Au moins les choses se clarifient-elles. La motion « La Droite forte », du mouvement éponyme, présentée par Guillaume Peltier, Geoffroy Didier et Camille Bedin, devrait l’emporter lors du prochain congrès de l’UMP, appuyée par une majorité d’élus, fonctionnaires et militants encartés. Elle n’est pourtant pas encore assez droitière pour assécher l’électorat le plus droitier du Front national. Quelques suggestions pour muscler davantage le discours…
Le paysage politique français se clarifie. Un centre-droit faible avec les forts et une droite dite décomplexée forte avec les faibles. Le centre-droit couvre l’ex-gauche gouvernementale et quelques mols adhérents récents du Front national, la droite rassemblant, avec quelques nuances, tout l’électorat « sûr de lui et dominateur » s’estimant pour l’essentiel à l’abri des conséquences de la crise économique.
Les plus vociférants, à la base, qu’ils aient ou non rejoint l’UMP ou le FN, voire les plus sincères, sont d’ailleurs celles et ceux, précaires ou assistés (car de revenus modestes, bénéficiant d’une couverture sociale), pour qui leur part de bien-être dépend prioritairement du mal-être des autres, forcément bénéficiaires d’avantages indus à leurs yeux, ou « incapables ». Moins radicaux, en pensée si ce n’est en paroles, sont les autres, à peu près sûrs de leurs capacités ou de leurs rentes supposées leur éviter la misère. Les plus faibles parmi ces « forts » ne voudraient pas qu’on applique à eux-mêmes les mesures qu’ils préconisent ; lesquelles sont décidément trop timorées.
Un peu de franchise
Faire peur peut payer. Du moment que la peur ne soit pas contagieuse dans son propre camp. Aussi, le mouvement La Droite forte et une majorité des « jeunes de l’UMP » dévoilent-ils un programme musclé. Priorité, pour assainir les finances et rétablir l’emploi, à la chasse aux fraudeurs. D’abord « tous ceux, assistés sociaux, tricheurs professionnels… qui violent impunément nos lois », mais aussi « nos valeurs ». Question valeurs, c’est flou, mais cela ouvre des perspectives infinies. Pour faire bonne mesure, on mentionne « les patrons voyous » (les de Wendel, par exemple ?) et le « déserteur fiscal » qui devra payer à l’administration « la somme qu’il doit à l’administration française s’il veut garder la nationalité ». Diantre ! Tant de médecins, d’ingénieurs, d’élèves d’écoles de commerce s’employant à l’étranger, sommés de rembourser leurs frais d’études (comme le font trop peu les polytechniciens allant directement s’employer dans le secteur privé) ? Et aucun arrangement avec le fisc pour les grosses fortunes repentantes ?
Trop mou
Autant le dire plus nettement. Il faut, comme le préconise José Victor Malheiros, conseiller officieux du Premier ministre portugais Passos Coelho (en fait un journaliste pratiquant la satire), passer à l’expurgation des non-rentables du corps social. Par l’euthanasie douce, car hélas trop lente, mais ointe par le processus démocratique.
Non seulement toute la misère du monde est devenu insupportable, mais en termes comptables, l’intérieure est bien supérieure à l’allogène, immigrée en particulier. Il convient de tailler dans le vif. Soit dans environ un tiers de la population. Évidemment, il faut préserver les apparences : les béni-oui-oui du centre mou et ceux qui, à l’étranger, n’en pensent pas moins mais ambitionnent de se faire réélire sur un programme de centre-droit, pourraient s’offusquer.
Comment, comme sous la dame de fer (Tchatcher), faire progresser le taux de mortalité (en Angleterre, choléra, peste, et bien sûr troubles cardiaques et autres, avaient frappé les quartiers les plus miséreux) ? Puisqu’il y a un lien entre la pauvreté et la santé, autant l’approfondir. Que les plus malades parmi les plus pauvres se voient restreindre l’accès aux soins. Les sacrifices doivent en priorité frapper les inutiles, et préserver ceux qui, par leur richesse, génèrent des revenus. Le devoir consiste à conforter la survie des plus aptes ou des mieux résistants à la misère.
