Lettre ouverte à Monsieur Guillaume PEPY – PDG de la SNCF

 Monsieur PEPY , Montélimar, le 15 octobre 2014

 

Je me permets de vous écrire afin de vous faire part de mon mécontentement quant à la gestion désastreuse de la ligne TER AVIGNON-LYON. En effet, depuis le 2 octobre 2014, il m’a été impossible d’arriver à l’heure une seule fois sur mon lieu de travail, le ter 17702 – départ à 7h10 de Montélimar, arrivée à 7h45 à Tain –  subissant chaque jour des retards et suppressions pour des motifs aussi divers et variés que « problème d’acheminement du personnel », « problème technique »…

La ligne subissant  des travaux de rénovation et d’entretien du 6 au 24 octobre, je m’accommodais jusque-là  tant bien que mal de la situation chaotique, espérant que les problèmes finiraient par se tasser – voire disparaître.

 Toutefois, il y a des choses dont, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut s’accommoder. Le lundi 13 octobre 2014, je me trouvais donc, fidèle au poste, à la gare de Montélimar pour prendre le ter 17702 qui, ô miracle, est arrivé et reparti à peu près à l’heure de Montélimar. Tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes  jusqu’à ce que le train ralentisse, puis finisse par complètement s’immobiliser, peu avant la gare de Valence. Bien sûr, nous sommes restés dans l’expectative un certain temps, sans aucune information, la SNCF étant comme à l’accoutumée  fort avare en matière de communication. Finalement, nous apprenons par une courte annonce qu’un train devant nous est en panne sur la voie, et que nous allons repartir en étant détournés par l’Ardèche, les dommages collatéraux étant que les arrêts de Valence et de Tain seront tout simplement supprimés. 

Tous les passagers pour Valence et Tain, dont je faisais partie, ont donc été emmenés sans sommation pour un tour de manège gratuit jusqu’au Péage-de-Roussillon dans le but d’attendre un train, repartant dans l’autre sens, afin d’être acheminés vers leur destination initiale. Je vous invite dès à présent à consulter une carte du réseau ferré de France afin que vous constatiez par vous-même de l’absurdité de ce contournement.Le train de retour était bien sûr bondé et de taille insuffisante, alors qu’il aurait été si simple pour la SNCF d’ajouter une rame supplémentaire. Il est vrai que la SNCF a une certaine expérience dans le transport des êtres humains comme du simple bétaill. Rappelons que la SNCF a facilité la déportation de milliers de personnes durant la seconde guerre mondiale, convoyées par wagons entiers vers les camps de la mort.

 Ce que je déplore aujourd’hui et ce que je reproche surtout à la SNCF, c’est le manque flagrant de considération envers ses usagers. En effet, nous sommes tous conscients que le réseau, ainsi que certains ter, sont vieillissants, ce qui implique des pannes assez fréquentes. Mais là n’est pas le coeur du problème.

  Pourquoi nous avoir fait monter dans le ter 17702 à Montélimar en l’annonçant comme "à l’heure" alors qu’à ce moment-là le problème du ter bloquant les voies était déjà connu par la SNCF. A aucun moment nous n’avons été avisés que nous allions probablement être déroutés. Une communication en gare de Montélimar aurait permis aux usagers qui le souhaitaient de ne pas monter dans le ter et de trouver un mode de transport alternatif. De plus, pourquoi avoir également dérouté les usagers pour Valence et Tain vers Le Péage de Roussillon, alors que ceux des trains précédents et suivants ont directement été acheminés en car vers leur destination finale ? C’est incompréhensible !

 Je déplore également l’inertie totale des contrôleurs durant notre périple. En effet, dans des cas comme celui-là, il est d’usage que les contrôleurs passent dans les wagons et se renseignent sur les éventuelles correspondances des usagers afin de trouver des solutions,ce qui n’a été fait à aucun moment dans le cas présent. Ils ont tout bonnement été invisibles durant tout le trajet.

 Quant au train en panne perturbant le trafic durant des heures dans le sens Sud-Nord, n’aurait-il pas été possible qu’une locomotive de dépannage le remorque afin de dégager les voies au plus vite au lieu de le laisser en plein milieu telle une baleine échouée ?

