Le 29 Juin démarrera le 100° tour de France, plombé par les affaires de dopage. Cet évènement tronque l’esprit sportif et met en péril la santé des cyclistes. Mais pourquoi ces athlètes se dopent-ils ?
Gagner en muscle
Les athlètes désirent augmenter leur puissance, leur force ainsi que leur résistance à l’effort. Pour cela, ils usent de stéroïdes anabolisants et d’hormones de croissance. Dans le premier cas, le corps puise davantage dans les protéines de l’alimentation pour créer du muscle. Les effets peuvent être divers : acné, perte de cheveux, développement d’attributs masculins chez les femmes… Les hormones de croissance, quant à elles, diminuent la matière grasse lorsqu’elles sont couplées à un entraînement intensif. Dérèglements hormonaux avec effets sur le cœur, diabète, dérèglement de la thyroïde et autres sont les effets indésirables.
Mieux oxygéner le sang
Les cyclistes ont pour objectif de gagner en endurance, en augmentant le nombre de globules rouges dans leur sang qui transportent l’oxygène jusqu’au muscles. Pour cela, ils utilisent l’EPO hormone produite par le rein. Injectée, elle augmente la production de globules rouges. Les effets secondaires peuvent être mortels : arrêts du cœur, problèmes pulmonaires…
Mieux respirer
Ces sportifs cherchent à améliorer leur respiration, élément essentiel lors de l’effort. Ils se font servir à défaut de la Ventoline, médicament dilatant les bronches et prescrit dans les cas d’asthmes.
Stimuler l’envie
Lors des entraînements et des conditions, les cyclistes cherchent à gagner en motivation. Ils se servent par conséquent d’euphorisants, cocaïne et amphétamines. Ils restent alors éveillés et ressentent un sentiment de plaisir. Les conséquences peuvent être graves, en plus de l’addiction et des dérèglements de l’humeur. Les corticoïdes sont aussi fréquemment utilisés : antidouleurs, ils servent également à stimuler l’individu.
Mieux récupérer
Par des hormones de croissance et de l’insuline, ces sportifs recherchent l’enchaînement des efforts. L’hormone de croissance, en plus d’augmenter la prise de muscle, permet de récupérer très vite en mobilisant les réserves de glucides et lipides. L’insuline, pouvant conduire à certaines hypoglycémies mortelles, permet de stocker le glucose en entrant dans les cellules du corps.
Par conséquent, de nombreux facteurs influent dans le dopage des cyclistes. Par la créatine, permettant de masquer indirectement la prise d’anabolisants en justifiant une augmentation suspecte de muscles, mais aussi les produits diurétiques, favorisant l’élimination de substances par l’urine, ces sportifs cherchent à masquer le dopage pour éviter d’être contrôlés positifs…