Eugénisme masqué
S’en tenir à l’expulsion d’immigrés ne suffit pas. Certains sont utiles, mais il faut éviter d’avoir à leur régler des pensions et pour cela accélérer leur fin de vie : il s’en trouvera toujours d’autres pour les remplacer, de plus jeunes, plus performants, qui tiendront bien le choc une décennie ou deux.
Quand l’informatique et la robotisation balbutiantes, la trop faible qualification des coolies des colonies, impliquait une main d’œuvre abondante et bon marché, faire du social s’imposait. Au moins pour les enfants et les valides devant le rester suffisamment pour transmettre les bonnes habitudes inculquées. À présent, à quoi bon ? À quoi bon tant d’untermeschen ? De bouches inutiles ?
Cela implique quelques sacrifices partagés : ceux qui consomment mais ne produisent pas soutiennent certes la grande distribution, mais elle disposera des moyens de monter en gamme. Certes, il faut conserver un volet de techniciens, d’ingénieurs subalternes, d’employés qualifiés, mais ceux provenant des familles aisées suffisent désormais largement à combler les besoins. Ce qui impose des contraintes raisonnables à ces familles capables de payer des frais d’inscription et des stages à l’étranger, ainsi qu’un mode de vie favorisant l’idée qu’être beaucoup moins pauvres que la plèbe vous classe dans les privilégiés.
Mieux répartir le bien-être
La justice sociale, c’est de ne conserver que celles et ceux pouvant contribuer efficacement à l’entretien des possédants qui ont besoin d’un minimum d’oisiveté pour mieux réfléchir à leurs placements. Mais en attendant, il faut convaincre qui, parmi les condamnés à disparaître, ne votent pas ou insuffisamment pour nos programmes. Pour convaincre les prolétaires qu’être précaire apporte davantage de liberté et de relative aisance, et qu’ils ne risquent pas de crever de trouille de finir à la rue, mieux vaut procéder progressivement. Aménager aussi leurs loisirs restreints, leur donner un peu à rêver en leur vantant les sportifs, les vedettes en herbe (le vedettariat étant la seule issue pour leur engeance, le temps que délocalisations et robotisation leur coupe sous le pied cette perspective de favoriser ainsi l’avenir de leur descendance). Et puis, dans nos fêtes, un intermède rap ou hip-hop nous réveille : l’opéra et la musique symphonique portent parfois à l’assoupissement.
Se débarrasser du tiers inutile, anesthésier la moitié subsistante, devrait pouvoir garantir le niveau d’aisance de l’élite intermédiaire et le luxe de la classe dirigeante. Dont les zélés serviteurs que nous sommes à la tête de l’UMP ou d’autres formations éclairées peuvent se contenter de miettes assez copieuses pour nous épargner le sort de la majorité, la niaise, qui nous écoute et approuve.
Il faut « faire émerger un nouveau contrat social pour une République nouvelle fondée sur le mérite, l’effort et la volonté », résume Guillaume Peltier dont le mérite a consisté à se ranger du bon côté, l’effort à se montrer, la volonté à faire le ménage dans la droite molle.
Il sait laisser un os à ronger : la redistribution du dixième des bénéfices (hors, bien sûr dividendes versés, frais de représentation divers, investissements financiers) aux salariés. Mais l’essentiel, c’est la réforme intégrale du Code du travail. Diversifier aussi les perspectives réduites, comme il l’énonce fort justement à l’alternative « le football ou le chômage ». Une double journée de travail, chez deux employeurs différents, permet de s’ouvrir au rugby, à la natation, au ping-pong…
Les sachants pour boussole
Peltier, sur le site de La Droite forte, a eu cette expression malheureuse : « le peuple pour bossole ». Concession verbale de bon aloi mais qui, comme le souligne un commentateur, ne doit pas être l’état d’esprit dominant : « le berger ne s’aide pas de ses brebis pour se diriger vers de tendres pâturages, elles le suivent en confiance et il les mène où il est bon qu’elles aillent. ». On ne saurait mieux dire. Encore qu’un bélier de tête, bien aiguillonné, suffit largement à la tâche. Les brebis suivent le bélier, et non le bâton du berger.