 Quant au problème récurrent de « problème d’acheminement du personnel », ne serait-il pas judicieux d’offrir à tout le personne naviguant un réveil afin de s’assurer qu’il n’y aura pas de fâcheuse panne d’oreiller ? En effet, il n’est pas rare qu’un train complet de voyageurs soit retardé pour une seule personne incapable d’arriver à l’heure sur son lieu de travail.

 De ce fait, j’en appelle à votre bon sens afin que des solutions efficaces soient trouvées au plus tôt. Nous, les usagers réguliers,  ne pouvons plus continuer à être les dindons de la farce d’une organisation calamiteuse doublée d’une communication quasi-inexistante.

 Je vous remercie par avance de l’attention que vous porterez à ma lettre et vous prie de recevoir, Monsieur PEPY, mes sincères salutations.

 LBBP (nom complet sur simple demande)

SECRET STORY : Le retour de la télé-poubelle de TF1

Chaque année, l’arrivée des vacances scolaires sonne le glas de la plupart des programmes habituels, remplaçés en masse par des programmes estivaux. Pour grapiller quelques parts de marché et séduire la ménagère de moins de 50 ans qui sommeille en chacun de nous, certaines chaînes ne reculent devant rien et n’hésitent pas à concocter des programmes dignes de grands lobotomisés. L’émission de télé-réalité de TF1, Secret Story, en est le parfait exemple.

Le 9 juillet prochain, débutera en prime-time, pour la quatrième année consécutive, ce fleuron de la débilité. Le principe : Pendant 2 mois environ, une quinzaine de personnes, plus ou moins abruties selon les millésimes, va vivre ensemble en vase clos, et chacun aura pour mission de défendre son  secret. Souvent, l’émission a à peine débuté que déjà tous les secrets sont éventés sur internet. Mais qu’importe, l’émission permet surtout au téléspectateur moyen de jouer un rôle de voyeur, observant tour à tour chaque participant. Cela ne vous rappelle rien ? On pense instantanément à Loft Story, le précurseur en matière de télé-réalité en France, sauf qu’avec le recul on réalise que les protagonistes de l’époque avaient l’air d’enfants de choeur en comparaison des énergumènes se trouvant dans Secret Story.

L’audience, toujours l’audience, les directeurs de chaînes n’ont que ce mot à la bouche et pour ce faire n’hésitent pas à recruter des candidats aux secrets les plus douteux, cela allant du "je suis bisexuel" à "je suis flic et strip-teaseur", candidate devenue aujourd’hui une star du porno, en passant par "j’ai 500 conquêtes à mon actif".

Devant un tel nivellement par le bas, on peut se demander quel sera l’impact de ce genre de programmes sur nos enfants, quand on sait qu’ils ont tendance à s’identifier à ce qu’ils voient à la télévision. Et que dire des participants, qui apparaissent souvent comme des paumés en mal de gloire et qui sont prêts à tous les excès pour apparaître une minute de plus à l’écran que leur voisin. On se souvient par exemple de candidats se douchant complètement nus, sous l’oeil des caméras, tandis que d’autres s’empoignaient violemment. La télé-poubelle a au moins le mérite de garnir les pages des journaux à scandale, ces pseudo-célébrités atteignant durant quelques semaines une notoriété toute relative leur permettant de faire la une de quelques feuilles de choux en mal d’inspiration, avant de retourner dans l’anonymat le plus complet.

Heureusement que les participants sont triés sur le volet dans le seul but de faire de l’audience et qu’ils ne sont guère représentatifs de la jeunesse d’aujourd’hui. On déplore seulement que la jeunesse lambda, ainsi que les moins jeunes, soient attirés par ce genre de programmes. Mais la faute à qui ? Aux chaînes qui produisent ce genre d’émissions, aux programmateurs qui ne diffusent des émissions à connotation plus culturelle que tardivement, ou tout simplement aux parents qui permettent à leurs enfants de bêtifier devant des émissions totalement indigestes ?

On se souvient du Général De Gaulle disant à l’époque que les Français sont des veaux et on ne peut que constater aujourd’hui la triste véracité de ses propos. Il semblerait qu’au pays de Victor Hugo et Emile Zola, on préfère aujourd’hui la trash-attitude à la culture.

