Le comité scientifique ProAnima lance son programme de recherche éthique.

L’association spécialisée dans la promotion des alternatives scientifiques aux expérimentations animales, lance un projet pilote pour soutenir cette recherche encore trop souvent mise de côté alors qu’elle a le mérite d’épargner de nombreuses vies animales tout en faisant progresser la recherche.



Si vous souhaitez soutenir la recherche contre le cancer sans pour autant cautionner les expériences sur les animaux, alors le fonds EthicScience 2013 est fait pour vous !

Première édition pilote pour ce projet « franco-suisse » qui deviendra régulier si le succès est au rendez-vous, EthicScience 2013 est piloté par l’association scientifique Pro Anima.

Opposée aux expérimentations animales par principe mais également pour des raisons scientifiques, l’association a depuis quelques années décidé de ne plus se contenter d’alerter mais également de montrer une voie. Certes les scientifiques n’attendent pas après une association pour faire progresser la science, où trop souvent encore des animaux sont utilisés de manière systématique et routinière, alors que des dispositifs plus humains sont disponibles. Mais le double message est bien là : si le soutien financier ne sera probablement pas comparable aux millions générés par un Téléthon ou un Sidaction, le message est tout de même pertinent et va sans doute être amené à monter en puissance au cours des années à venir, tant notre impact sur les animaux est remis en question de plus en plus souvent.

Aujourd’hui les neurosciences, l’éthologie ou la bioéthique plaident pour un traitement éthique de l’animal. Cela remet automatiquement en question l’expérimentation animale. On est loin du simple discours de militant : Il est impossible de ne pas être touché par cette nouvelle perception sur les animaux, en particulier en ce qui concerne l’expérience de la souffrance. Déclare le Professeur Philip Low, neuroscientifique canadien.

Faire place aux alternatives à l’expérimentation animale.

Il est possible de se passer de « travailler » sur des animauxQuelques exemples : la bio simulation, développée par un laboratoire français permet de simuler la complexité du système nerveux humain. Cette technologie propose un outils de recherche pour les maladies dégénératives rares : il s’agit d’une modélisation mathématique de réactions chimiques impliquées dans la transmission nerveuse (reproduction des circuits neuronaux complexes).

Il est également possible de réaliser des modélisations tridimensionnelles de certaines maladies humaines à l’aide de tissus humains éthiquement identifiés: cette fois ci la recherche a bien lieu sur du matériel biologique humain et propose donc une approche plus pertinente des résultats de recherche. C’est d’ailleurs une approche similaire sur le cancer que se propose de soutenir le fonds EthicScience 2013. La fonctionnalité et la validation d’un modèle en 3D d’un cancer du poumon puis par la suite reproduire la même démarche pour d’autres cancers comme celui du colon et ainsi tester des thérapies adaptées.

L’autre programme retenu concerne la toxicité éventuelle des fameuses cigarettes électroniques : déjà utilisée par  500 000 personnes en France, encore trop peu de données sont disponibles et certains laboratoires sont probablement « sur le coup ». La technologie ici développée repose exclusivement sur une approche in-vitro.

Pour soutenir le programme EthicScience 2013, rendez-vous sur la page www.proanima.fr.

Enfin, un cocktail caritatif sera donné le 22 Juillet prochain dont les bénéfices seront destinés à ce fonds. Plus de renseignements sur la page EthicScience 2013 du site de l’association.