Avec les progrès de la médecine de nombreuses maladies ont disparu en France, mais pas dans tous les pays et certains cas isolés réapparaissent ponctuellement avec le phénomène de mondialisation, ce qui relance à chaque fois  le débat sur l’intérêt de la vaccination.

 

Récemment un cas de diphtérie a été détecté en Picardie, chez un homme de 92 ans qui avait été hospitalisé pour une plaie à une jambe qui ne se cicatrisait pas. Suite à une série d’analyses, il a été diagnostiqué la présence de la bactérie "Corynebacterium ulcerans" qui révèle la présence chez ce malade d’une forme de diphtérie qui se transmet de l’animal à l’homme.

 

Cette maladie, qui se caractérise par une pharyngite, de la fièvre et une céphalée se soigne par antibiotiques. Il n’y a priori pas de transmission de l’homme à l’homme, mais il convient cependant d’être vigilant.

Ce diagnostic a été confirmé  par la suite, par l’agence régionale de santé, il y a donc bien des risques qui subsistent face à certaines maladies que l’on croyait disparues.

 

Ce cas est rarissime, mais met en évidence, qu’il convient d’être prudent dans ce domaine et de réactiver des campagnes de vaccination pour éviter la propagation de tels cas.

Il faut savoir que seule la variole a été éradiquée sur toute la planète, les autres maladies comme  la diphtérie, le tétanos, la gale, la poliomyélite,  le choléra, la tuberculose, la fièvre jaune sont encore présentes dans de nombreux pays et font encore de nombreux morts.

 

Depuis quelques années, on constate en France, une recrudescence de l’épidémie de rougeole  en raison d’une vaccination insuffisante et les conséquences peuvent être assez graves pour les adultes avec des complications neurologiques et parfois des pneumopathies parfois irréversibles.

La rubéole, comme les oreillons, sévissent encore régulièrement et pas seulement chez les jeunes enfants, avec les risques que l’on connait de malformations fœtales et de stérilité.

 

Sans être pour une vaccination contre toutes les maladies, il paraît nécessaire d’être vigilant sur le respect des vaccinations obligatoires qui sont la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et de vérifier selon l’âge et cela en concertation avec son médecin de la nécessité des rappels ou de vaccins complémentaires.