TV = danger pour les touts petits ?

A partir de quel âge un enfant regarde-t-il la télévision ?

Cela dépend des enfants, suivant leur intérêt et leur compréhension des images qui défilent. En général, vers 2 ans, l'enfant commence à être attirée par les dessins animés que les grands frères et sœurs regardent.

Pourtant, une nouvelle décision, dont l'entrée en vigueur est datée au 1er novembre 2008, va faire réfléchir les parents avant de laisser les touts petits devant leur chaine préférée.

La mention: "La télévision est nocive pour les enfants de moins de trois ans " devrait figurer, "de façon lisible et accessible", sur les écrans de télévision des chaînes destinées aux "tout-petits".

Ce projet de décision émane de Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Le CSA a consulté les experts de la santé et l'avis de la Direction générale de la santé en date du 16 avril 2008 est formel : "Les études disponibles, écrit le CSA, soulignent le risque lié à la consommation d'images télévisuelles sur la naissance et le processus de pensée et de l'imagination, sur l'intégration des émotions et sur le développement psychomoteur."

Le CSA, s'appuyant sur la science, prédit des "retards de langage", de "la passivité", de "l'agitation", des "troubles du sommeil", des "troubles de la concentration", et de "la dépendance aux écrans".

Le CSA organise un encadrement administratif dans lequel les distributeurs de chaînes pour enfants de moins de trois ans doivent "informer à l'écran" de la nocivité de leurs chaînes… "Hors écran", la même mention – La télévision est nocive pour les enfants de moins de trois ans – doit figurer systématiquement sur le journal des abonnés, sur Internet… toutes les fois qu'est évoquée une chaîne pour les moins de trois ans.
Cela doit également apparaître dans les contrats d'abonnement aux services de télévision. Enfin, il est fait interdiction aux distributeurs de promouvoir "directement ou indirectement" les "vertus sanitaires, éducatives ou pédagogiques" de la télé pour bébés.

Alors voilà, comme les divers produits dangereux, au lieu d'interdire tout simplement le produit, on ajoute une mention expliquant les risques…

Comme pour tout, je pense que si un enfant regarde un dessin animé dans sa journée, l'effet ne doit pas être si néfaste. Aux parents de contrôler et de modérer la durée de "consommation" et à éviter que la TV devienne une pseudo nounou…

43 réflexions sur « TV = danger pour les touts petits ? »

  1. Bien sur, qu’il est inutile de légiférer à tort et à travers : c’est ma conviction sachant que « trop de lois tuent la Loi ! ».

    Cependant, ne conviendrait-il pas, aux services des programmes de ces chaînes de télévision, de s’adapter au monde des enfants ?
    Je pense qu’ils devraient recruter des assistantes maternelles agréées, des auxiliaires parentales au domicile des parents, des puéricultrices, des psychologues (spécialisé[e]s dans la petite enfance, l’enfance et l’adolescence), des pédopsychiatres, des pédiatres…, qu’ils rémunèreraient en tant que conseillers permanents chargés de visualiser les programmes et de juger de leur dangerosité ou non…

  2. 5. La télévision contribue au modelage de l’enfant

    Nous l’avons rappelé en préambule, l’imagination a un rôle essentiel dans la formation de la personnalité. Or, par sa puissance de suggestion, la télévision va modeler l’enfant selon les stéréotypes qu’elle véhicule. Dès son plus jeune âge, l’enfant cherche naturellement à imiter (l’imitation reste une grande loi de la psychologie humaine tout au long de l’existence). En adaptant ce qu’il perçoit à sa propre psychologie et à ses conditions physiques en voie d’épanouissement, il reproduit tout : façons d’être, habitudes, vocabulaire, gestes et mêmes expressions de physionomie.
    – Les modèles sont d’abord ses parents, puis le reste de son entourage selon le degré de proximité et d’affinité naturelle. Au fur et mesure qu’il grandit, l’enfant découvre de nouveaux modèles dans son voisinage, à l’école et dans la société en général.
    – A l’âge de raison, il sera à même de juger ce qu’il y a de bon et de mauvais dans ces modèles. Mais l’influence reçue pendant ses toutes premières années pèsera d’une manière décisive. C’est ainsi que le rejet ou l’acceptation de tel ou tel modèle marque profondément les rapports de l’enfant avec la société. Le rôle primordial dans ce processus, revient bien sûr aux parents. Or la T.V. se substitue aux parents. C’est un véritable bouleversement des rôles. Bien avant l’école, les enfants disposent d’une autre source qui leur permet d’assimiler des ambiances et des conceptions, de se familiariser avec des adultes différents, d’éprouver des émotions nouvelles. Ils sont pris dans de puissants faisceaux d’influences aux âges sensibles de la formation de la personne. Au cours de ce processus de formation se constitue un champ de représentations sociales qui vont permettre à l’enfant de comprendre son environnement, de l’interpréter, de communiquer avec ses semblables et de situer lui-même dans la société.
    La constitution de ce champ est un mécanisme évolutif dans lequel les premières représentations résultant de l’identification aux parents et la formation de l’image de soi sont des structurations fondamentales. Dans l’intimité du foyer, la télévision influence considérablement cette structuration en imposant une vision du monde et un mode de vie qui façonnent uniformément adultes et enfants.
    Autrefois, lorsqu’il n’y avait ni radio ni T.V., les originaux étaient très nombreux. Chaque homme se formait par son expérience personnelle.
    Aujourd’hui, où les nouveaux médias véhiculent une expression des modes de vie et de valeurs (en majorité américains), la standardisation de l’homme est évidente et l’humanité y perd beaucoup. Cet imaginaire mondialisé nivelle les cultures et installe dans une étrange anonymie la foule humaine ; mais, en même temps, elle la soumet à ses règles, ses normes, sa normalité que lui impose la mode médiatique.

    6 – Influence de la télévision sur l’intelligence

    Parce qu’elles saturent, qu’elles gavent l’imagination, les images fournies par la télévision perturbent le travail naturel de l’intelligence. Il est incontestable que la télévision a provoqué un élargissement des connaissances des enfants à un âge plus précoce qu’avant ce moyen d’information, mais il y a eu en même temps uniformisation des connaissances et des thèmes supports de leurs fantasmes. Des enquêtes ont montré que dans un premier temps, il y a enrichissement, mais qui devient stagnation par la suite.
    La passivité qui consiste à recevoir une information déjà façonnée ne permet pas le développement ultérieur d’un esprit critique et de recherche personnelle de la connaissance que donne la lecture des livres. La T.V. peut donc être excellente pour susciter des intérêts et éveiller des passions, mais ce qui est moteur au début devient un frein dans un second stade.

    La T.V. peut-elle donc être un bon outil d’apprentissage ?

    L’expérience montre que non. Ceci pour plusieurs raisons :

    a) Parce qu’elle va vite, qu’à l’image succède l’image, elle ne laisse pas le temps de réfléchir ; les idées ne s’impriment pas durablement car elle ne permet pas de revenir longuement sur un sujet comme on le fait sur les phrases d’un livre. La conséquence de cette vitesse est qu’il faut qu’elle soit rapidement comprise : elle fonctionne donc à l’aide de stéréotypes qui donnent du monde une vision simplificatrice ; l’enfant va ensuite considérer le monde à travers ces stéréotypes. Il risque de s’y conformer et on peut craindre que la vraisemblance ne lui apparaisse qu’en fonction de la conformité à ces stéréotypes.

    b) Les réponses viennent sans que l’enfant n’ait eu le loisir de se poser les questions ; or l’émergence d’une question est le fruit d’une maturation qui est plus utile que la connaissance de la réponse. La T.V. ne peut pas enseigner à un enfant en particulier, mais à la moyenne des enfants. L’émission ne tient compte ni du degré de connaissance, ni de la maturité, ni du langage, ni de l’expérience individuelle. Elle s’adresse donc soit à la moyenne présumée, soit au niveau le plus bas de l’audience ciblée.

    c) La T.V. spectacularise les événements et les idées : c’est le côté spectaculaire ou sympathique qui frappe, plus que la profondeur des idées. Elle s’adresse plus aux sentiments qu’à l’esprit. Elle donne plus des sensibilisations que des notions.
    A ce sujet, voici ce qu’écrit le professeur RUFO dans la revue Vie et santé de mars 1991 :
    « L’obstacle le plus important est la rupture qui existe entre deux mondes :
    – d’une part, celui de l’étude, de la réflexion de la recherche, de la concentration ;
    – d’autre part celui de la T.V.

    Tout est opposé, d’une manière remarquable. Et l’étudiant connaît, consciemment ou pas, un mal fou à s’adapter au passage d’un univers à l’autre. Pire, la télé exerçant sur lui le pouvoir que l’on sait va le conduire à attendre une vie « télévisuelle » partout où il vivra son quotidien. La télévision est capable de créer de nouveaux réflexes chez un individu, notamment chez un jeune (…)
    Le système télévisuel s’articule autour du show, du spectacle (…) L’enfant va attendre qu’autour de lui tout lui soit présenté en terme de spectacle, faute de quoi rien ne l’accrochera, même s’il s’agit de l’essentiel dans sa vie (…)
    Le travail de l’examen scolaire se vit sur la base d’un tout autre système, celui de la répétition, celui de la concentration, de l’attention sur un même sujet.
    C’est d’ailleurs un fait très actuel, les gens d’aujourd’hui changent de conversation d’une manière étonnante, incapables qu’ils sont devenus de discuter en profondeur sur un sujet, ce qui reste le privilège – pourtant accessible à tous – de peu de personnes. La pensée part dans tous les sens, se ballade, n’arrive pas à se fixer… » (fin de citation). La mentalité contemporaine est ainsi devenue une mentalité inversée : les concepts sont devenus contingents et accessoires. La voie est ainsi ouverte pour toutes les séductions que le filtre familial aura bien du mal à assumer.