GREVE SNCF : La galère pour les usagers

Ce jeudi 24 juin 2010 avait lieu une nouvelle journée nationale de grève inter-professionnelle. Cette dernière avait pour but de contester la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement. Parmi les grévistes, on trouvait nombre de cheminots, pourtant pas totalement concernés par cette réforme. En effet, ils bénéficient actuellement d’un régime spécial avec une retraite à 55 ans, et ce n’est qu’à partir de 2017 qu’ils devront cotiser 2 ans de plus.

Pour les usagers des transports en communs, les jours de grève ressemblent souvent à de véritables épopées, surtout lorsqu’on a le malheur de partir ou d’arriver d’une petite gare. Certes, depuis quelques années un service minimum a été mis en place en cas de grève, mais bien souvent les petites gares ne sont pas desservies et il faut alors faire preuve de débrouillardise pour arriver tant bien que mal à bon port. On a coutume de dire que les usagers de la SNCF sont pris en otage par les grévistes, et c’est la pure vérité. Je vais vous conter la journée oridinaire, d’un usager ordinaire, un jour de grève tout aussi ordinaire.

Grâce à Internet, on peut consulter la veille les prévisions de trafic afin de savoir quels trains circuleront ou pas. Pour mon cas propre, le diagnostic est vite établi : aucun train ne circulera le 24 juin 2010. Un service minimum est assuré par des autocars de remplacement, mais aucun ne desservira ma gare d’arrivée habituelle. J’ai la chance de partir d’une gare assez conséquente, mais la malchance d’arriver dans une petite gare, toujours sacrifiée en cas de grève. A ce moment-là, vous vous dites certainement que je vais devoir prendre ma voiture pour me rendre au travail et que ce sera la fin de l’histoire. Erreur, cher lecteur, erreur. En effet, ma voiture est restée garée sur le parking de la petite gare, à 70 kilomètres de chez moi, car elle me sert de navette entre la gare et mon lieu de travail, les transports en commun sur place étant inexistants.

Ma journée commence donc très tôt, avec un lever à 5 heures du matin, afin de prendre un autocar à 6 heures 30. J’arrive en avance afin d’être certaine de monter à bord. Au bout d’un certain temps d’attente, première déconvenue, fort habituelle avec la SNCF, le car aura du retard. On nous conseille donc de prendre le car suivant, avec un départ prévu à 7 heures. Celui-ci arrive à l’heure mais, nouvelle péripétie, le chauffeur n’arrive pas à dévérouiller les soutes. On trouve donc bon nombre de passagers attendant stoïquement que les soutes daignent s’ouvrir pour pouvoir déposer les divers bagages et vélos. Au bout d’une dizaine de minutes d’effort, tout fonctionne, et l’on peut enfin partir.

Lors de la précédente grève, qui avait duré 17 jours dans ma région, une anecdote assez amusante avec le recul avait eu lieu : l’autocar remplaçant le TER habituel était tombé en panne… D’essence. il avait donc fallu attendre l’arrivée d’un autre autocar, le remplaçant du car remplaçant le train, pour pouvoir enfin repartir.

Lors du voyage, j’avais l’oeil rivé à ma montre puisque je devais coûte que coûte prendre un autocar à 7 heures 50, le dernier d’une ligne régulière, reliant la gare d’arrivée à celle où se trouvait ma voiture. Nous sommes arrivés à 7 heures 45 et j’ai littéralement bondi du car pour foncer aussi sec vers le guichet de la gare routière. Une fois mon billet acheté, nouvelle course effrénée en sens inverse pour prendre le car au vol. J’ai été déposée sur une place assez éloignée de la gare SNCF, donc nouveau sprint jusqu’à la voiture, avant de partir vers mon lieu de travail. Dernière course de la matinée sur le parking pour badger avec un retard de 30 minutes tout pile. J’étais enfin à bon port, mais complètement échevelée, le devant de la jupe se trouvant derrière, et inversement.

Le soir venu, pour regagner mon domicile, je n’ai pas eu d’autre choix que de me rendre en voiture jusqu’à la gare intermédiaire, avant de prendre un nouvel autocar. il était plus de 19 heures lorsqu’ai enfin pu regagner mes pénates. Le lendemain de la grève, le TER était à l’heure, mais j’ai dû m’arrêter à la gare intermédiaire afin de récupérer ma voiture.

