La télé ou du moins les programmes qui y sont proposés reflètent-ils l’état de notre société ? Le cas échéant il y a de quoi se faire du souci !

Malgré le fait qu’il s’agisse de mon premier article  sur C4N et que je ne voulais pas commencer par un article trop critique voir acerbe, je ne peux m’empêcher de tirer sur cette ambulance folle qu’est devenue notre télé.

Que nous propose -t-on dans ce vieux tube cathodique (même plutôt écran plat aujourd’hui ) ? De la télé-réalité bon marché – audience assurée, des animateurs producteurs cyniques et repus, gavés à l’outrance, des candidats sans cervelles, des blondes décolorées sans vocabulaire, des minots sans grammaire et une génération affligeante ! Comment a-t-on pu en arriver là ? si bas ?

Pourquoi proposer cette télé là et à qui s’adresse-t-elle ? Est-elle le reflet de notre société ? De notre (abscence ) de culture ? Les politiques de droite ou de gauche montrent-ils vraiment l’exemple ? La culture, la vraie, celle qui enrichit, qui embellit, à -t-elle encore le droit de cité dans notre quotidien?

je vais tenter de répondre à toutes ces questions, et essayer de garder mon sang-froid face à cet abîme de l’intelligence. Je pense là à une chanson du très bon raphael qui, parlant d’un autre problème se demandait "qu’allons-nous faire de toute cette peine, toute cette peine ?"

Alors, je vous le demande ; qu’allons nous faire ?

Nous devons accepter le constat suivant ; nous vivons dans une société où tout doit être prémâché, vite consommé. on ne lit plus les ‘pavés’ mais on absorbe les feuillets. Ils sont rares devant arte mais plus nombreux devant secret story, kho-lanta, l’île de la tentation. Ces programmes télés ne sollicitent que très très peu les neurones des télespectateurs et permettent ( comme l’ont avoué certains dirigeants de chaine ) de laisser dans ces cerveaux tristes suffisamment de place pour la pub et ses messages subliminales !

Mais élargissons le débat : est-ce que la culture, au sens large a encore le prestige qu’elle avait il y a encore trente ou quarante ans quand les gens étaient fiers de s’intéresser à la musique classique, à l’opéra, au théâtre, à pouvoir assimiler aisément des contenus de livres que l’on jugeraient ardus ou élitistes aujourd’hui ?

Est-ce la culture qui a perdu du sens ou sommes nous trop abreuvés de sous culture américaine où tout est facile d’accès, spectaculaire et finalement inutile, tellement inutile.

L’époque est triste hélas. L’argent a beaucoup corrompu. La cébrité que l’on peut acquérir si vite aujourd’hui avec si peu de talent a beaucoup trompé.

Oui, c’est sûr, l’époque est triste .