    d) La télévision n’aide pas non plus à l’acquisition du langage ;
    – tout d’abord puisqu’il est inutile de nommer ce que l’on voit,
    – ensuite parce que le langage demande le passage du concret à l’abstrait, de l’objet au concept. Les images données toutes faites par la télévision risquent de « fossiliser » les possibilités d’abstraction de l’enfant.
    – de plus le langage télévisuel est un langage direct. Il n’y a jamais de phrases en style indirect ; les temps sont simples, on n’emploie presque jamais le subjonctif : l’enfant se bloque dans un langage très simple, signifiant, qui lui permet tout juste de dire à peu près ce qu’il a à dire.
    Si nous prêtons l’oreille aux conversations de cours de récréation, nous retrouvons tous les « tics » de langage répandus par les médias : «c’est « vachement bon », c’est « cool’, c’est « sympa », c’est « génial », et les abréviations « foot », « ados », « sécu »… »
    Le problème est GRAVE car il semble bien que l’enfant doive acquérir les formes complexes, la structure de son expression future avant l’âge de six ans. On rencontre en effet fréquemment des adultes dont le vocabulaire est extrêmement limité, réduit à environ deux cents mots et quelques onomatopées. De plus, leur langage est hésitant, abrégé, maladroit. La mémoire, bourrée de représentations devient inapte à retenir les articulations des plus simples raisonnements. Les enfants ont de très grandes difficultés à écrire quelques lignes de leur composition, à comprendre un texte même court, à passer du concret à l’abstrait, de l’objet au concept. On aboutit donc à un analphabétisme fonctionnel : les enfants savent lire et écrire, mais ne savent pas utiliser leurs facultés. « La télévision entrave tant qu’elle peut le jeu normal de la conceptualisation et du jugement, qui empêche « l’homo sapiens » de se former dans l’enfant et qui ne fait succéder à l’enfance que l’infantilisme. Nos contemporains n’ont pas le sens du vrai, parce que, au fond, ils ne sont jamais devenus des hommes. Ce sont des avortons intellectuels ». (Abbé Berto Notre-Dame de Joie N.E.L p 246).
    C’est peut-être là que réside l’effet le plus pervers de la télévision : les images qu’elle accumule, avec force dans l’inconscient mental paralysent l’exercice normal de l’intelligence et empêche de trouver – ou même de chercher- la lumière de la vérité.

    Cette analyse très succincte peut paraître sévère et susciter doute ou même refus. Elle s’appuie sur des données sérieuses dont les sources sont indiquées en fin d’article. Mais notre expérience personnelle ne vient-elle pas encore étayer ce qui a été dit ? Que chacun fasse le bilan des centaines d’heures passées devant un récepteur et réfléchisse à ce qu’il acquit dans tel ou tel domaine… Il y a loin de la coupe aux lèvres !

    Alors, que faire ? Considérer la télévision comme un spectacle.
    Or, l’être humain n’est pas fait pour aller au spectacle tous les jours. On peut donc, si on ne veut pas tout simplement l’éliminer de la maison familiale, la regarder très occasionnellement. Et, pour le jeune enfant, cela doit rester exceptionnel. Il faut alors toujours lui préciser s’il s’agit de fiction ou de réalité.
    Si l’on craint un décalage par rapport aux autres enfants, rappelons-nous que plus de 1 200 000 foyers en France n’ont pas la T.V. : 12% des cadres supérieurs et des professions libérales sont dans ce cas.
    « Ce que je redouterais le plus pour notre civilisation, de plus en plus fragile ?
    – Que cette machine folle ne verse sous la pression des barbares.
    – Où sont-ils, ces BARBARES ?
    – Non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur, car c’est nous qui les fabriquons. Ils grandissent sous nos yeux. Il s’agit des petits enfants hypnotisés par la télévision (…) les petits enfants qui n’auront pas appris à maîtriser leurs sens.
    Les barbares sont déjà là puisque nos sociétés développées, qui sont des sociétés de vieux, ont peur de leur jeunesse et rejettent le trop plein dans les rues,
    « Une société qui ne sait plus éduquer ses propres enfants et les change en barbares est promise à une MORT CERTAINE (…). »

  3. Le début
    Effets de la télévision sur le psychisme des jeunes enfants
    par le docteur Michelle LEGRAIS
    Lorsqu’on aborde le problème de la télévision, les seuls points de vue envisagés d’emblée par les familles sont celui du temps passé par les enfants devant le petit écran et celui de l’immoralité des spectacles.
    Nous pensons que beaucoup ont déjà résolu ces difficultés ou du moins, qu’ils sont convaincus de la nocivité de la télévision non contrôlée pour la santé morale et physique de leurs enfants. Nous n’envisagerons donc pas ici la sélection des programmes par les parents. Mais nous traiterons d’un aspect beaucoup plus fondamental, celui des images en elles-mêmes. En effet, le danger de perversion de l’esprit et de l’imagination, bien que moins spectaculaire que la corruption du sens moral, est beaucoup plus profonde. Il est aussi, en général, plus difficile à comprendre.

    1 – L’imagination

    La télévision s’adresse d’abord à l’imagination. Elle remplit la tête d’images. C’est là que réside son principal danger, danger inévitable puisqu’il est inhérent à la nature même de la télévision. Un bref rappel de la fonction de l’imagination chez l’être humain nous permettra de mieux comprendre l’effet pervers de la télévision.
    L’imagination est un sens interne, une faculté, dont l’organe est le cerveau cognitif, qui conserve les sensations reçus par les organes des sens et les rappelle par les fantasmes. Elle fait partie de notre sensibilité intérieure comme le sens commun, l’estimative et la mémoire auxquels elle est étroitement liée. Elle est comme située entre les sens externes (vue, ouïe, odorat, tact et goût) et l’intelligence. Elle ne peut rien produire sans perceptions reçues de l’extérieur ; mais, par le jeu de l’intelligence, elle peut ensuite créer de nouveaux fantasmes. Ces images intérieures sont comme l’empreinte de la vie en nous et forment, par leur accumulation, un immense patrimoine dont les éléments sont unis entre eux par une infinité de liens. De cette sensibilité intérieure dépendent la vie affective, la vie intellectuelle, l’inspiration créatrice, la construction de notre « moi psychologique ». Une grande partie de cette élaboration se fait à notre insu et c’est probablement l’imagination qui est la partie la plus puissante de notre inconscient. En résumé, disons que l’imagination nourrit notre affectivité, meut nos passions ; elle est pour notre intelligence la source féconde d’objets de connaissance à partir de laquelle vont se former par abstraction les idées, les concepts ; elle nous procure des fantasmes selon un ordre et une habitude dont la synthèse contribue à façonner notre personnalité, notre comportement, notre style… Ajoutons pour finir que l’imagination conserve la sensation dans la mesure où elle est marquée par elle. Trois facteurs vont conditionner cette mesure : la répétition de la sensation, l’émotion qui l’accompagne et la disposition du cerveau. Le premier conditionnement de ce cerveau, c’est l’âge : plus l’imagination est jeune, plus elle est indéterminée et donc malléable. La vue a bien sûr une grande importance pour l’imagination, elle l’enrichit constamment. L’ouïe influence l’imagination par l’intermédiaire des passions qui sont elles-mêmes sous l’influence primordiale de tout ce qui est sonore (bruits, mots ou musique). On comprend, par tout ce qui précède, l’importance de l’imagination chez l’être humain. A fortiori chez l’enfant où elle est comme une cire vierge. On comprend pourquoi les images sont indispensables à la formation des jeunes imaginations – les belles, bonnes et vraies images – puisque c’est grâce à ces images que va se former la réserve mentale des idées, des informations, des références…

    2 – Saturation de l’imagination par la télévision

    Les images produites par la télévision, même si elles étaient toujours belles, bonnes et vraies, ne peuvent parvenir à cette formation des jeunes imaginations pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il s’agit d’images artificielles caractérisées par un manque de stabilité, une variation rapide de brillance, des images sautillantes, spécialement dans les dessins animés. La structure des images lumineuses intermittentes provoque une hyperstimulation de l’œil et du cerveau qui entraîne une fascination des enfants qui les amène à regarder fixement l’écran. La T.V. ne suscite pas l’attention : elle hypnotise,
    Cette fascination est commune à l’homme et à l’animal. Témoignage de Sébastien, 5 ans : « mon chien, dès qu’il y a un film, il arrête de bouger. Quand c’est fini, il va autre part ». (Cité par Liliane Lurçat, dans Violence à la Télé ; l’enfant fasciné p. 18. Ed. Syros alternatives 1989). Ce qui entraîne fatigue physique, fatigue visuelle, agitation, altération du sommeil paradoxal qui est le meilleur, le plus savoureux, celui du rêve. Ces stimulations finissent par perturber la vigilance diurne et altérer ainsi les capacités d’attention de l’enfant. Par cette hyperstimulation, la télévision est comparable à une drogue et, comme elle, peut entraîner une dépendance. On a d’ailleurs constaté, chez certains enfants, un véritable comportement compulsionnel vis-à-vis de cette stimulation lumineuse. En second lieu, ces images se succèdent si rapidement et en telle abondance qu’elles provoquent une sorte d’indigestion ne permettant pas une véritable assimilation des connaissances. Il y a trop de choses, trop vite ; c’est le coq-à-l’âne perpétuel. Cette indigestion d’images endort l’attention trop sollicitée, si bien que l’attitude ordinaire du téléspectateur est la passivité. Cette passivité a une conséquence redoutable chez l’enfant : elle amollit la volonté. On a constaté chez les enfants consommateurs de T.V. une diminution sévère des capacités de mémorisation et une difficulté pour associer images, idées et paroles.

