez vous que les jeunes qui arrivent de part leur CV sur vos bureaux, puissent avoir une expérience si personne parmi vous n’est prompt à leur laisser une chance d’acquérir cette première expérience tant demandée? [/quote][/i]
L’inexpérience est un billet d’excuse complètement bidon, en connaissance de cause, lorsque vous avez 30 CV(Du même ages) sous les yeux, et qu’un seul poste est disponible, il faut tranché et la décision n’est pas prise à la légère.
Soyons clair, les jeunes trouvent du boulot, seulement, les postes qu’ils prétendent sont rares, alors, certes ils ont fait des études, mais cela serait génial, vraiment, si tous trouveraient ce qu’ils prétendent. Quand un DRH mentionne « L’EXPERIENCE », cela ne veut surtout pas dire, votre CV est VIDE, mais plutôt le poste est prit, commence un peu en dessous, ou fais des jobs de fortunes en CDD jusqu’à ce que tu trouves..
En ce qui concerne le problème des sur-diplômés, que dire quand vous disposez d’un élément plutôt très bon dans la boite qui postule à une évolution de poste depuis 5 ou 8 ans, il faut lui laisser sa chance non ? C’est clair que le sur-diplômé va être confronté à ce genre de situation de façon répétitif, et du coup, même réponse : Inexpérience.
L’emploi des jeunes en France n’est pas un problème de politique, mais plutôt de conviction, dans les années 60/70, la classe sociale était majoritairement ouvrière, et ces mères et pères de familles veulent tous le meilleur pour leurs enfants, donc ils poussent vers ce que ces parents nomment, « les beaux métiers » et ce qui fait que de nos jours, on se retrouve avec un problème de compétence démographique.
Part 2
Oui, le capitalisme fait des dégâts, vu que sa vocation première est de délocaliser. C’est un problème politique ? Oui et non, l’Europe a été la porte ouverte à toutes les délocalisations. Les Pays de l’EST sont très attractifs, avec la même devise monétaire, l’EURO, (Quelle puissante monnaie……), j’ai de la mains d’œuvre bradée… La faute en revient à l’Europe tout simplement, il existe le « mondialisme » non bénéfique, puisque pratique capitaliste, et la mondialisation, qui est tout autre (Internet, technologie etc..).
Et cela en France, de droite comme de gauche, la politique est IMPUISSANTE. Je ne me fais pas avocat de Sarkozy, j’essaie simplement de faire comprendre que la désillusion en 2012 sera ENORME. (Faire un petit tour sur mes articles pour une réflexion.)
Bien à vous.
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