En situation de monopole, le Syndicat du livre CGT est accusé d'être à l'origine de certaines des difficultés de la presse écrite. La question devraitêtre étudiée lors ds états généraux de la presse.
Le 16 septembre dernier, la plupart des quotidiens nationaux n'ont pas paru. En cause : un appel à la grève du Syndicat général du livre et la communication écrite CGT, syndicat unique des ouvriers de la presse écrite. Et des journées sans quotidiens nationaux, il y en a beaucoup depuis que le syndicat multiplie les actions contre "Défi 2010", un plan de restructuration de la direction des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), chargées de la distribution de la presse.
Un plan pourtant justifié et même urgent aux yeux des éditeurs de presse, car il prévoit des réformes qui permettront de réaliser d'importantes économies (de l'ordre de 40 millions d'euros annuels). Les éditeurs appellent aussi de leurs voeux une baisse des coûts d'impression, qui sont parmi les plus élevés d'Europe. Là encore, le Syndicat du livre, qui aurait négocié des sureffectifs dans le personnel des imprimeries, serait responsable.
Le 16 septembre dernier, la plupart des quotidiens nationaux n'ont pas paru. En cause : un appel à la grève du Syndicat général du livre et la communication écrite CGT, syndicat unique des ouvriers de la presse écrite. Et des journées sans quotidiens nationaux, il y en a beaucoup depuis que le syndicat multiplie les actions contre "Défi 2010", un plan de restructuration de la direction des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP), chargées de la distribution de la presse.
Un plan pourtant justifié et même urgent aux yeux des éditeurs de presse, car il prévoit des réformes qui permettront de réaliser d'importantes économies (de l'ordre de 40 millions d'euros annuels). Les éditeurs appellent aussi de leurs voeux une baisse des coûts d'impression, qui sont parmi les plus élevés d'Europe. Là encore, le Syndicat du livre, qui aurait négocié des sureffectifs dans le personnel des imprimeries, serait responsable.
Mais voilà : en situation de monopole, le puissant syndicat a la presse nationale à sa merci. Et lorsque les éditeurs de presse s'unissent pour condamner les blocages qui empêchent la parution des journaux, comme ce fut le cas le 16 septembre, il se dit prêt au "bras de fer", même s'il affirme vouloir privilégier la négociation. N'empêche, pour certains, ça commence a bien faire. Alain Minc, ancien président du conseil de surveillance du groupe Le Monde, a ainsi récemment qualifié le Syndicat du livre de "verrue qui explique l'état calamiteux" de la presse, souhaitant que les états généraux "aident à mettre à bas" son monopole. Pas si simple ! Lors de son discours d'ouverture des états généraux, Nicolas Sarkozy lui-même a pris la défense du syndicat : "Vilipender le Syndicat du livre pour passer sous silence la responsabilité des éditeurs est tellement classique." Le bras de fer commence mal pour les patrons de presse…
[b]Il est vrai que les syndicats brandissent toujours la menace de la grève, qu’ils mettent à exécution, avant de négocier…
En tous les cas, il y en a assez de ce monopole de la CGT dans les métiers du livre… Eux, qui lancent des appels à la démocratie, se comportent en véritables dictateurs…
Mais, il est vrai qu’ils ont toujours été soutenus par le PCF…[/b]