    3 – La télévision a, pour l’enfant, un effet destructeur sur la perception du réel

    Rappelons que la limite entre le réel et l’imaginaire se constitue peu à peu au cours de l’enfance et qu’elle reste floue jusqu’à l’adolescence. La T.V. efface progressivement la frontière entre le réel et l’irréel et provoque chez l’enfant un décollement par rapport au monde réel. Même sans violence, la T.V. détache l’enfant de la réalité et le rend inapte à mesurer la conséquence de ses actes. Chez l’enfant de moins de six ans en particulier, il existe une difficulté naturelle à distinguer l’actuel du passé, la fiction de la réalité. Pour l’enfant, l’image projetée est vivante et actuelle et il a beaucoup de mal à se situer à une époque passée ou fictive. Si on interroge des enfants de maternelle (4 à 6 ans), on s’aperçoit que leurs récits sont tiraillés entre les différents types d’émission (informations, film, dessin animé…) N’arrivant pas à distinguer la nature des émissions qu’ils regardent de façon répétitive, les enfants les confondent. De sorte que le méchant qui pose une bombe pour tuer des gens (actualité aux informations) n’est, à la limite, pas très différent du géant qui détruit la ville (dessin animé). C’était sans doute le fait des récits et des contes de notre enfance, mais qui commençaient toujours par cette phrase magique : « il était une fois… » D’autre part, il existait une relation privilégiée entre le parent-conteur et l’enfant, qui n’existe plus avec la T.V. Ce « flou » entre le réel et l’irréel entretenu par la télévision peut favoriser une instabilité émotionnelle et des difficultés relationnelles. Fascinés par la télévision, les enfants négligent de plus en plus leur cadre de vie réel au profit du cadre imaginaire de la T.V. La vie excitante et sensationnelle proposée par la T.V. est une tentation permanente d’échapper à la réalité quotidienne.

    4 – La télévision remplace leur propre rêve par le rêve organisé

    Par la T.V., l’imaginaire enfantin, naturellement si riche, subit une invasion de sons et d’images qui le submerge et l’empêche de créer ses propres images. Quand il joue ou qu’il lit, l’enfant crée lui-même son propre « film » ce qui est indispensable à son développement psychologique. La télévision lui enlève cette possibilité.
    De plus, l’ambiance émotionnelle lui est imposée, alors que dans la lecture, elle est seulement proposée par l’auteur et recréée par enfant. L’enfant croit davantage à la réalité d’une image mobile que dans ses rêveries provoquées par le récit d’un conte. Il vit intensément le conte véhiculé par la T.V. car les messages sont transmis par un triple langage visuel, verbal, non verbal sonore. L’enfant naturellement très impressionnable, intègre facilement le message que lui apporte le petit écran et s’identifie plus aisément au héros qu’il lui propose. Le mal que la T.V. fait aux enfants se révèle dans les cauchemars. Il se manifeste aussi plus subtilement dans l’invasion du champ mental par des thèmes dérisoires et violents. L’effet sur les conduites n’est d’ailleurs pas complètement ignoré des enfants, car beaucoup de leurs jeux sont d’inspiration télévisuelle. Nous pouvons d’ailleurs tous constater que beaucoup de jouets actuels sont des reproductions de personnages de feuilletons télévisuels. L’identification à des héros multiples peut d’ailleurs être source de perturbations. La T.V. présente le plus souvent aux enfants des modèles artificiels et inaccessibles qui produisent frustration et vieillissement psychologique. L’enfant-héros est avant tout une création d’adultes dont l’imaginaire diffère totalement de celui de l’enfant à qui il s’adresse, Le modèle mythique n’aide pas l’enfant, sinon à projeter ses propres frustrations : il forme alors une image dévalorisée de lui-même, de son milieu familial, de sa condition sociale et culturelle. Les véritables joies de l’enfance innocente sont ainsi étouffées par la télévision.

  4. dominique :
    bonjour ! le fait est que certaines chaines du câble sont censées être pour les touts petits, afin de soi-disant les développer… Des programmes avec des séances de psychomotricité, des dessins animés pour apprendre les mots, les nombres… Mais on nous dit maintenant que ces chaines spéciales moins de trois ans ne devraient pas exister puisque la tv est nocive pour les moins de trois ans….

    Vartan = étude sur le sujet très complète et intéressante. Cela nous explique en détail le pourquoi de cette nocivité, et cela fait peur, car même si 1200000 foyers n’ont pas la tv, un nombre énorme ont une tv dans chaque pièce de la maison, y compris la chambre des enfants…

  5. @ Fata
    Fata, bonjour… Mais, dans ce cas précis, ces programmes peuvent être regardés par les tous petits, qui seront avec leurs parents ou leur nounou…
    C’est comme lorsqu’on fait découvrir le monde au travers d’un livre à un enfant… Il suffit tout simplement de faire très attention à ce qui est diffusé !

  6. Bonsoir,

    Je viens de lire vos commentaires et je réagit suite à la télévision où nous pourrions choisir les programmes et mettre des personnes sous tutelles « d’une certaine manières » des personnes dites professionnelles. Je vais malheureusement pas être d’accord, car on s’aperçoit de nos jours que nos enfants passent plus de temps devant le petit écran « attention je n’ai pas dit tout le monde » plutôt que de s’instruire. Je sais, vous allez me dire à 3 ans on ne s’instruit pas, moi « je dit si ». Comment apprenons-nous a nos enfants a être poli? Par la télé ? Non! A faire passer des messages vulgaires, de surcroît envers leurs propres parents exemple « Titeuf ». Nous sommes très loin de nos propres dessins animés… Maintenant, pourquoi mettre un enfant de 2 ans devant la télévision? Quel avantage si ce n’est que pour avoir la Paix!!!

    Et même pour nous adultes lorsque que moi même, je regarde la télé très peu, car elle pousse, a nous rendre pervers, infidèles, haineux, racistes, vulgaires, abominables… Et j’en oublie l’essentiel  » Idiot », induit à la consommation d’alcool, de cigarette, Regardez dans toutes les séries, vous verrez, du sexe, des jeunes qui vont en boites, des meurtriers (tout les séries surtout américaines sont basées sur les pervers psychopathes).

    Les campagnes de pub qui usent de la séduction du corps féminin pour vendre une boisson ou des produits hygiéniques intimes… et j’en passe car je serait hors sujet!!

    Je vous demande :

    Ceux qui regardent la télévision, devraient se rendre compte que la plupart des émissions et des dessins animés enseignent la débauche a n’importe quelle heure de la journée. Elle dirige nos cerveau a être dépendant comme une drogue.
    N’avez-vous jamais allumer votre télé alors que vous étiez en train de faire votre vaisselles ?
    Pourquoi vous n’êtes pas devant?
    Vous changez sans cesse les chaines pour trouver la chose qui va vous apaiser et soulager l’esprit!!

    Avons-nous demandé de nous créer un objet qui passe des images contrôlées et de l’intégrer dans nos foyers?

    Avez-vous été obligé de l’acheter?

    Quel est le but Ultime?

    Une dernière chose, j’ai fait l’expérience, dans notre foyer nous avons vécu sans télévision est pendant 3 mois cela a rapprocher notre famille Mari et enfants. Nous n’en sommes pas tomber malade. Comme si cela était la fin du monde, un peu plus difficile pour les enfants, mais cela nous a rapprocher et nous a permis de nous rendre compte que cela n’est que futilité et mauvais.

  7. [b] »Quel est le but Ultime? »[/b]

    Je pense que Vautier est bien placé pour répondre à cette interrogation.

  8. Comme pour tout, je pense que si un enfant regarde un dessin animé dans sa journée, l’effet ne doit pas être si néfaste. Aux parents de contrôler et de modérer la durée de « consommation » et à éviter que la TV devienne une pseudo nounou…

    C’est vrai, beaucoup trop de parents pourraient faire mieux mais personne ne leur a appris à devenir parents et beaucoup de gens sont eux-mêmes confrontés à leurs difficultés.

  9. « Quel est le but Ultime? » je ne sais pas VARTAN …mais mal maitrisée , la tv est une arme de destruction de la famille .

  10. @Dominique = bien sur que comme toujours c’est aux parents de trier les dessins animés qu’ils laissent regarder à leurs enfants et la durée ! et pourquoi ne pas reprendre avec eux certaines notions pour leur expliquer la différence entre fiction et réalité.

    @new reporter = « C’est vrai, beaucoup trop de parents pourraient faire mieux mais personne ne leur a appris à devenir parents et beaucoup de gens sont eux-mêmes confrontés à leurs difficultés. »
    être parents cela ne s’apprend pas mais ça se vit ! Je suis souvent offusquée par la remarque de personnes professionnelles ou pas voulant apprendre « la parentalité aux parents. C’est à la mode, les stages de parentalité, les réseaux d’aide à la parentalité, les écoles de parents… Je fais partie de ce genre d’instance et cela est très gênant de voir et d’entendre comme certaines personnes se permettent de penser à la place de ces « mauvais parents » !
    Effectivement chaque personne a son histoire et ses difficultés, et vit sa parentalité en fonction de sa propre éducation et son vécu passé et présent. Et cela n’est simple pour personne car aucun mode d’emploi n’existe !
    Les personnels de l’enfance peuvent conseiller certains parents en difficulté ou en souffrance, mais tout en respectant leurs idées, us et coutumes… Car pourquoi dire que tel système est meilleur qu’un autre, de quel droit !!
    L’important est que l’enfant ne souffre pas psychologiquement et physiquement de l’éducation que lui donne ses parents…. et encore…. va-t-on sanctionner des parents qui laissent la télé toute la journée allumée ?? Va-t-on sanctionner des parents qui fument en présence de tout petits ??? la liste pourrait être longue…
    donner quelques conseils, essayer de faire comprendre que l’enfant serait mieux à jouer dans le jardin en plein air que devant la tv…. c’est tout ce qu’on peut faire.

  11. New reporter je vois pas le rapport avec la difficulté et la télé ?

    Tous les familles ont des difficultés, mais sans Dieu personne ne peux essayer d’améliorer son quotidien dans le sens de la pureté pour sois et pour ses enfants, voilà la vrai raison du raisonnement humain.

    Qui veut des exemples ?

