La cour d’appel de Tunis a reporté mardi au 29 janvier le procès des 30 salafistes djihadistes condamnés en première instance à de lourdes peines dont deux à la peine capitale et huit à la prison à perpétuité, a constaté l’Associated Press sur place.
Le groupe est accusé d’implication dans les affrontements armés avec les forces de l’ordre qui ont eu lieu fin décembre 2006 et début janvier 2007, causant la mort d’un officier de l’armée et d’un agent de police et de 12 salafistes.
Le noyau composé de six personnes, cinq Tunisiens et un Mauritanien, s’était infiltré, munis d’armes et de munitions, par la frontière algérienne, d’après le ministre de l’intérieur, Rafik Haj Kacem. Quatre ont péri et les deux autres attendent d’être jugés.
Ils étaient taxés de liens avec l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), converti en branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Après l’annonce du verdict, plusieurs organisations dont Amnesty International et des formations politiques, ont appelé à la révision du jugement relatif à la peine de mort à laquelle ont été condamnés Saber Ragoubi (24 ans) et Imed Ben Ameur (34 ans). Elles estiment que cette sanction extrême constitue « une atteinte au droit à la vie », indépendamment de la gravité des faits qui leur sont reprochés.
Au cours du premier procès, les prévenus avaient nié les griefs retenus contre eux et plusieurs ont déclaré avoir subi des tortures pendant leur détention.
Les audiences avaient été émaillées d’incidents entre le juge Mehrez Hammami et les avocats de la défense dont la plupart se sont retirés sans plaider en signe de protestation contre « l’absence de garanties pour un procès équitable ».
Mardi, la cour d’appel présidée le juge Manoubi Hamidane a accédé à la demande de renvoi présentée par la défense, plusieurs avocats s’étant plaint d’avoir été empêchés de rendre visite à leurs clients en prison pour préparer leurs plaidoiries.
L’audience s’est déroulée en présence notamment de l’avocat français Augustin d’Ollone, mandaté par la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). (AP – 15.01.2008)
La cour d’appel de Tunis a reporté mardi au 29 janvier le procès des 30 salafistes djihadistes condamnés en première instance à de lourdes peines dont deux à la peine capitale et huit à la prison à perpétuité, a constaté l’Associated Press sur place.
Le groupe est accusé d’implication dans les affrontements armés avec les forces de l’ordre qui ont eu lieu fin décembre 2006 et début janvier 2007, causant la mort d’un officier de l’armée et d’un agent de police et de 12 salafistes.
Le noyau composé de six personnes, cinq Tunisiens et un Mauritanien, s’était infiltré, munis d’armes et de munitions, par la frontière algérienne, d’après le ministre de l’intérieur, Rafik Haj Kacem. Quatre ont péri et les deux autres attendent d’être jugés.
Ils étaient taxés de liens avec l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), converti en branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Après l’annonce du verdict, plusieurs organisations dont Amnesty International et des formations politiques, ont appelé à la révision du jugement relatif à la peine de mort à laquelle ont été condamnés Saber Ragoubi (24 ans) et Imed Ben Ameur (34 ans). Elles estiment que cette sanction extrême constitue « une atteinte au droit à la vie », indépendamment de la gravité des faits qui leur sont reprochés.
Au cours du premier procès, les prévenus avaient nié les griefs retenus contre eux et plusieurs ont déclaré avoir subi des tortures pendant leur détention.
Les audiences avaient été émaillées d’incidents entre le juge Mehrez Hammami et les avocats de la défense dont la plupart se sont retirés sans plaider en signe de protestation contre « l’absence de garanties pour un procès équitable ».
Mardi, la cour d’appel présidée le juge Manoubi Hamidane a accédé à la demande de renvoi présentée par la défense, plusieurs avocats s’étant plaint d’avoir été empêchés de rendre visite à leurs clients en prison pour préparer leurs plaidoiries.
L’audience s’est déroulée en présence notamment de l’avocat français Augustin d’Ollone, mandaté par la fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). (AP – 15.01.2008)
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