A Strasbourg, les journées parlementaires de l'UMP tournent au réglement de compte. La politique sarkozienne semble exaspérer une bonne partie des cadres. L'etat de grâce fait place au ressentiment, des propos teintés de conservatisme et ponctués d'une animosité de bien mauvaise augure. Un député ayant même laché :
"Autant rédiger nous même les argumentaires du PS"
L' UMP présente tous les symptômes d'une crise imminente. La politique sarkozienne exaspére une grande partie des cadres. La France ne peut que constater les dégats, et à l'écoute de certains propos se demandait dans quelle ornière le pays est enlisé. Après Gaudin, voila Josselin de Rochan, président du groupe sénatorilal qui s'expime :
"Le concours Lepine constitutionnel permanent. L'oecuménisme a ses limites. Il est vain d'escompter rallier à tout prix des personnes qui ne partagent en rien notre conception de la gestion des deniers publics. Des personnages qui font passer leurs ambitions personnelles avant la recherche de l'intérêt général, des courants d'air proviennent de ce qu'il y a trop d'ouverture"
Les attaques se sont succédées à un rythme effrené. L'UMP commence a bouillonner, Nicolas Sarkozy va-t-il se retrouiver prisonnier de son propre parti. Pour convaincre, le chef de l'état va devoir conjuguer avec cette montée contestataire. L'opinion publique commence également a manifester sa désapprobation, la rupture prend une tout autre tournure.
Patrick Devedjian (le goujat de service) n'a guère tenter d'apaiser les ardeurs des participants. quelques phrases lachées, prouvant bien le fossé qui se creuse inexorablement:
"L'UMP n'a pas vocation a redevenir un partie de godillots, la brigade des applaudissements, la démocratie des autocars"
La crise est profonde, le gouvernement est devenu la cible de tous les rancoeurs, François Fillon se faisant ridiculiser par la marée contestataire. Lors de son discours de cloture, le Premier Ministre s'est retrouvé seul !!
Au vu des déclarations, de l'immobilisme persistant, il faut bien constater les errances gouvernementales. La France ne peut que constater l'étendue du sinistre et se dire qu'une nouvelle fois les belles paroles ne sont finalement que de vastes promessses électorales, sans fondement…
Ne va-t-on pas assister à deux clivages « DROITE/DROITE » et « GAUCHE/GAUCHE » ?
Avec ces méfaits du Quinquennat présidentiel, tout est bien parti pour qu’il y ait partition de l’UMP et du PS…
Bref, il serait plus que temps de revenir au septennat présidentiel, comme je le dis dans mon article : « Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »
[ publié le 7 mai 2007 sur C4N. Cf. http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147 ].
Ce qui est fou c’est nous avons à présent un centre Sarkozyste, et bientôt une gauche dite « moderne » et sarkozyste également… c’est un peu se moquer du monde, mais c’est pratique. On peut à présent être de gauche ou du centre et être sakozyste… sans complexe.
De toutes façons, le PS n’a même plus DSK, et pour tous les autres la guerre ne fait que commencer. En mélangeant tout à ce point, les frontières entre la gauche et la droite ne seront plus très lisible, mais le sont-elles encore?
Ainsi va le paysage morose de la politique française. Le rubicon n’est plus qu’une légende, franchit allégrement, pour au final ne satisfaire qu’un seul pouvoir : L’EGOCENTRISME !!
Nul besoin d’être devin pour annoncer que le pays se dirige tout droit vers une crise profonde, des réformes iompoulaires, d’autres qui ne sont que le reflet du climat délétére s’installant au gouvernement…
Le professionnalisme ne fait plus partie du concept, un amateurisme pernicieux, jetant de la poudre aux yeux en dissimulant la réalité économique…
Nous assistons, en spectateurs consternés, à la naissance d’un ordre nouveau, ou la cacophonie régne en maitre, l’électorat ne peut que constater le ridicule de la situation…
Hors commentaire, je vais de mieux en mieux, cher Dominique, et merci de ton attention.
Michel et Sylvie
@DOMINIQUE/ Le pire ce serait une guerre civile ou des emeutes,
le peuple voyant la confusion dans ses dirigeants !
La fête est finie !
Ce qui pourrit la politique,c’est bien les spasmes des partis dès que la cote de popularité du champion s’oriente à la baisse…
La musique qui nous a été jouée à gauche avec Ségolène commence à trouver écho à droite avec Sarkozy!
On a des doutes sur les compétences du capitaine, on quitte le navire à la moindre houle.
Les cadres de l’UMP se désolidarisent à mots couverts afin de préserver leur chance pour les prochains scrutins sur l’air de « je n’mange pas de ce pain là » ou de « j’vous l’avais bien dit ».
C’est le grand balai des girouettes qui recommence. Qui sait si nous ne verrons pas bientôt tout ce petit monde se rallier à Bayrou?!?
Sarko n’est plus le messie providentiel, chacun s’étant aperçu que l’intérêt de la fête est souvent inversement proportionnel au boucan de la fanfare…