  12. @ Fata
    C’est là où réside le problème… Cependant, dans beaucoup de dessins animés (et j’en ai regardés), il y en a qui font la promotion du bien, de la justice…, en démontrant que les entorses à la loi, à la citoyenneté sont toujours punies… Le méchant, dans beaucoup de ces dessins animés, ne triomphe jamais…

    Puis, pour aider les parents, ne faudrait-il pas que l’Ecole puisse expliquer aux enfants que « trop de télévision nuit à une bonne télévision » ?
    Par ailleurs, il y a des programmes (pour adultes), tels KOH LANTA, L’ÎLE DE LA TENTATION…, qui me semblent, au delà d’être bêtes et nuls, très dangereux, sachant qu’ils peuvent, dans le monde des adultes, faire l’apologie de l’égoïsme, de l’infidélité, de la lâcheté…

    Pour moi, la télévision, c’est fait pour instruire, pour divertir, amuser… Elle n’est pas faite pour abêtir ou pour susciter les plus bas instincts qui peuvent exister chez les hommes…

    En conclusion, un enfant, c’est un être humain : il convient de l’éduquer, tout en le respectant dans son « moi » profond… Or, il me semble que beaucoup ne respectent pas cette règle essentielle. Pourtant, ces enfants-là seront les adultes, qui, demain, contribueront au devenir de notre Société !

  13. @ VARTAN
    Vartan, Dieu n’a rien à voir avec tout ceci… Puis, la télévision n’est pas, comme vous le dites si bien, « la Bible du Diable »…

    J’estime que, dans une république laïque (et la France en est une !), chacun doit avoir parfaitement le droit d’assumer son libre arbitre !

    Comme je viens de l’écrire à Fata, « trop de télévision nuit à une bonne télévision » !

    Donc, il convient à chaque famille, EN TOUTE LIBERTE, USANT DE SON LIBRE ARBITRE, de gérer au mieux la télévision, aussi bien pour elle que pour ses enfants… Cependant, il n’y a besoin, ni de la Bible, ni de Dieu pour ceci : le bon sens suffit amplement… C’est ce que démontrent beaucoup de familles laïques ou athées !

  14. Mais vous vivez dans quel Monde Dominique ?

    Vous avez les yeux plus scellé qu’un aveugle !

    Mais Jésus est amour et il viendra vers vous et vos yeux s’ouvriront !

    Je vais faire du hors sujet mais vous allez comprendre qu’il faut être analyste et non pas avaleur de mensonge :

    Depuis mon enfance j’étudie les livres d’histoires, les livres de sciences,math et j’en passe.

    On m’a inculqué dans une fausse doctrine en me faisant croire à des mensonges!!

    L’Amérique est un génocidaire, ils ont tué tout les peuples pour s’octroyer les terrains.
    Napoléon est un tyran, il faisait des esclaves des hommes et dans les livres on lui donne le nom d’un Héros !!

    Pareil pour l’Amérique on nous parle de rêve américain et de leur puissance, pareil pour les Égyptien, ils étaient sous influence de cocaïne, c’est cela qui a détruit leur peuple à cause de leur mauvaise foi de dominer l’humain.

    Et que raconte les livres, rien de tout cela au contraire, on nous montre en prenant art de leur suprématie comme étant une gloire et incroyable. Alors qu’ils nous éduques avec des fait et gestes de Tyrans qui ont tué des hommes des enfants et des femmes !!!

    Prenez un livre de science Dominique :

    [img]http://tpeenergiesol.free.fr/Images/schema_soleil_pe.jpg[/img]

    Voilà notre Soleil n’est-ce pas ?

    Mais avez vous une fois pensé « Mais comment ils ont fait pour voir l’intérieur du soleil ? »

    Ce sont des menteurs, ils n’ont pas le pouvoir de voir à travers le soleil ni d’aller tout près, d’ailleurs ils arrivent même pas à pénétrer la terre au centre et il se permette avec un dessin de nous faire croire nous pauvre naïve qu’en un coup de couteau ils ont découpé le soleil et ont découvert son secret comme un melon.

    Le soleil est là par puissance de Dieu et son noyau n’est pas du Kelvin(tient donc il savent même que c’est du Kelvin)

  15. @ Vartan
    *************« Mais vous vivez dans quel Monde Dominique ? Vous avez les yeux plus scellés qu’un aveugle ! » ************* :
    Vartan, je vis dans le monde que m’ont inculqué mes parents ! Ce monde est constitué par le respect d’autrui, la tolérance, la politesse, l’amour, la lutte contre toutes formes de discriminations… !
    Alors, le monde que j’offrirai à mon enfant, si, par chance, j’en ai un, sera celui que mes parents m’auront offert…
    Cependant, et par ce que je suis totalement contre, je ne ferai, en aucun cas, baptiser mon enfant : instruit sur les religions, il sera apte, lorsqu’il aura atteint l’âge de raison, de se faire baptiser dans la religion de son choix !

    *************«Mais Jésus est amour et il viendra vers vous et vos yeux s’ouvriront ! » ************* :
    Vartan, « Jésus est amour… », écrivez-vous… Alors, comment se fait-il qu’il y a tant de haines, de guerres, d’injustices dans ce monde ?
    Puis, comment se fait-il, pour rester dans le sujet de cet article, que des femmes et des hommes soient capables d’inventer des émissions abrutissantes, débiles, mais également nocives aussi bien pour les enfants que pour les adultes ?
    Pensez-vous que Jésus va revenir vers nous ? J’en doute fort, encore que je pense qu’il risque d’y avoir encore des guerres de civilisations (musulmane et chrétienne)…

    Voyez-vous, j’ai été baptisé dans la Religion catholique… que, sans la renier, j’ai laissé tomber…
    Je crois en Dieu, en l’immortalité de l’âme… Mais, je n’impose pas mon point de vue à qui que ce soit !

    Pour conclure sur ce sujet, Vartan, je ne possède pas vos immenses connaissances en matière de religion : aussi, je préfère ne pas en débattre plus avant avec vous !

    *************«Je vais faire du hors sujet mais vous allez comprendre qu’il faut être analyste et non pas avaleur de mensonge : Depuis mon enfance j’étudie les livres d’histoires, les livres de sciences,math et j’en passe. On m’a inculqué dans une fausse doctrine en me faisant croire à des mensonges !! » ************* :
    Vartan… Je ne peux guère discuter avec vous des livres de Mathématiques, de Sciences : je ne suis, ni scientifique, ni matheux ! J’y reviendrai ci-dessous…

    En ce qui concerne les livres d’Histoire, vous savez bien que chaque Nation croit détenir, face à l’Histoire, ‘’sa’’ vérité… Donc, là non plus, je ne pourrais guère en discuter, bien que ce sujet m’intéresse au plus au point !

    *************«L’Amérique est un génocidaire, ils ont tué tous les peuples pour s’octroyer les terrains. Napoléon est un tyran, il faisait des esclaves des hommes et dans les livres on lui donne le nom d’un Héros !! Pareil pour l’Amérique on nous parle de rêve américain et de leur puissance, pareil pour les Égyptien, ils étaient sous influence de cocaïne, c’est cela qui a détruit leur peuple à cause de leur mauvaise foi de dominer l’humain. » ************* :
    Je ne sais pas si les USA sont une nation génocidaire… Il faudrait prouver vos dires… La télévision, pour rentrer dans le sujet de l’article de Fata, pourrait vous fournir ces preuves… En ce qui concerne le rêve américain, beaucoup de personnes en sont revenues : la télévision le démontre dans certaines de ses émissions…

    En ce qui concerne Napoléon, j’ai pu constater, en regardant justement des émissions de télévision consacrée à l’Histoire du 1er Empire, qu’il n’était pas, pour beaucoup d’historiens, considéré comme un héros : au contraire, il était considéré comme un tyran…

    Au sujet des Egyptiens, vous voulez sans doute parler de la période des Pharaons ? C’est un sujet que je maîtrise très mal : je préfère ne pas en débattre plus avant…

    *************« Et que racontent les livres, rien de tout cela au contraire, on nous montre en prenant art de leur suprématie comme étant une gloire et incroyable. Alors qu’ils nous éduquent avec des fait et gestes de Tyrans qui ont tué des hommes des enfants et des femmes !!! » ************* :
    Vartan, comme je l’ai écrit plus haut, chaque Nation écrit, dans les livres d’Histoire, ‘’sa’’ vérité… Mais, il suffit qu’un démocrate vienne au pouvoir pour que des historiens ‘’nouveaux’’ réécrivent l’Histoire…
    Aussi, je considère que l’Histoire doit être laissée aux historiens, et, non aux tyrans, que ce soit par le biais des livres, des magazines, des journaux, que ce soit par ceux de la télévision, de la radio, d’Internet, du cinéma…

    *************«Prenez un livre de science Dominique […]. Voilà notre Soleil n’est-ce pas ? » ************* :
    Vartan, j’ai très bien vu cette illustration dans votre commentaire… Mais, je l’ai également vue dans des émissions de télévision !

    *************« Mais avez vous une fois pensé « Mais comment ils ont fait pour voir l’intérieur du soleil ? » » ************* :
    Vartan, je me suis peut-être posé cette question… Cependant, je n’ai pas assez de compétences en cette matière pour pouvoir m’y pencher sérieusement !

    *************« Ce sont des menteurs, ils n’ont pas le pouvoir de voir à travers le soleil ni d’aller tout près, d’ailleurs ils arrivent même pas à pénétrer la terre au centre et il se permette avec un dessin de nous faire croire nous pauvre naïve qu’en un coup de couteau ils ont découpé le soleil et ont découvert son secret comme un melon. Le soleil est là par puissance de Dieu et son noyau n’est pas du Kelvin (tiens donc il savent même que c’est du Kelvin) » ************* :
    Vartan, bien que, et je me répète encore, je ne sois, ni scientifique, ni matheux, je ne vois pas en quoi vous pouvez considérer que les savants sont des menteurs ( ?)….
    Je pense qu’il y a eu des recherches sérieuses et très poussées en Astronomie pour considérer que le Soleil est un astre et non une planète…

    Aussi, je me demande, en vous lisant, si vous ne faites pas partie de ce courant chrétien qui nie toute avancée scientifique, toute découverte scientifique (?)…

    Si tel est le cas, cela me semble fort dangereux !

