Tournoi des Six Nations 2012 : épilogue

Le Tournoi des Six Nations 2012 s’est achevé ce week-end en consacrant les Gallois auteurs d’un Grand Chelem incontestable et incontesté.

Retour sur les enseignements de ce Tournoi.

Le Pays de Galles a confirmé tout le bien que l’on pensait de son équipe de rugby depuis la Coupe du Monde Néo-Zélandaise de 2011. Battus par les Français en demi-finale tout en évoluant très tôt à quatorze contre quinze, ils n’en avaient pas moins chahuté les Bleus en faisant preuve d’une cohésion et d’une détermination rares. Ils terminent le Tournoi invaincus en ayant en particulier triomphé en Angleterre et en Irlande avant la dernière victoire de ce week-end au Millénium de Cardiff face aux hommes de Philippe Saint André. Quelques joueurs clé ont confirmé (Phillips, Roberts, Halfpenny) alors que d’autres se sont un peu plus révélés (Cuthbert, North). Les Gallois ont de plus proposé à chaque match un jeu attrayant et offensif qui fait de leur victoire finale une juste récompense.

Les Anglais se classent deuxièmes après en particulier leur victoire au Stade de France qui a ruiné les derniers espoirs de victoire finale des Bleus dans le tournoi. Ils se sont montrés solides mais sans génie, à l’image de ce qu’ils proposent depuis quelques temps. Ils ne comptent pourtant au final qu’une seule défaite face aux Gallois et ont même fini sur une belle victoire face aux Irlandais à Twickenham (30-9). Farrell et Tuilagi sont leurs deux belles satisfactions.

Bilan mitigé pour les Irlandais qui se classent troisièmes avec un bilan on ne peut plus équilibré : deux victoires, un nul, deux défaites. Un tournoi 2012 à oublier pour les partenaires de D’Arcy.

Tout comme il devra l’être pour le XV de France. Quatrièmes juste devant l’Italie et l’Ecosse, les Français ont manqué leur compétition. Peut être attendions nous mieux (trop ?) après la Coupe du Monde en Nouvelle Zélande. Malgré tout, le jeu offensif a été trop brouillon et approximatif et les errements défensifs (en particulier face à l’Angleterre) trop nombreux. Wesley Fofana restera la belle révélation à retenir.

Enfin, et comme prévu, l’Italie et l’Ecosse ont joué leur finale à Rome samedi dernier. Défaits lors de leurs cinq premiers matches, ils jouaient pour éviter la cuiller de bois. Et à ce petit jeu, les Transalpins se sont montrés plus forts en l’emportant au final 13-6. En n’inscrivant que deux pénalités lors de cette rencontre, les Ecossais ont révélé toute la pauvreté de leur jeu offensif, récurrente tout au long de ce tournoi.