Chaque année, la plupart des Français sont amenés à consulter un médecin, que ce soit pour soigner un petit bobo ou pour effectuer une visite de contrôle. A première vue, prendre rendez-vous avec un médecin, que ce soit un généraliste ou un spécialiste, apparaît comme un acte de simple routine qui ne devrait pas poser de problème.
Pourtant, parfois ce simple geste peut prendre des allures de parcours du combattant. En effet, avec l’avènement du médecin traitant, censé faire réaliser des économies à la sécurité sociale tout en assurant un meilleur suivi médical, les Français ne peuvent plus consulter à tort et à travers une pléiade de généralistes ni s’adresser à un spécialiste de leur propre chef, sous peine d’être bien moins remboursés. Conséquence directe, les généralistes se constituent un portefeuille de clients, tel un commercial, et refusent des patients une fois que leur quota de remplissage du carnet de rendez-vous a été atteint. Ainsi, il n’est pas rare qu’au sein d’une même famille chaque membre ait son propre médecin traitant.
De plus, il est fortement conseillé d’avoir le don de clairvoyance pour anticiper les maladies dont nous serons atteints, la plupart des généralistes consultant désormais uniquement sur rendez-vous, fixé parfois jusqu’à 3 jours à l’avance. Il est bien loin le temps du médecin de famille, disponible à toute heure du jour et de la nuit, qui ne refusait jamais un patient et ne comptait pas ses heures de travail. Aujourd’hui, à l’ère des 35 heures et des RTT, les médecins privilégient aussi leur qualité de vie, quitte à perdre en salaire. Par exemple, beaucoup de femmes choisissent d’exercer leur activité à temps partiel afin de pouvoir s’occuper de leurs enfants. Pourtant, le nombre d’étudiants admis chaque année en faculté de médecine reste globalement stable. De ce fait, dans certaines régions peu prisées des médecins, on frise la pénurie de praticiens.
Et le phénomène ne s’arrête pas à la médecine générale, gangrénant la profession toute entière. La gynécologie médicale, considérée comme de la médecine de bonne femme par certains, fait partie des spécialités les plus touchées par cette pénurie. Durant plusieurs années, les facultés de médecine ont même cessé d’enseigner cette spécialité qui, rappelons-le, permet d’éviter bien des cancers du col de l’utérus si l’on s’astreint à une visite annuelle. Aujourd’hui, il n’est pas rare de devoir patienter 1 an pour obtenir un rendez-vous, la plupart des gynécologues médicaux n’étant pas remplaçés lors de leur départ à la retraite, les cabinets s’amenuisant au fil du temps comme peau de chagrin.
Le phénomène touche aussi les professions paramédicales, les kinésithérapeutes s’octroyant parfois le droit de refuser des patients, pourtant déjà suivis par ce même cabinet.
Lorsque les maux sont bénins, on prend son mal en patience, malgré la douleur, mais que faire en cas de suspiçion de maladie grave ou de pathologie sérieuse avérée ? Se rendre aux urgences, souvent déjà engorgées, afin d’être examiné sans tarder ? Dans ces conditions, quand les praticiens refusent des patients, on peut se demander où commence et où s’arrête la notion de non assistance en personne en danger.
« GRANDS-SUJETS-DE-REFLECTIONS-sanitaire ou les patients sont prient,dans les mèandres,du vrai,ou du faux diagnostiques,ou la courses au profits des grand groupes de recherches…et ceux qui sont detenteurs de la carte vitale vive le cauchemars pour trouvez un medecin traitant,ils existent bien un ostracisme pour une categories de patients potentiels,idem pour les medicaments a effets secondaires.les lacunes existent bel et bien.!!!