    Même si je ne peux pas débattre avec vous sur les relations entre la science et la religion, je pense qu’il ne faut pas nier les progrès scientifiques, les progrès médicaux, les avancées dans l’exploration spatiale…

  16. Bonjour à toutes et à tous,

    Je me vois assez surprise de ne voir aucunes réponses a mes questions!

    Où sont les débats? les commentaires partagés?

  17. Bonjour latortue,
    je ne vous ai pas répondu car je pensais que votre question s’adressait à Dominique Dutilloy.
    Je suis d’accord avec votre réflexion, et je l’ai dis dans mes commentaires. La TV n’est pas obligatoire et on doit pouvoir s’en passer. On en fait tous un peu l’expérience pendant les vacances et les enfants ne s’en portent pas plus mal.
    Je regarde très peu la télévision. Principalement des DVD de « bons films ». Mes enfants regardent des Disney principalement. Je n’ai qu’une télé dans mon foyer et ne regarde jamais la télé en faisant la vaisselle !
    Mon mari veut depuis plusieurs mois acquérir un écran plat à la mode mais je tiens bon et refuse cet investissement très couteux que je juge si inutile.
    Je sais maintenant que beaucoup de foyers ont la télévision dans chaque pièce et qu’elle est allumée toute la journée, avec ces pubs effectivement dégradantes pour l’image de la femme (sans parler des clips de musique américains…), avec ces émissions où on fait planer le rêve de gagner des sommes d’argent que jamais on ne pourra gagner en travaillant…., avec ses tv/réalités obscènes où on prend le public pour un idiot…
    Malheureusement, beaucoup de personnes ont besoin de ces marchands de rêves et ne réalisent pas que tout ceci n’est que « du délire » …
    Je ne peux m’empêcher à penser à ce bon film « Requiem for a dream », qui montre très bien cette addiction à la tv et cette importance que certaines émissions ont dans la vie des gens. Cela fait partie de leur quotidien et c’est du bonheur pour eux…
    Nous ne pensons pas tous de la même façon.
    Excusez moi de n’avoir pas répondu avant mais les derniers commentaires ayant rapport à Dieu me laissaient sans voix, pour une athée que je suis….

  18. Il n y a aucun psychologue, aucune psychologie, ni médicament, ni argent, ni matérielle qui peut ramener la vrai paix dans une famille et pour l’éducation pour ces enfants.

    Mais l’amour et l’exemple du Christ, nous montre à quel point il avait raison.

    Quand on met ses préceptes en application, c’est là qu’on voit la vérité du monde et que nos yeux s’ouvre.

    Et qu’on comprend le véritable amour, qui est sans but d’intérêt, ni sacrifice, mais la plus juste des exemples pour le bien de l’être humain.

    Beaucoup ne comprenne pas ou dû moins on leur empêche de comprendre et de voir :

    Comparez Dieu à un père, et Jésus pour celui qui a vécu nos expériences(venu au monde comme toute enfant).

    Quand un père de famille dit à son enfants « Ne fait pas ça, fait moi confiance, tu verras tu risque d’avoir des souci. Mais essai comme ça et tu verras. »

    Les gens disent mais si Dieu existait, alors pourquoi autant de souffrance.

    Il répond : »Pourquoi tu voudrais que je te donne du bonheur et de l’aide alors que tu n’écoute même pas mes préceptes et tu fais tout l’inverse ? Mais si tu m’écoute pourquoi je te refuserai et je te laisserai souffrir ? Quel père sur terre, donnerait-il du poison au lieu de pain à un enfant qui l’écoute ? Mais si ton père te dit »Fais attention, le fer ça rouille, toute est vanité et toi tu le vois et tu en fais l’expérience et tu veux toujours ne pas l’écouter,pourquoi voudrais-tu qu’il te cour encore derrière, alors qu’il a donné son propre fils en sacrifice sur la croix »

    Votre père vous a laissé libre. Mais ils a prévenue.

    Le monde vous parle de liberté, mais lequel : faites toute les libertés sexuels(mais mettez des préservatifs), droguez vous, buvez, fumé, quittez, divorcé, tuez(l’armé), soyez infidèle, pensez au luxe.

    Fata rien sur ce monde que j’ai pu tester ne ma donner du vrai bonheur, mais au contraire ils m’ont tous apporter vers la dépression et la dépendance, ils m’ont retirer la morale du respect. Jésus m’a montrer le véritable sens de l’amour et du ardon qui change tout une vie.

    J’en ai fait l’expérience, j’ai mit en pratique ces commandement et j’ai vue le bonheur que ça a rapporter dans ma vie. Et il revient, tous les signes apparaissent.

    Concluez vous mêmes.

  19. @ Vartan = merci pour ce comm.
    je respecte vos croyances et cela est très positif pour vous si cela vous apporte le bonheur.
    Comme je l’ai dis, je suis athée,et je peux dire aussi que je suis heureuse !
    J’ai été élevée simplement dans des valeurs essentielles de tolérance, altruisme et amour. Aujourd’hui, j’ai une vie très simple que je partage avec mari, enfants, famille, animaux, et amis. Je n’ai jamais consommé une seule « drogue » car cela me semble inutile et je ne veux pas que quelqu’un ou quelque chose contrôle mon esprit.
    Je mets ma vie au service des autres et c’est cela qui m’apporte le plus de bonheur. Je suis à la disposition d’enfants et familles et leur apporte écoute et soutien pour des moments difficiles qu’ils traversent. Je ne suis pas psychologue, je ne donne pas de solution de vie à ces gens car chacun peut trouver sa solution. D’ailleurs, la majorité de la population que je rencontre est croyante pratiquante et jamais je n’entre dans ces considérations religieuses.
    Enfin, je fais auprès d’enfants de tous âges de la prévention afin de leur éviter justement ce qui pourrait leur donner une existence déviante.
    C’est ce contact avec l’être humain dans le bonheur ou la difficulté qui fait de ma vie un véritable bonheur, partager, communiquer, aimer l’autre quelque soient sa race, religion et idées…
    Je n’ai besoin d’aucun Dieu ou croyance pour trouver le bonheur. Le bonheur je le trouve dans l’être humain quel qu’il soit…

  20. @ Vartan
    Vartan, qu’il me soit permis d’intervenir de nouveau, puisque vous n’avez pas répondu à mon long commentaire laissé, sous cet article, en réponse au vôtre…

    Tout comme Fata, je respecte toutes les croyances dont les vôtres…

    Cependant, je crois devoir vous rappeler que, dans son Préambule, la Constitution de la Vè République, stipule : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales »…

    Alors, ne serait-il pas possible de revenir au sujet principal que Fata a développé dans son article ? Ce serait faire preuve de respect à son égard !

    Merci d’avance

    Dominique

  21. Fata,

    Merci pour votre réponse, j’ai fait cette expérience sans télé à la maison et c’est vrai la vie est différente. Aujourd’hui, c’est les informations, des règles pour les enfants. Mais a vrai dire je pense sérieusement avec mon mari à la retirer. Tout à l’heure juste avant les informations une pub  » durex » avec un homme en cabine et une femme qui lui dit c’est parfait!! pouvons nous contrôler et bien non!

    Tout le monde aujourd’hui est tellement attaché à ces bien matériels qu’ils en oublient les dangers.
    Quand la télévision n’existe pas ou nous dans notre jeunesse lorsque nous avions a peine le droit de regarder Inspecteur Gadget avions-nous autant de violence, d’injures, de sexe repensez a cette période et vous même vous vous direz c’est vrai!!

    Je me souviens à l’école lors des récréations on s’amusait, on parlait, riait sans insultes ni agressivité. Aujourd’hui, on parle du film avec tel et tel exploit avec des armes et on joue au catch… Et j’en passe, tout cela pour dire que cette machine détruit l’esprit sain d’un enfant en bas âge et qu’il reproduira tout ce qu’il aura enregistré dans son cerveau. Et personne ne pourra dire le contraire puisse que c’est tout petit qu’il reproduise fait et gestes que nous parents leurs montrons.

  22. @ Fata
    Fata, je ne me considère pas comme un enfant de la télévision… En effet, j’ai vécu, pendant mon enfance, mon adolescence et ma jeune vie d’adulte, au Sénégal…
    La télévision n’existant pas, nous n’avions que deux chaînes de radio…

    Cependant, la vie de famille, la vie sociale en ont eu des conséquences fort avantageuses : je me rappelle qu’on se réunissait entre amis, qu’on sortait beaucoup (au restaurant, chez les uns, chez les autres…), qu’on allait au cinéma, qu’on allait en balade dans la brousse, qu’on allait danser… Bref… une vie sociale très active, ponctuée par des séances à la plage…

    Lorsque la télévision est arrivée au Sénégal, les habitudes n’ont pas changées, les personnes se contentant de regarder les informations et les films ou émissions intéressants…
    Le magnétoscope, puis, plus tard le lecteur enregistreur DVD, ont fait le reste : les gens préférant sortir, se mirent à enregistrer ce qui les intéressait…

    Bien sur, lorsque mes parents et moi venions en vacance en France, j’ai découvert l’ORTF et ses émissions « phare », la naissance de la télé couleur, les émissions d’Interville avec Guy Lux et Léon Zitrone, les Dossiers de l’Ecran, Salut les Copains…, bref, la fine fleur de la qualité audiovisuelle… Rien à voir avec maintenant !