Comme le proclame Jean-Paul Mialet, dans Atlantico, l’ordre nouveau (il préfère utiliser « restauré ») ne doit pas s’annoncer honteux de ses égoïsmes… qui sont sa forme d’altruisme.
Selon deux sondages, cette motion devrait largement l’emporter. Sitôt mieux connue (ou plutôt son intitulé), sitôt caracolant en tête auprès des sympathisants.
Tenez, une « sachante », c’est Camille Bedin. Petite-fille de Français moyens (peut-être de feu le député SFIO homonyme, allez savoir… mais de très loin), sans doute. Elle défend les valeurs du travail (diplômée de Sciences Po et de l’Essec, elle est censée avoir travaillé dans des associations en banlieues – Ambition Campus – financée par Sc. Po ? – et Une grande école, pourquoi pas moi ? – financée par l’Essec ?) – auprès de jeunes dont le rêve « est de gagner le plus d’argent possible » selon son livre, paru direct chez Plon – un hasard ? – Pourquoi les banlieues sont de droite. Elle a 27 ans, vise déjà la mairie de Nanterre et les cantonales dans le Neuf-Deux, et la présidence des Jeunes populaires. Pas du tout quelqu’un de rémunéré pour faire carrière.
Pour ces jeunes (dont les parents ne sont bien sûr aucunement assistés, ou alors, il y aurait contradiction…), « leur ennemi, c’est tout sauf le monde de la finance » (mais l’assistanat et la victimisation, bien sûr). Elle admet modestement être issue d’une famille qui l’a orientée et lui a donné les bonnes infos « pour faire les bonnes écoles ». Juste des infos. Elle a roulé pour Jean-François Copé (puis un peu pour Pécresse) un jeune tout aussi issu de la diversité que Nicolas Sarkozy, qui a eu, lui, quand même le mérite de travailler trois ans, en tout et pour tout, dans les assurances (chez Dexia), avant de trouver un poste de professeur d’université lui laissant le loisir de militer.
Elle est de cette génération de jeunes UMP intégrés ou non dans les ministères au cours des deux dernières années de l’ultime gouvernement Fillon, proches de Copé, et dont l’activité principale consiste à répandre la bonne parole.
Elle partage sans doute, mode déni, le constat qu’elle impute à Terra Nova (proche du PS), voulant que « les couches populaires ne sont plus rentables ». Mais le FN le démontre, électoralement, c’est autre chose… Peut-être Camille Bedin s’illusionne-t-elle autant qu’elle bourre le mou, croyant qu’il y a de la place en France pour des millions de Rachida Dati trouvant toutes leur place dans l’appareil commercial, financier, et de pouvoir, politique et autre. Pour elle-même au moins, c’est bien parti.
Dures réalités
Les « valeurs » qu’elle prône (à l’exception de la discrimination positive, en perte de vitesse aux États-Unis, mais qu’une partie de la droite avait fini par admettre) sont celles qui devaient faire de l’Amérique le pays où tous les pauvres vivraient décemment, et les meilleurs parviendraient aux sommets. On voit ce qu’il en est…
L’Essec, c’est comme la fac de médecine : le numérus clausus s’applique. Trop de médecins, de cadres commerciaux, tueraient la médecine et le commerce. Camille Bedin se targue, à l’UMP, d’être spécialiste des questions d’éducation. Imaginez toute une classe d’âge accédant aux grandes écoles. Qu’en ferait-on ? Le chômage longue durée d’ingénieurs s’est déjà constaté lors de divers tournants de la société industrielle : ils étaient trop nombreux, et des contremaîtres pouvaient les remplacer. Et il n’était pas possible d’en faire tous des formateurs bénévoles (mais quand même un peu assistés).
Elle s’en est prise à François Hollande lorsqu’il a déclaré que les établissement d’enseignements désigneront « les 5 à 6 % d’élèves qui doivent aller en classes préparatoires ». Grâce à l’UMP, c’était… 30 % de boursiers (la répartition mériterait examen). Mais aurait-on augmenté d’un tiers les effectifs des prépas ?
Il faudra sans doute aussi recourir « à des propos vagues et flous avant de les corriger à la marge selon le sens du vent » dans le discours de Camille Bedin. Mais surtout se rapprocher des objectifs réels. Qui ne sont pas tout à fait de former une Nafissatou à diriger un palace ou à devenir une DSK à son tour.