Si tout se passe bien, je vais pouvoir reprendre mon train-train habituel… Jusqu’à la prochaine grève.

Trouvez un médecin : un vrai parcours de santé

Chaque année, la plupart des Français sont amenés à consulter un médecin, que ce soit pour soigner un petit bobo ou pour effectuer une visite de contrôle. A première vue, prendre rendez-vous avec un médecin, que ce soit un généraliste ou un spécialiste, apparaît comme un acte de simple routine qui ne devrait pas poser de problème.

 Pourtant, parfois ce simple geste peut prendre des allures de parcours du combattant. En effet, avec l’avènement du médecin traitant, censé faire réaliser des économies à la sécurité sociale tout en assurant un meilleur suivi médical, les Français ne peuvent plus consulter à tort et à travers une pléiade de généralistes ni s’adresser à un spécialiste de leur propre chef, sous peine d’être bien moins remboursés. Conséquence directe, les généralistes se constituent un portefeuille de clients, tel un commercial, et refusent des patients une fois que leur quota de remplissage du carnet de rendez-vous a été atteint. Ainsi, il n’est pas rare qu’au sein d’une même famille chaque membre ait son propre médecin traitant.

De plus, il est fortement conseillé d’avoir le don de clairvoyance pour anticiper les maladies dont nous serons atteints, la plupart des généralistes consultant désormais uniquement sur rendez-vous, fixé parfois jusqu’à 3 jours à l’avance. Il est bien loin le temps du médecin de famille, disponible à toute heure du jour et de la nuit, qui ne refusait jamais un patient et ne comptait pas ses heures de travail. Aujourd’hui, à l’ère des 35 heures et des RTT, les médecins privilégient aussi leur qualité de vie, quitte à perdre en salaire. Par exemple, beaucoup de femmes choisissent d’exercer leur activité à temps partiel afin de pouvoir s’occuper de leurs enfants. Pourtant, le nombre d’étudiants admis chaque année en faculté de médecine reste globalement stable. De ce fait, dans certaines régions peu prisées des médecins, on frise la pénurie de praticiens.

Et le phénomène ne s’arrête pas à la médecine générale, gangrénant la profession toute entière. La gynécologie médicale, considérée comme de la médecine de bonne femme par certains, fait partie des spécialités les plus touchées par cette pénurie. Durant plusieurs années, les facultés de médecine ont même cessé d’enseigner cette spécialité qui, rappelons-le, permet d’éviter bien des cancers du col de l’utérus si l’on s’astreint à une visite annuelle. Aujourd’hui, il n’est pas rare de devoir patienter 1 an pour obtenir un rendez-vous, la plupart des gynécologues médicaux n’étant pas remplaçés lors de leur départ à la retraite, les cabinets s’amenuisant au fil du temps comme peau de chagrin.

Le phénomène touche aussi les professions paramédicales, les kinésithérapeutes s’octroyant parfois le droit de refuser des patients, pourtant déjà suivis par ce même cabinet.

Lorsque les maux sont bénins, on prend son mal en patience, malgré la douleur, mais que faire en cas de suspiçion de maladie grave ou de pathologie sérieuse avérée ? Se rendre aux urgences, souvent déjà engorgées, afin d’être examiné sans tarder ? Dans ces conditions, quand les praticiens refusent des patients, on peut se demander où commence et où s’arrête la notion de non assistance en personne en danger.