    La télé ne m’a pas manqué : je ne regarde que ce qui m’intéresse… Je n’en suis pas du tout esclave…
    Je ne suis pas un adepte du dimanche après midi à la télé, préférant sortir, lire, écouter de la musique ou surfer sur Internet…

    Voila pourquoi, j’en viens à regretter notre vieille Télévision des 3O glorieuses, même s’il y avait un grand manque de liberté au niveau du Journal télévisé…

  23. @latortue = votre réflexion sur les cours de récréations sont tellement vraies !! je suis effarées de la violence que je peux voir entre les enfants que ce soit de maternelle, primaire ou collège… Le langage fait d’insultes est devenu monnaie courante, les enfants se frappent, se bousculent, par jeu ou non, mais c’est d’une violence !! C’est la loi du plus fort, et les enfants le disent  » si on est gentil, on ne nous respecte pas ! »
    Je dois dire que je suis tombée des nues en constatant visuellement ça et en en discutant ensuite avec les élèves… et cela m’effraie personnellement pour mes enfants !!
    Les enfants regardent trop la télé et jouent trop aux jeux vidéo, c’est une réalité.
    Leur discours: « si il me fait ça, je le tue » est tout à fait l’écho de ce qu’ils voient à la tv, la mort banalisée: tuer, se battre, …. fiction et réalité se confondent….
    Au fur et à mesure que les années passent (et je ne suis pas très vieille !!) on voit les enfants bcp plus au courant tôt de la violence, du sexe…. est-ce un effet de la tv, oui je pense….les jeux vidéos, internet…

  24. @Dominique = quelle expérience d’avoir pu vivre et grandir dans un autre pays… je vous envie….
    Bien sur que la tv met des distances dans une famille, car même si on la regarde tous ensemble, on ne peut pas communiquer entre nous en même temps…
    Et il y aurait tant d’autres choses à partager….
    j’aime partager un jeu de société avec ma fille, comme je le faisais quand j’étais petite… et j’habitue ma fille à lire avant de dormir si elle n’a pas sommeil, plutôt que de regarder la tv, même en période de vacances, comme j’ai fait toute ma jeunesse et mon adolescence.
    Il y a tant d’autres choses à apprendre et à partager ailleurs que devant un écran de tv !!

  25. @ Fata
    Fata, le problème, hormis la télévision, est que les Français (qui n’ont pas comme vécu à l’Etranger ou qui n’ont pas voyagé) sont assez casaniers… Même si certains d’entre eux ne possèdent aucun téléviseur, ils aiment bien rester chez eux ! Puis, recevoir quelqu’un, pour eux, cela prend du temps…

    Mais, en ce qui concerne les Français vivant à l’étranger, c’est une autre histoire… En effet, il y a de l’imprévu : on se reçoit les uns les autres assez facilement… Rares sont les personnes qui sont renfermées dans leur coin… Puis, il y a la solidarité qui joue, notamment en faveur des nouveaux expatriés…

    Bref, la vie est autrement mieux qu’ici… Je trouve, en France, que les gens sont trop égoïstes, repliés sur eux-mêmes… dans leur train-train quotidien…
    C’est pour cela que je regrette énormément ma vie à l’étranger…

  26. FATA Je suis souvent offusquée par la remarque de personnes professionnelles ou pas voulant apprendre « la parentalité aux parents. C’est à la mode, les stages de parentalité, les réseaux d’aide à la parentalité, les écoles de parents… Je fais partie de ce genre d’instance et cela est très gênant de voir et d’entendre comme certaines personnes se permettent de penser à la place de ces « mauvais parents » !

    ********Vous avez dans ce cas affaire à de mauvais professionnels qui essaient de transmettre leurs idées. Moi lorsque je pense formation au métier de parents, je pense plutôt à une sensibilisation sur certains sujets:

    Un exemple les parents violents qui ne font que repproduire ce qu’ils ont vécu.
    Leur expliquer que ce principe est réel permettrait peut être à certains d’en prendre compte.

    J’ai connu un père qui donnait coup de fouchette à son fils car il avait été élevé comme cela et qu’il considéré qu’il avait été bien éduqué.****

    Effectivement chaque personne a son histoire et ses difficultés, et vit sa parentalité en fonction de sa propre éducation et son vécu passé et présent. Et cela n’est simple pour personne car aucun mode d’emploi n’existe !

    ********S’il n’éxiste pas de mode d’emploi, il a quand même des pistes à suivre.*******

    Les personnels de l’enfance peuvent conseiller certains parents en difficulté ou en souffrance, mais tout en respectant leurs idées, us et coutumes… Car pourquoi dire que tel système est meilleur qu’un autre, de quel droit !!

    ********Je ne crois pas avoir tenu de tels propos. Il n’empèche que même si je suis persuadé qu’il n’y a pas qu’une façon d’élever ou d’éduquer ses enfants. Il est facile de voir chez les autres ce qui n’est pas fait correctement.

    Je pense par exemple que lorsque l’on voit des enfants se rouler sur le sol dans les hypermarchés ou des enfants insulter leurs parents, il y a un problème. C’est pourtant malheureusement une chose relativement courante.************

    L’important est que l’enfant ne souffre pas psychologiquement et physiquement de l’éducation que lui donne ses parents…. et encore….

    *********Considérez vous qu’un enfant hyper protégé par ses parents est mis en souffrance lorsqu’il est lâché dans le monde réel? Dans ce cas qui est responsable les parents ou le monde qui est quelquefois injuste, cruel ou dangereux?

    *********

    va-t-on sanctionner des parents qui laissent la télé toute la journée allumée ?? Va-t-on sanctionner des parents qui fument en présence de tout petits ??? la liste pourrait être longue…

    ************C’est vrai mais il est évident que la sanction est impossible car le contrôle relève (et c’est bien) de l’impossible dans une démocratie.***********

    donner quelques conseils, essayer de faire comprendre que l’enfant serait mieux à jouer dans le jardin en plein air que devant la tv…. c’est tout ce qu’on peut faire.

    *********Ce que vous décrivez, c’est une formation que n’ont pas certains. Mais ne croyez vous pas que l’on pourrait aller plus loin dans la formation matériel?

    Cela aiderait les parents. Cela permettrait peut être d’éviter que certains parents « pètent » les plombs.

  27. @Dominique =
    oui ! le français aime son chez lui, et son canapé…
    voilà peut-être pourquoi internet est si populaire, il permet, de chez soit, une vie sociale riche… et pour les autres, c’est la tv…

  28. @ Fata
    Fata, l’avantage avec Internet, c’est qu’on peut se faire des amis…

    Personnellement, depuis que je suis sur Come4News, j’ai rencontré, de visu, trois rédacteurs : SOPHY (dont vous devriez aller lire et commenter les derniers articles), Cat LEF (excellente rédactrice) et Blaise (excellent rédacteur)… Je m’en suis fait des amis…
    Puis, il y a des gens que j’ai connu grâce à Internet : il m’arrive de les voir…
    Ce qui n’est pas le cas lorsqu’on est planté devant sa télévision…

    Autre avantage avec Internet : on peut sortir avec son ordinateur portable, puis, grace à la WIFI, pianoter sur le web, tout en étant à la terrasse d’un café…

    Je pense, avec Internet, qu’il y a un autre type de relations humaines…
    – Soit cette relation peut être excellente et déboucher sur de nouvelles amitiés.
    – Soit cette relation peut être excécrable (du fait des mauvais coucheurs et des trolls)…

    En tous les cas, c’est à chacun d’entre nous de gérer au mieux cette nouvelle forme de communication…

  29. @ new reporter = « formation au métier de parents »
    c’est une terminologie qui me déplait beaucoup, car être parent est loin d’être un métier, et cela ne s’apprend pas… cela se vit au quotidien. Bien sur que des professionnels vont soutenir certains parents, leur donner des pistes pour mieux vivre leur relation avec leur enfant, pour mieux élever leur enfant, mais c’est tellement intime être parent.
    Bien sur que lorsque je suis avec des parent déviant ou/et maltraitant je leur rappelle la loi, et j’essaye de leur faire prendre conscience des conséquences de leurs paroles ou gestes, sur leurs enfants, mais aussi sur eux-même.
    Bien-sur que je vois très souvent des parents dont le mode d’éducation est complètement à côté de ce que je pense être bien…
    Chaque jour, que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. Dire à des parents « la télévision toute la journée est nocive pour vos enfants, il vaudrait mieux qu’ils puissent jouer dehors, faire du vélo, etc… et se coucher tôt  » , cela est dit, régulièrement, cela est conseillé, mais on est souvent regardé comme des « extra-terrestres ».
    Dire à des parents « vous savez, si vous lui dites « non », il n’en mourra pas », c’est aussi si facile à dire, mais on ne peut guère aller plus loin…
    D’ici qu’on me dise « vous savez j’ai regardé à la tv « Super Nanny », et il faut faire comme ci ou comme ça, ou il y a pire »….

    ..
    Ce n’est pas évident pour moi de parler de ce métier qui est ma passion, que j’essaye de pratiquer dans le plus grand respect de la personne et de son intimité, car c’est un métier où on entre dans cette intimité… Ce n’est donc pas évident à gérer.

    Je voudrais juste conclure et dire que pour aider un parent, il faut qu’il soit volontaire, l’aider sous la contrainte a rarement de l’effet, et c’est souvent les parents qui ont le plus besoin d’aide pour des problèmes d’éducation graves qui ne demandent pas d’aide, qui la fuit même et qui se referme sur eux-même et leur dysfonctionnement.

  30. oui Dominique,
    internet est effectivement un moyen de rencontrer des personnes avec qui on partage des tas de choses… je vis aussi cette expérience depuis 6 mois… et n’ai encore eu aucune mauvaise surprise.
    Je suis heureuse notamment de pouvoir échanger avec des personnes vivant dans d’autres pays… je trouve ça très intéressant, ça m’apprend vraiment beaucoup.
    Pour ça, je trouve internet magique !
    et ce genre d’échanges comme je le fais maintenant depuis peu sur C4N est aussi très enrichissant !!