Originaire de Saint-Cloud, elle s’est trouvée une terre de mission à Nanterre. Arrivée dans cette ville où se situe l’Essec, elle a très vite compris où se situaient ses intérêts, comment l’ascenseur de l’action politique permettait de trouver sinon les meilleurs stages (réservés aux filles fils de meilleures familles encore). Bien joué, bravo…
Évidemment, elle ne veut pas dresser le bilan des années Sarkozy, ni surtout évaluer ce qu’il en est vraiment des internats d’excellence. Ni qui peut intégrer les présumées 44 000 chambres étudiantes créées (parfois n’importe où et en surnombre, donc vides) grâce au dispositif d’évasion fiscale Sellier.
Mais admettons ses prémisses : que faire des autres, ayant ou non un temps réussi, puis échoué, devenant « assistés » ? Elle dénonce « la méthode Coué » actuelle en matière d’éducation, d’accès à l’emploi. Et la méthode Copé ? Un tiers de place en sus dans les classes préparatoires, bourses aux plus méritants, prêts étudiant pour les autres (les prêts étudiants, aux É.-U. comme au Royaume-Uni, sont en passe de supplanter la crise des subprimes : faute de travail, les emprunteurs ne peuvent rembourser) ?
Du fait de la défaite UMP aux législatives, ce parti ne pourra plus employer des régiments entiers de Camille Bedin. On comprend qu’elle veuille jouer des coudes : il faudra aussi, à l’UMP, éliminer les plus faibles, ne plus leur réserver des emplois devenus inutiles ou trop dispendieux à rémunérer. Allez, privilégier les priorités : comment le faire en « douceur » ?
Au sein de l’UMP, elle a déjà éliminé un « fraudeur » (qui, selon elle, ne mouillait pas assez la chemise dans les réunions publiques), mais il en reste encore trop. Encore un effort pour faire le ménage en interne, puis dans l’ensemble de la société.
La plus farouchement sarkoziste dont j’ai eu vent lors des dernières élections était une adulte handicapée, ancienne ouvrière d’usine, dont l’emploi a disparu avec elle car redondant, ajoutant un peu de travail au noir pas trop cassant (« fraude » ? mais non, mais non… ce sont toujours les autres, les fraudeurs). Totalement assistée.
Mais persuadée que Sarkozy allait abolir des impôts dont elle était elle-même dispensée. Voire tous les impôts. Jamais il ne lui était venu à l’idée la manière dont ses allocations (ou celle de rentrée scolaire de ses petits-enfants) était abondée.
[i]Don’t be a fraud[/i], Camille… Dis-lui ce que ton programme prévoit pour elle et sa petite-famille… D’abord un emploi pour elle, à coller des enveloppes pour l’UMP ? Il n’y a plus de fonds pour le rétribuer. Un travail « aidé » (subventionné) ? Attention aux contradictions. L’exil, peut-être…
Car comme l’exprimait Gore Vidal : « [i]Il ne suffit pas de réussir, il faut que d’autres échouent…[/i] ».
Ce n’est pas parce qu’un sondage (payé par qui ?) annonce la droite forte en tête qu’il faut croire que les choses sont déjà jouées !
Ce Peltier n’a aucune légitimité élective. Il s’est présenté à 8 élections et a été battu 8 fois ! D’ailleurs, s’il n’a jamais été élu, il a toujours été nommé par ses parrains, hier Buisson / Hortefeux, aujourd’hui Coppé pour qui il roule !
Extraits du livre de Camille Bedin :
« [i]À gauche de l’échiquier politique, cette constante égalitaire est particulièrement marquée. Elle peut aller très loin et rapidement se transformer en haine de l’argent ou en jalousie maladive. Les propositions telles que le plafonnement des revenus ou la sur-taxation de ceux qui sont perçus comme[/i] “ riches ” [i]sont récurrentes et le regard que certains hommes et femmes dits [/i]“ de gauche ” porte sur la finance ou les banques devient quasi-paranoïaque : ces institutions “ impersonnelles » [i]représentent les méchants qui[/i] “ sacrifient l’humain sur l’autel de l’argent ”. [i]Ce vocable de la gauche extrême [/i]– “ diktat des marchés ”, “ faire plier les banquiers ” – [i]rejoint aujourd’hui celui de l’extrême droite. Comme le disait Keynes lui-même [/i]: “ la malignité, la jalousie, la haine envers ceux qui détiennent la richesse sont des passions qui s’accordent mal avec les idéaux d’une authentique république sociale. ” ».
