Le jeudi 29 janvier 2009, toute la France est en grève. Toute ? Non. Quelques travailleurs ne pouvant faire autrement tenteront vaille que vaille de rallier leur travail dans des conditions difficiles, sinon déplorables. Ce petit trait d'humour emprunté à l'auteur des célèbres Astérix montre mon sentiment vis-à-vis de ce mouvement social.

Ainsi, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA appelle à faire grève et à manifester pour les salaires, les conditions de travail… et contre la politique de Nicolas Sarkozy. Un classique si ce n'est que nous sommes en période de crise. Cette grève constituera un test important mais dont je pense que le Président ne tiendra compte.

Si notre représentation nationale était représentative de tous les courants d'opinion, si notre démocratie sociale fonctionnait un peu, nous serions, comme nos voisins d'Europe du nord, plus enclins à essayer de trouver le consensus pour l'intérêt général. Or, nous avons une majorité pléthorique qui estime avoir un blanc-seing pour cinq ans et une opposition qui ne peut exister que par des coups médiatiques (motion de censure, grève générale).

Sur le contenu, on peut souscrire aux revendications exprimées même si elles seront portées globalement par les mêmes que d'habitude (SNCF, RATP, EDF, Gaz de France, enseignats, etc.). La crise étant subie par les salariés du privé, il sera intéressant de voir comment ces derniers réagissent.

Jérôme Charré

Le jeudi 29 janvier 2009, toute la France est en grève. Toute ? Non. Quelques travailleurs ne pouvant faire autrement tenteront vaille que vaille de rallier leur travail dans des conditions difficiles, sinon déplorables. Ce petit trait d'humour emprunté à l'auteur des célèbres Astérix montre mon sentiment vis-à-vis de ce mouvement social.

Ainsi, l’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA appelle à faire grève et à manifester pour les salaires, les conditions de travail… et contre la politique de Nicolas Sarkozy. Un classique si ce n'est que nous sommes en période de crise. Cette grève constituera un test important mais dont je pense que le Président ne tiendra compte.

Si notre représentation nationale était représentative de tous les courants d'opinion, si notre démocratie sociale fonctionnait un peu, nous serions, comme nos voisins d'Europe du nord, plus enclins à essayer de trouver le consensus pour l'intérêt général. Or, nous avons une majorité pléthorique qui estime avoir un blanc-seing pour cinq ans et une opposition qui ne peut exister que par des coups médiatiques (motion de censure, grève générale).

Sur le contenu, on peut souscrire aux revendications exprimées même si elles seront portées globalement par les mêmes que d'habitude (SNCF, RATP, EDF, Gaz de France, enseignats, etc.). La crise étant subie par les salariés du privé, il sera intéressant de voir comment ces derniers réagissent.

Jérôme Charré

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