  31. Bonjour Fata
    Je pense tout comme vous que c’est aux parents de contrôler la chaîne que l’enfant regarde et le programme qu’il doit regarder.
    Pour moi, c’est encore nous infantiliser davantage, que de mettre cette phrase sur les chaînes et programmes pour les touts petits.
    Est-ce qu’en France, les parents ne sont pas assez adultes pour savoir qu’un enfant ne doit pas passer sa journée devant le poste de télévision.
    A bientôt il faut que je passe voir Sophy et Dominique.
    Andréa

  32. Bonjour Andréa;
    je suis tout à fait d’accord avec toi… marre de deresponsabiliser les parents !
    en tout cas, dommage de devoir en arriver là !

  33. Fata, je pense bien entendu qu’il ne faut pas déresponsabiliser les parents bien au contraire.

    Mais je croise que rien n’empèche d’aider les parents. Je pense qu’autrefois la famille apportait cette aide aux jeunes parents. La modification de notre mode de vie a fait perdre certaines habitudes.

    Dans certains pays les enfants sont éduqués par la famille ou par l’ensemble des adultes d’une communauté.

    J’ai un amis que (de son aveux) a gaché l’éducation de ses deux premiers enfants. Après un remariage, il a eu la chance d’avoir un nouvel enfant et là il s’est montré un père aimant, attentif…

    Il ne faut pas confondre amour et éducation.

    L’amour on en est doté ou pas (quelquefois certains en sont dotés mais ils n’ont pas le mode d’emploi) tandis que l’éducation s’apprend.

    Bien souvent les gens reproduisent ou alors comptent sur les livres ou les magazines TV pour se former. (voir le boom des livres des magazines ou des émissions TV sur le sujet)

    Pour avoir vu beaucoup trop d’enfants malheureux, je ne suis pas aussi optimiste que vous sur les capacités humaines. Il faut en premier penser aux enfants.

    A leur présent mais aussi à leur avenir, à leur futur.

  34. New reporter =
    bien sur qu’il faut aider les parents en difficultés et en demande d’aide, et de nombreuses structures existent et se mettent à la disposition des familles pour les conseiller…
    Beaucoup de choses ont changé dans la famille d’aujourd’hui. Les repères d’hier sont complètement bouleversés.
    [u]Voilà comment je vois les choses, les notions de famille, autorité parentale, éducation et amour des enfants [/u]:

    Un facteur qu’il ne faut pas négliger est l'[b]émancipation des femmes[/b].

    La société est si différente que l’éducation des enfants y est aussi… L'[b]enfant[/b] est maintenant au centre de la vie de couple…
    Pourquoi une telle avancée des [b]droits de l’enfant[/b] ?? Maintenant l’enfant est considéré comme une personne à part entière.
    C’est lié au concept de parentalité qui avant n’existait pas.
    Actuellement ce n’est plus le couple qui décide de fonder une famille mais l’arrivée de l’enfant qui crée la famille(exple des faire part de naissance : l’enfant qui s’annonce : je suis arrivé… je pèse….).
    On ne fait plus d’enfant pour faire une famille mais on crée une famille pour servir à l’enfant.
    On se doit d’apporter une qualité parentale.

    Avant les parents ne se posaient pas les [b]questions de parentalité[/b].
    L’idée est que l’enfant a un potentiel, et le parent doit développer ce potentiel.
    Par exemple on voit la sécurité à tout va dans les maisons : conséquence il n’y a plus d’interdit !!
    Les enfants sont plus éveillés mais …… on tombe dans le risque de l’enfant roi.
    Et dans le même temps que la surprotection de l’enfant, ce dernier doit être autonome de plus en plus jeune (tous petits à l’école, cantine….). On est dans des paradoxes.

    La [b]question du couple[/b] est aussi importante : le couple est maintenant tout à fait éphémère : ce n’est plus une valeur sure : c’est souvent juste pour l’amour.
    L’amour est pourtant une valeur refuge mais qui le fragilise.
    On est en couple mais on veut garder son individualité.
    On peut garder sa famille, mais en multicouple, comme les familles recomposées.
    On ne parle plus de la notion de parentalité, mais de la coparentalité
    Un homme et une femme ont chacun des rôles parentaux, et une autorité parentale conjointe.
    La coparentalité est le droit de l’enfant à avoir accès à ses deux parents.
    L’enfant est le lien indissoluble. Seul lien indissoluble d’amour : la relation à l’enfant, c’est un pouvoir terrible pour l’enfant.
    Car dire NON à l’enfant entraine le risque de désamorcer le chantage affectif et la peur de ne plus avoir l’amour de nos enfants car c’est le seul lien fort
    Comme on ne peut plus compter sur sa famille, on compte sur le lien de filiation (parents/enfants).
    Il y a même des changements de textes juridiques !!

    Pour conclure sur ces notions de parents et éducation, je voudrai dire que j’entends de plus en plus la notion de « bons parents ».
    Avant, simplement parce qu’on était parent on était digne, maintenant on est digne si on est de bons parents.
    Il faut prouver qu’on est compétent pour arriver à être reconnu comme ayant une autorité.
    On exerce plus l’autorité, on doit faire autorité.

    Voici la définition actuelle de l’[u]autorité parentale[/u] : les parents associent l’enfant aux décisions qui le concerne selon son âge et degré de maturité. Elle s’exerce pour protéger l’enfant dans sa santé moralité pour assurer son éducation et permettre son développement dans son respect du à sa personne.
    (ASH spécial autorité parentale.)

    On est vraiment dans un phase de transformation totale de la famille qu’on ne peut négliger et dont on doit être conscient lorsqu’on travaille avec des parents.
    Et surtout, ne pas remettre en cause la dignité des parents.
    Tout le monde est doté de capacité à la bientraitance.

  35. Bonjour Fata

    bien sur qu’il faut aider les parents en difficultés et en demande d’aide, et de nombreuses structures existent et se mettent à la disposition des familles pour les conseiller…

    *********les structures :

    Laissez moi vous raconter une petite histoire tout ce qu’il y a de plus reel. Il y a quelques jours dans une structure d’accueil. Un adolescent de 13 ans se trouvait vers 18 ans avec un éducateur vers 18h00. Les éducateurs ont appelé les gendarmes qui ont procédé aux recherches. A 19h00, bien que l’enfant n’ait pas été retrouvé, les éducteurs sont rentrés chez eux car leur journée était terminée.********

    Beaucoup de choses ont changé dans la famille d’aujourd’hui. Les repères d’hier sont complètement bouleversés.
    Voilà comment je vois les choses, les notions de famille, autorité parentale, éducation et amour des enfants :

    ****Jusque là nous voyons les choses de la même façon.
    En effet, beaucoup de parents semblent ignorer qu’ils ont un rôle dans la socialisation de leur enfant.

    Cette socialisation peut être divisée en deux partie la socialisation primaire qui s’effectue de l’enfance à l’adolescence et la socialisation secondaire qui se poursuit tout au long de notre vie.

    Les premières années les différents acteurs de la socialisation sont les parents puis l’entourage.

    Ce qui montre le rôle fondamental de la famille.********

    Un facteur qu’il ne faut pas négliger est l’émancipation des femmes.

    ***** En fait oui nous vivons dans une société en évolution rapide, l’évolution de la condition féminine a été tardive mais elle actuellement relativement rapide, ce qui est plus que normal mais n’est pas sans conséquences sur l’ensemble de la société.

    Je pense que les parents doivent s’adapter. Ou tout du moins essayer. L’intérêt d’une formation pourrait peut être d’amener les parents à se poser des questions et à rechercher eux même les solutions.

    Lorsque l’on ne sait pas qu’il y a un problème ou une difficulté, on ne recherche pas de solution….****

    La société est si différente que l’éducation des enfants y est aussi… L’enfant est maintenant au centre de la vie de couple…
    Pourquoi une telle avancée des droits de l’enfant ?? Maintenant l’enfant est considéré comme une personne à part entière.

    ***********N’est pas une forme d’égoïsme, ( pas de la part de l’enfant mais de la part duou des parents?)

    L’enfant est considéré comme une personne à part entière. C’est un progrès mais il ne faut pas oublier que la formation de l’homme passe par différents stades. La peur du danger n’est pas inné chez l’homme, c’est un acquis. C’est donc aux parents ou à la société d’apprendre certaines choses.********

    C’est lié au concept de parentalité qui avant n’existait pas.

    *******Ce concepte existait dans les familles qui en avaient les moyens. Il y a encore une soixantaine d’années le soucis de bien des familles était de se nourrir.*********

    Actuellement ce n’est plus le couple qui décide de fonder une famille mais l’arrivée de l’enfant qui crée la famille(exple des faire part de naissance : l’enfant qui s’annonce : je suis arrivé… je pèse….).
    On ne fait plus d’enfant pour faire une famille mais on crée une famille pour servir à l’enfant.
    On se doit d’apporter une qualité parentale.

    ********Je ne suis pas d’accord avec vous, ce genre de relation ne peut aboutir à une famille. Une famille doit aussi (hors famille mono) être un couple (quel que soit ce couple)*****

    Avant les parents ne se posaient pas les questions de parentalité.
    L’idée est que l’enfant a un potentiel, et le parent doit développer ce potentiel.
    Par exemple on voit la sécurité à tout va dans les maisons : conséquence il n’y a plus d’interdit !!
    Les enfants sont plus éveillés mais …… on tombe dans le risque de l’enfant roi.
    Et dans le même temps que la surprotection de l’enfant, ce dernier doit être autonome de plus en plus jeune (tous petits à l’école, cantine….). On est dans des paradoxes.

    ********On perd la notion de formation que ce soit au danger ou à la frustration. Je pense que cela est du à plusieurs facteurs:
    Difficulté d’assumer en permanence le rôle de parents.
    Difficulté de refuser à l’enfant.
    Refus du risque. (pression de la société)
    ***************

    La question du couple est aussi importante : le couple est maintenant tout à fait éphémère : ce n’est plus une valeur sure : c’est souvent juste pour l’amour.

    *******Vous avez une vision très pessimiste du couple. Je suis marié depuis 24 ans. Il y a un dicton qui dit à peu près que s’aimer ce n’est pas se regarder dans les yeux mais regarder dans la même direction. Je crois que c’est vrai.******

    L’amour est pourtant une valeur refuge mais qui le fragilise.
    On est en couple mais on veut garder son individualité.