A la recherche de l’amour… Sur internet

La France compte aujourd’hui près de 15 millions de célibataires, dont une proportion importante qui fréquente les sites de rencontre. Ces derniers ont poussé comme des petits pains, attirés par le marché juteux que représentent les célibataires. En effet, beaucoup sont prêts à dépenser plusieurs centaines d’Euros par an pour sortir de leur solitude, le moyen le plus simple étant de fréquenter un site de rencontres.
Tout d’abord, afin de pouvoir accéder aux fiches des célibataires du sexe opposé, il faut remplir une fiche d’inscription. Cette tâche est parfois fastidieuse car rien n’est laissé au hasard, le maximum de données devant être renseignées, que ce soit les mensurations, les goûts en matière de loisirs, les traits de caractère, voire le salaire. Les photos sont conseillées afin de multiplier le nombre de visites sur sa fiche. Le ton est vite donné. Ici, aucune place au mystère, à la magie de la rencontre fortuite, on se choisit sur catalogue, comme de vulgaires objets, selon des critères bien précis.
Afin d’attirer le chaland, toute cette partie reste gratuite. On peut donc consulter les fiches des autres inscrits à loisir, mais on réalise rapidement qu’on doit mettre la main au portefeuille si l’on veut entrer en contact avec quelques personnes, les fonctions "mail" et "chat" étant bloquées tant que le tiroir-caisse n’a pas tinté. Passés les premiers jours assez euphorisants, les sites de rencontres montrent assez vite leurs limites. Par exemple, si l’on habite loin d’une grande agglomération, il n’est pas rare qu’il y ait peu d’inscrits proches de chez nous. De plus, les sites de rencontres n’effaçent jamais les fiches de leurs anciens inscrits si ces derniers ne font pas la démarche eux-mêmes. De ce fait, on réalise assez vite que beaucoup de personnes ne se connectent plus depuis belle lurette.
Enfin, il faut se méfier des fiches "trop parfaites" car beaucoup d’utilisateurs n’hésitent pas à embellir la réalité pour se rendre plus attractifs et la surprise peut être grande lors de la rencontre réelle.
N’oublions pas de préciser que certains se servent des sites de rencontres pour toujours avoir sous la main un vivier de chair fraîche, ou moins fraîche, et qu’ils ne sont en aucune façon à la recherche de l’amour. Donc méfiance et prudence si vous décidez de sauter le pas.

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Michael Jackson serait toujours vivant !

Le 25 juin prochain, cela fera un an déjà que le roi de la pop nous a quitté, laissant derrière lui des millions de fans orphelins. Rappelez-vous le choc causé par l’annonce de sa mort, aussi brutale qu’inattendue. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Bambi ne laissait personne indifférent, que ce soit à travers sa musique, reconnaissable entre toutes, son addiction à la chirurgie esthétique jusqu’à outrance, ou à travers les scandales avec des mineurs qui ont jalonné sa carrière et qui ont été étouffés à coups de millions de Dollars.

A quelques jours du premier anniversaire de sa mort les langues se délient et les théories les plus farfelues circulent. Sa mort ne serait qu’une mise en scène, un vaste canular et Michael serait toujours parmi nous, aussi vivant que vous et moi. Cette rumeur a été relayée par un groupe se nommant les "beLIEvers", Lie signifiant mensonge en anglais, qui ne cesse de traquer toutes les incohérences et bizarreries liées à la disparition soudaine du roi de la pop. Déjà, les circonstances de la mort de la star ont toujours été auréolées d’un certain mystère, entre suspiçion d’assassinat et arrêt cardiaque dû à une surdose de médicaments. Ensuite, le délai fort long entre son décès et son enterrement, plus de 2 mois, fut sujet à polémique et ne fit qu’attiser les rumeurs les plus folles. De ce fait, les beLIEvers se sont mis à étudier le moindre indice, en quête de vérité. Et quelques étrangetés ont fini par surgir : par exemple, on remarque une différence entre les images officielles du service funèbre et celles prises par les hélicoptères de presse, des arbres ne se trouvant pas au même endroit d’un cliché à l’autre, des chemins présents sur certains plans disparaissant comme par enchantement sur d’autres, certains pensant même qu’il s’agit là de décors de cinéma installés pour que la mascarade soit parfaite. De plus, plusieurs certificats de décès sont établis, quand un seul aurait logiquement suffit. Quant au deuxième prénom de Michael, Joe, il change au gré des certificats, tantôt Joseph tantôt Joe. Enfin, les multiples lapsus du père de Bambi, ainsi que ceux de Kenny Ortega, le réalisateur du fil posthume "This is it", n’arrangent rien à l’affaire. Il leur arrive fréquemment de parler du disparu au présent et évoquent son souvenir à des dates où il était censé avoir déjà quitté ce monde. Toutes ces petites erreurs ne font que renforcer le halo de mystère qui règne autour de la mort de Michael Jackson. Cela rappelle par certains côtés la disparition du King, Elvis Presley. Plus de 30 ans après sa mort, certains irréductibles fans sont toujours convaincus qu’il est en vie.