La France serait « [i]le pays où les inégalités ont le plus baissé depuis les années 1980[/i] ». Sauf que, selon l’Insee, dont le chiffre est sans doute minoré, la pauvreté concerne en France 8,6 millions de personnes en 2010(contre 7,8 en 2008…). Le livre est sorti en 2011. Les chiffres ne portent que sur les personnes ayant déclaré des revenus (2 % de la population ne l’ayant pas fait, plus des très pauvres que des fraudeurs) ou dont les revenus ne sont pas nuls. C’est à peine moins du cinquième de la seule population enquêtée. Un dixième des ménages détiennent 48 % du patrimoine national (dont un pour cent en détenant 17 %) et l’écart entre ce dixième du haut et celui du bas s’est creusé d’un tiers entre 2004 et 2010.
Pour Bedin, « [i]chacun peut réussir selon ses envies, son travail et ses efforts[/i]. ». Parfait, vu le nombre de celles et ceux n’ayant pas obtenu de Rolex à 50 ans, il faut en éliminer, du monde…
Bedin est tellement fière de l’identité industrielle de la France et de la prolophobie du PS qu’elle donne l’exemple en se faisant embaucher OS 3 dans la métallurgie (euh, non, ce n’est pas dans son livre).
Issue sans doute d’une très modeste famille de Saint-Cloud, vivant dans un taudis très loin de la résidence de Marine Le Pen, la petite Camille, encouragée par des parents très modestes, est certainement l’exemple même du mérite et de l’ascension sociale à la force du poignet (elle vendait des lacets dans la rue pour se payer l’inscription à la bibliothèque). Allez, après avoir fait pleurer, faites-nous sourire dans les chaumières.
oh Bastien, la légitimité élective de Peltier (destiné du côté de Tours, où il s’est ramassé au cantonales de 2011, après un échec à Épernay, recalé aux législatives) viendra en son temps. On lui trouvera un mandat électif ou un autre.
Comme il l’avait dit lors de sa dernière défaite ( 41,4 % des suffrages), « [i]voici une défaite qui annonce de grandes victoires[/i] ».
Il a fait le ménage dans la droite tourangelle, vidant les « mous », il a pris la tête, de fait, de l’UMP 37 (laissant la présidence à Fabrice Boigard).
Il est rigolo. Entre autres, il propose des contre-visites pour les salariés en arrêt de travail.
« [i]70% des contrôles des cas de salariés en arrêt-maladie ont donné lieu à une reprise du travail ou à la suspension des indemnités journalières… [/i]». Ben voui, moi aussi j’avais eu des contrôles, et fini par reprendre le travail, un petit peu avant le terme de mon arrêt accident (encore sur béquilles) mais personne ne m’a jamais suspendu mes indemnités.
Mais pour contrôler les patrons voyous, il n’y a pas grand’ chose.
J’ai vraiment du mal à m’intéresser encore un minimum aux échanges sur le domaine politique Français, tant il est éloigné des réalités de ce monde. La politique nationales intéresse vraiment encore les croyants qui jusqu’au bout se rendront à chaque appel des gourous, devant les urnes, déja funéraires.
(Valable en interne pour beaucoup de pays pas seulement la France).
Même si Jef reste intéressant…
PH
« voici une défaite qui annonce de grandes victoires »
Ca c’est du Peltier tout craché… qui oublie de mentionner qu’il perd 10 points par rapport au score du précédent candidat (et député sortant) de droite il y a 5 ans.
41% pour le candidat de droite à Tours ce n’est pas un score honorable, c’est une véritable déroute !
Il n’a fait aucun ménage dans l’UMP de la 1ère circo 37 ! Il a été imposé par le président (Philippe Briand et non Boigard) et fait fuir tous les militants historiques de droite à Tours. Il ne reste que son fan club, bien peu nombreux…