    *******Je ne crois pas, je crois que l’émanticipation de la femme lui a permis de ne plus subir? Avant il y avait de nombreux couples dans lesquels l’épouse subissait et donc ne pouvait quitter son conjoint.*******

    On peut garder sa famille, mais en multicouple, comme les familles recomposées.
    On ne parle plus de la notion de parentalité, mais de la coparentalité
    Un homme et une femme ont chacun des rôles parentaux, et une autorité parentale conjointe.
    La coparentalité est le droit de l’enfant à avoir accès à ses deux parents.
    L’enfant est le lien indissoluble. Seul lien indissoluble d’amour : la relation à l’enfant, c’est un pouvoir terrible pour l’enfant.

    ****Dans un monde idéal oui, dans la réalité, lorsque l’on voit la façon dont bien des couples se déchirent avec la complicité bienveillante des avocats, je ne crois pas.*******

    Car dire NON à l’enfant entraine le risque de désamorcer le chantage affectif et la peur de ne plus avoir l’amour de nos enfants car c’est le seul lien fort

    **** Ce n’est pourtant qu’assumer le rôle de parent et préparer l’enfant à la vraie vie qui comporte bien des frustrations.*******

    Comme on ne peut plus compter sur sa famille, on compte sur le lien de filiation (parents/enfants).
    Il y a même des changements de textes juridiques !!

    *********La preuve, on voit de plus en plus d’enfants demander une pension à leurs parents et de grands parents demander des droits de garde.

    Dans le même temps, on voit des hommes déposer plainte pour coups et blessures contre leur conjoint. *******.

    Pour conclure sur ces notions de parents et éducation, je voudrai dire que j’entends de plus en plus la notion de « bons parents ».
    Avant, simplement parce qu’on était parent on était digne, maintenant on est digne si on est de bons parents.
    Il faut prouver qu’on est compétent pour arriver à être reconnu comme ayant une autorité.
    On exerce plus l’autorité, on doit faire autorité.

    *******Je pense qu’un certain nombre de parents assument toujours une certaine forme d’autorité. Mais on voit mieux ceux qui ne le font pas. ********

    Voici la définition actuelle de l’autorité parentale : les parents associent l’enfant aux décisions qui le concerne selon son âge et degré de maturité. Elle s’exerce pour protéger l’enfant dans sa santé moralité pour assurer son éducation et permettre son développement dans son respect du à sa personne.
    (ASH spécial autorité parentale.)

    ********C’est une bonne chose que d’associer un enfant dans une prise de décision. C’est une excellente pédagogie, surtout si les parents décident et expliquent pourquoi à leurs enfants.**********

    On est vraiment dans un phase de transformation totale de la famille qu’on ne peut négliger et dont on doit être conscient lorsqu’on travaille avec des parents.
    Et surtout, ne pas remettre en cause la dignité des parents.
    Tout le monde est doté de capacité à la bientraitance.

    *****Ca je ne suis pas d’accord, tout dépend de l’acquis des parents. Je ne sais pas si vous imaginez l’état de certains parents qui eux même n’ont reçu aucune éducation quelle qu’elle soit. J’ai habité plusieurs années dans une ZUP. Je peux vous assurer qu’il y a des choses tristes.*******

    A+

  36. Bonsoir New reporter,
    je suis impressionnée par votre décorticage et vos réponses paragraphe par paragraphe !
    nous avons donc des points d’accord et des points de désaccord… ce qui est normal….

    « A 19h00, bien que l’enfant n’ait pas été retrouvé, les éducateurs sont rentrés chez eux car leur journée était terminée »
    chaque professionnel a sa façon de travailler….. j’ai un jour une éduc qui m’a dit d’une jeune gamine qu’on suivait en commun : ‘je lui laisse toucher le fond, elle a besoin de ça avant de pouvoir remonter….’. Je n’ai pas cette capacité, je suis plutôt contraire dans ma pratique… à en faire trop…ou du moins à ne pas rentrer chez moi tant que le problème n’est pas un minimum réglé. Cela n’empêche que notre société a beaucoup de structures d’aides.

    « Vous avez une vision très pessimiste du couple. Je suis marié depuis 24 ans. Il y a un dicton qui dit à peu près que s’aimer ce n’est pas se regarder dans les yeux mais regarder dans la même direction. Je crois que c’est vrai »
    je suis aussi mariée depuis plusieurs années, mais ma vision pessimiste vient de ce que je peux constater, un couple sur deux se sépare à l’heure actuelle… on ne peut ne pas en tenir compte…
    Et je suis pour le dicton « mieux vaut vivre seul que mal accompagné »…. même si cela ne me concerne pas…. de plus l’amour n’est pas éternel…

    « Je ne crois pas, je crois que l’émancipation de la femme lui a permis de ne plus subir? Avant il y avait de nombreux couples dans lesquels l’épouse subissait et donc ne pouvait quitter son conjoint »
    effectivement, je suis ok avec cela, et j’ajoute que les femmes savent maintenant que le mariage n’est pas un contrat de propriété… la femme n’appartient pas à l’homme et vice versa…..

    « Ca je ne suis pas d’accord, tout dépend de l’acquis des parents. Je ne sais pas si vous imaginez l’état de certains parents qui eux même n’ont reçu aucune éducation quelle qu’elle soit. J’ai habité plusieurs années dans une ZUP. Je peux vous assurer qu’il y a des choses tristes. »
    je travaille depuis 8 ans en ZUP et je sais qu’il y a des choses tristes, même très tristes…. et je le sais de la bouche des enfants mêmes… Mais je peux vous assurer, que même des parents maltraitants, très maltraitants, ont en eux de l’amour et des capacités de bientraitance…. Le travail est de leur dire et de leur faire découvrir !!

    Merci pour cette réaction et ce débat intéressant.

  37. bjt Fata Je prendrai quelques minutes pour vous répondre en soirée.
    Bonne journée ….en famille.

  38. bonsoir fata

    « A 19h00, bien que l’enfant n’ait pas été retrouvé, les éducateurs sont rentrés chez eux car leur journée était terminée »
    chaque professionnel a sa façon de travailler….. j’ai un jour une éduc qui m’a dit d’une jeune gamine qu’on suivait en commun : ‘je lui laisse toucher le fond, elle a besoin de ça avant de pouvoir remonter….’. Je n’ai pas cette capacité, je suis plutôt contraire dans ma pratique… à en faire trop…ou du moins à ne pas rentrer chez moi tant que le problème n’est pas un minimum réglé. Cela n’empêche que notre société a beaucoup de structures d’aides.

    *******Je crois que dans le cas que j’ai cité on était plutôt dans le « défaut d’assistance à personne en danger » Nous avons des éducateurs dans notre entourage. Ils sont quelques fois très critique envers certains de leurs collègues qui manquent de motivation.**********

    « Vous avez une vision très pessimiste du couple. Je suis marié depuis 24 ans. Il y a un dicton qui dit à peu près que s’aimer ce n’est pas se regarder dans les yeux mais regarder dans la même direction. Je crois que c’est vrai »
    je suis aussi mariée depuis plusieurs années, mais ma vision pessimiste vient de ce que je peux constater, un couple sur deux se sépare à l’heure actuelle… on ne peut ne pas en tenir compte…
    Et je suis pour le dicton « mieux vaut vivre seul que mal accompagné »…. même si cela ne me concerne pas…. de plus l’amour n’est pas éternel…

    *******C’est vrai de plus en plus les scientifiques estiment que ce n’est qu’une question d’hormones mais ont ils vraiment raison?

    Quant aux statistiques sur les mariages et les divorces. Certains les cumulent (divorces et mariages)

    *********

    « Je ne crois pas, je crois que l’émancipation de la femme lui a permis de ne plus subir? Avant il y avait de nombreux couples dans lesquels l’épouse subissait et donc ne pouvait quitter son conjoint »
    effectivement, je suis ok avec cela, et j’ajoute que les femmes savent maintenant que le mariage n’est pas un contrat de propriété… la femme n’appartient pas à l’homme et vice versa…..

    *********Et c’est une excellente chose que de rendre ou de donner sa liberté à la femme.*******

    « Ca je ne suis pas d’accord, tout dépend de l’acquis des parents. Je ne sais pas si vous imaginez l’état de certains parents qui eux même n’ont reçu aucune éducation quelle qu’elle soit. J’ai habité plusieurs années dans une ZUP. Je peux vous assurer qu’il y a des choses tristes. »
    je travaille depuis 8 ans en ZUP et je sais qu’il y a des choses tristes, même très tristes…. et je le sais de la bouche des enfants mêmes… Mais je peux vous assurer, que même des parents maltraitants, très maltraitants, ont en eux de l’amour et des capacités de bientraitance…. Le travail est de leur dire et de leur faire découvrir !!

    Mais je peux vous assurer, que même des parents maltraitants, très maltraitants, ont en eux de l’amour et des capacités de bientraitance…

    Pour certains, c’est quand même difficile à croire

    A+

  39. Bonsoir new reporter,
    dans chaque profession, il y a des personnes démotivés, ou parfois incompétentes…. il faut de tout pour faire un monde, mais j’espère bien, et je le pense que ce n’est pas une généralité, car ce sont des métiers à vocation….

    c’est tellement plus facile parfois de divorcer, se remarier, redivorcer, que de chercher des solutions, faire des concessions et rester en couple….. Le mariage est un combat, mais ça le vaut bien….

    Enfin, je suis une éternelle rêveuse de la bonté de l’Homme, et même si j’ai souvent, trop souvent la preuve de sa cruauté, je veux croire en la possibilité de bonté de tous les hommes…. Faut chercher, oui, peut-être, mais mieux vaut ça que d’être toujours négatif….

    Bonne soirée à vous !

  40. Je crois que j’ai perdu espoir en la nature humaine.

    Bonne soirée merci pour cet échange.

    Profitez bien de votre famille.

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