Mais qu’en est-il de Michael Jackson ? Est-il toujours vivant ? Ou s’agit t-il simplement d’un coup médiatique visant à relancer les ventes de ses albums et autres produits dérivés, à l’aube du premier anniversaire de sa mort ? Selon les beLIEvers, rendez-vous le 25 juin prochain pour obtenir le fin mot de l’histoire.

La débandade des Bleus !

Ainsi font, font, font, les petits joueurs, ainsi font, font, font, trois petits matchs et puis s’en vont…

Tel pourrait être le nouvel hymne des supporters des Bleus au vu des performances médiocres réalisées par les Français lors des deux premiers matchs de la coupe du monde de football.

Petit rappel des faits : la France peine déjà lors des qualifications et ne doit son salut que grâce à la main providentielle de Thierry Henry. Une faute que l’arbitrage n’a pas su, ou voulu voir, et nous voilà finalement en lice pour la première coupe du monde de football en terre Africaine. Lors des matchs de préparation, les Bleus n’ont pas su convaincre alors même qu’ils affrontaient des équipes considérées comme faibles. L’enjeu dérisoire des matchs pouvait peut-être expliquer le peu d’implication des joueurs français.

Puis le 11 juin est arrivé et la France entière avait les yeux rivés sur ses joueurs. Enfin, ils allaient se réveiller, nous montrer de quoi ils étaient capables, d’autant que le tirage au sort des groupes s’était montré plutôt clément à leur encontre. Premier match face à l’Uruguay, premier constat : la France peine à tirer son épingle du jeu, et les tentatives de tir sont rares, voire inexistantes. Les Bleus sauvent les meubles en faisant match nul, 0 partout, mais ils ont du mal à convaincre. Nous attendons avec impatience le second match face au Mexique. La France doit gagner si elle veut rester maîtresse de son destin, elle n’a pas le choix. Mais, très vite, les Bleus semblent démunis face aux jeunes Mexicains. Les Français apparaissent vieillissants, peinant en attaque comme en défense. la fin de jeu est presque risible, les Français semblant totalement démotivés et presque léthargiques, comme résignés sur leur triste sort. Le score est sans appel : 2-0 pour le Mexique.

Face à une telle débandade, Domenech en perd son latin et semble abattu, dépité. Que dire face à un tel échec, les mots semblent vains face aux images de la défaite. Espérons que les Français sauveront le peu d’honneur qui leur reste lors du match, très certainement le dernier de cette coupe du monde, les opposant aux Bafana-Bafana.

Face à une telle déculottée, on peut se demander si leur motivation et leur esprit d’équipe ne se sont pas perdus avec la sur-médiatisation dont ils font l’objet. En effet, ils apparaissent plus souvent aux yeux du grand public comme des people ,héros de nombreuses publicités, plutôt que comme des sportifs. Et que dire de leur silence lorsque raisonne l’air de La Marseillaise. Quand leurs adversaires entonnent fièrement leurs hymnes et s’époumonnent, les Français restent muets et apathiques. Peut-être sont-ils trop occupés à faire le compte de leurs millions, tel l’oncle Picsou.

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L’électro-stimulation, l’art de se muscler sans effort ?

Avec l’arrivée des beaux jours, les magazines féminins rivalisent de conseils pour nous proposer des exercices censés nous remodeler rapidement, nous promettant un corps tout beau, tout neuf, en quelques semaines. D’ailleurs, les gérants des salles de fitness constatent toujours une recrudescence des inscriptions à l’approche de l’été, les retardataires de l’effort se jetant à corps perdu dans les exercices pour tenter d’effacer en quelques séances plusieurs mois d’inactivité totale. Mais que faire lorsqu’on est un irréductible réfractaire au sport à qui il apparaît totalement inconcevable de faire quelques exercices physiques ?

Les industriels semblent avoir trouvé la solution miracle en proposant à la vente des appareils d’électro-stimulation. Originellement, ces appareils étaient destinés aux professionnels de la santé tels que les kinésithérapeutes lors des séances de rééducation. Les appareils ont simplement été adaptés au grand public et se sont transformés en séances de musculation du paresseux.

