Le 13 octobre prochain sort un nouveau livre de Tristane Banon «Le Bal des hypocrites», qui ne restera sans aucun doute pas inaperçu, contrairement aux 3 autres titres dont personne ne se souvenait jusqu’à présent.

En effet, l’affaire « Banon» a fait couler autant d’encre et a pris une telle ampleur médiatique que « Le Bal des hypocrites » risque de devenir un bestseller ! Pourtant, le lecteur n’y trouvera probablement rien de nouveau. Après la lecture de ce nouveau livre, les adeptes de la version « Banon » seront sans doute encore plus réconfortés dans leurs convictions quant à la culpabilité de DSK, par contre, les partisans de l’innocence de celui-ci y trouverons encore quelques éléments le disculpant.

Il est pourtant très difficile de ne pas mettre en doute les paroles de l’écrivaine. L’intervention de celle-ci chez Ardisson en 2007 laisse perplexe sur plusieurs points :

{vimeo}24024431{/vimeo}

Premièrement, on n’a pas l’impression d’être en présence d’une jeune fille « traumatisée » par une tentative de viol mais plutôt de quelqu’un qui en fait une histoire drôle et sans beaucoup d’importance. Et cette impression n’est pas fausse. Il suffit de voir cette photo (ce n’est pas un montage) qui en dit long :

http://labasoche.wordpress.com/2011/08/01/dsk-la-photo-volee-de-tristane-banon-qui-declenche-le-scandale/

D’autre part, elle dit qu’elle est allée « consulter un avocat très connu en la matière qui avait déjà une pile comme ça à son sujet » (au sujet de DSK). Il est donc incompréhensible pourquoi elle ne s’est pas adressée au même avocat. On ne comprend pas non plus ce qui est arrivé à cette fameuse pile de dossier « à son sujet ».

Il est encore plus intéressant d’écouter sa mère qui au début confirme les paroles de sa fille en ce qui concerne son traumatisme après cette tentative de viol présumée mais qui pour finir avoue que sa fille est surtout traumatisée par ce qu’elle vit toujours au dépens de sa mère. Ce qui veut dire très clairement que les livres de sa fille ne se vendent point et ne rapportent rien. En fait, c’est une écrivaine imaginaire. Il y a donc de quoi être traumatisée !

Si on voit l’affaire sous cet angle, on peut considérer la première intervention de l’écrivaine chez Ardisson comme une tentative de se faire de la pub par un scandale rigolo. Hélas, cela n’a pas marché.

Par contre, la deuxième tentative fut un succès total. Peu importe à présent ce que dira la justice. Dans cette affaire il n’y aura qu’une seule gagnante : c’est Tristane Banon ! Avec une publicité pareille son livre se vendra comme des petits pains. Et peu importe si l’auteure sera la grande absente au « bal des hypocrites ».