Il est une chose pour laquelle les auteurs se mettront tous d’accord : lire plus permet de mieux écrire.
Du vocabulaire. Encore et toujours du vocabulaire. Mettez-le à l’épreuve !
La langue française n’aime pas la redite. Le dictionnaire des synonymes se montre donc parfaitement à la hauteur de vos espérances. Il vous aidera à trouver le mot juste. Ça, c’est pour ceux qui préfèrent le contact papier avec leur dictionnaire favori.
Pour les autres, il y a des sites spécialisés tels que reverso.net (excellent site, au passage. Il permet les traductions, de rafraîchir sa conjugaison, fait office de Petit Robert et, bien entendu, de dictionnaire des synonymes).
Sachez que, dans un texte, le vocabulaire est primordial. El le langage tenu par votre personnage doit coller à l’image que vous, et le futur lecteur, vous faîtes de lui, à sa personnalité. Ainsi, Holmes ou Poirot ne tiendront pas les mêmes propos que Jean Valjean.
Soignez votre phrasé. Trop d’adjectifs à la suite, hors figure de style, alourdira votre écrit. Du vocabulaire, oui, mais inutile d’aligner des tas de synonymes à la suite. Au lieu de comprendre votre idée, le lecteur trouvera le passage inutile et redondant.
Un vocabulaire varié et approprié. Voilà ce dont vous avez besoin ! On n’apprend jamais assez. On n’enrichit jamais trop son parler.
N’hésitez pas à lire des bouquins de différents genres. Un peu de Tolkien, un peu de Flaubert, une pincée de ci, un soupçon de cela.
Effectuez un petit voyage autour des mots. Utilisez un répertoire, un carnet, s’il le faut. Intéressez-vous au sens caché des termes.
Ne vous focalisez pas sur les mots trop compliqués. Lire un livre en gardant constamment un oeil dans le Larousse n’est pas fort passionnant. Une fois de temps en temps, oui, sans quoi le vocabulaire deviendrait inutile. Mais à longueur de pages, non. Le lecteur en aura vite assez et risque d’abandonner.
Valorisez parfois les jeux de mots, les expressions, afin de relancer l’intérêt du lecteur pour une éventuelle description.
[b]La complexification vocabularistique est un plaisir ! votre écritorisation l’explicite sublistiquement, remercitalement.
Il m’arrive de fréquenter le monde des synonymes et de ne pas y trouver substance à la précision descriptive de ma pensée (?). En français (et dans bien d’autres langues la fabrication de nouveaux mots n’est pas tolérée par les gardiens du temple) ceci ne participe pas à la diffusion de notre langue (vivante ou en passe de devenir morte, malgré les cris d’orfraie d’icelui ou d’icelle ?) et puis quand bien même nous utiliserions de l’anglais francisé ? [/b] 🙂