Comment ça marche ? L’appareil se compose d’un boîtier comprenant plusieurs programmes et différents niveaux d’intensité de courant. Il est relié à des élecrodes à placer sur les zones du corps que l’on souhaite remodeler et muscler. Ces électrodes constituent une sorte de rente à vie pour le fabricant car elles s’usent très rapidement et doivent donc être renouvelées régulièrement. Il existe même aujourd’hui des shorts spécialement conçus pour les muscles des fesses et des cuisses, ainsi que des ceintures pour ceux des abdominaux. Les différents appareils sont très faciles à installer, l’opération totale ne prenant que quelques minutes, mais il ne faut pas craindre le look Robocop. En effet, ce n’est pas très esthétique que d’avoir des électrodes disséminés sur tout le corps, avec les muscles qui tressautent en rythme à chaque contraction. En résumé, pour le côté glamour, on repassera.

Côté résultats, au bout de quelques semaines, certaines améliorations sont constatées : la peau semble plus ferme et, ô miracle, même un peu plus musclée. Mais, soyons honnêtes, les résultats ne sont pas non plus ébourriffants et ne remplacent en rien une vraie et bonne séance de sport. De plus, cela apparaît fastidieux à la longue de s’astreindre chaque jour aux séances et on est parfois tentés d’abandonner rapidement, avant que les résultats ne soient probants. Enfin, l’électro-stimulation n’est qu’un ersatz de sport et escamote totalement le plaisir ressenti lors de l’accomplissement d’un effort physique.

En définitive, je dirai que ces appareils sont idéaux en complément d’une activité physique, par exemple pour travailler des muscles peu sollicités au quotidien mais il ne faut pas espérer un remodelage trop important en les utilisant seul. L’électro-stimulation n’a jamais permis de se tranformer en body-builder. Pour conclure, je pense que ça se saurait s’il existait un moyen réellement efficace de se muscler sans effort, tout en regardant la télévision par exemple.

Pédalons pour rester en forme !

A l’heure où "manger-bouger" s’affiche en petite banderole dès qu’une publicité alimentaire apparaît sur nos écrans de télévision, où l’on nous martèle que nous devons pratiquer 30 minutes d’exercice physique par jour, il devient presque nécessaire de pratiquer un sport. Oui mais lequel, me direz-vous ?

Après des années de jachère sportive, mon choix s’est porté sur le vélo. On a tous – ou presque – fait un jour ou l’autre un peu de vélo. De plus, ce sport est conseillé à tous âges et ne présente pas vraiment de contre-indications médicales.

Premère étape : le choix du vélo. Si comme moi, vous êtes restés plus d’une décennie sans que votre fessier ne cotoîe une selle, vous vous aperçevrez rapidement que la gamme de choix a bien évolué. Presque tous sont munis de nombreuses vitesses, et il existe des vélos pour à peu près tous les besoins : vélo de ville, de route, tout terrain, tout chemin… Je ne saurai trop vous conseiller de vous adresser à un vendeur spécialisé qui saura vous proposer le vélo adapté à vos besoins. Une fois votre monture choisie, n’hésitez pas à bien vous renseigner sur l’utilisation des vitesses. Si vous n’avez pas connu l’ère des vitesses, vous risquez de dérailler pour cause de mauvaise utilisation.

Deuxième étape : les accessoires. Le casque est absolument nécessaire lors de la pratique du vélo. En cas de chute, il protégera votre boîte crânienne. Choisissez-le de préférence aéré afin que votre tête puisse respirer au mieux. Les gants sont également utiles car cela évitera que vous vous retrouviez avec les mains moites voire couvertes d’ampoules. Le cuissard de vélo est également utile, surtout si vous comptez faire de longues balades. Il évitera que vous n’ayez le fessier meurtri par les heures passées sur votre cheval de ferraille.

Troisième étape : le ravitaillement. Partez toujours avec une gourde d’eau avec vous, afin de vous hydrater régulièrement. Je vous conseillerai également les aliments sucrés, tels que pâtes de fruits, fruits secs, barres de céréales : Ces aliments sont idéaux car ils nous donnent une énergie rapide en cas de coup de barre. Ils évitent également les coups de fringales, assez difficiles à gérer pour l’égo. Il existe des petites sacoches de vélo, à fixer sur le guidon ou la selle, très pratiques pour transporter quelques aliments, téléphone portable…

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