Gadgets ou cadeaux empoisonnés, ces joujoux des temps modernes encombrent nos cuisines… Avant que noël vienne allonger la liste, si on faisait un peu le ménage ?
La machine à bière est l’exemple même du jouet pour grand enfant, qui pousse au vice de la surconsommation. Tirer une mousse bien fraîche, accoudé à son propre bar, ça en émoustille plus d’un. Pas vous ? L’objet ne fait pas longtemps la blague. Contraignant –on doit utiliser les fûts prévus par la marque de machine, nettoyer souvent conduits et embouts– il se révèle peu économique : aux 100 à 300 € de départ s’ajoutent les cartouches de gaz sur certains modèles… Ca fait beaucoup pour une machine qui n’est utile que quand on reçoit beaucoup d’amis pour une soirée ou un barbecue. On se retrouve donc à chercher où remiser l’engin encombrant et lourd (7 kilos à vide !) en soufflant : pourquoi ai-je acheté ce bidule ?
Sachant que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, on avait pensé bien faire en se rabattant sur une carafe d’eau filtrante, pour s’épargner les méfaits des métaux lourds, du chlore, de certains pesticides, du calcaire et autres agents pathogènes présents dans l’eau du robinet. Si la qualité de celle-ci est un sujet à débat, on sait que les carafes filtrantes ne tiennent leurs promesses que dans des conditions optimales d’utilisation : filtre neuf, eau conservée au frais, consommée dans les 24 heures. Faute de quoi, nous risquons d’ingérer une eau de moins bonne qualité que celle du robinet… Pour plus cher : 40 à 60 € par an pour les cartouches. Débarrassées du chlore, les bactéries peuvent s’y développer, quand ce ne sont pas les substances filtrantes elles-mêmes (charbon, argent) qui contaminent l’eau… De quoi vous couper définitivement l’appétit !
Un petit yaourt pour faire passer ? Ressorties des armoires de grands-mères ou offertes pour la fête des mères (même si c’est cliché), les yaourtières sont revenues avec la mode du fait maison. Aucun doute : quand on maîtrise la machine, elle fait de bons laitages, à un prix compétitif –pour une famille nombreuse. Encore faut-il en avoir le temps. Quand, pour la énième fois, on se rappelle qu’on ne l’a pas mise en route la veille et qu’il faudra passer par le supermarché si l’on veut des yaourts le jour-même, on se demande s’il est bien utile de garder ce gros appareil sur son plan de travail.
Hélas, entre la tireuse à bière et la carafe filtrante, il n’y a déjà plus de place pour la ranger dans le placard !
je n’ai pas beaucoup de place dans mes armoires, mais ce n’est pas parce qu(‘elles sont encombrées par ces gadgets…
Saletés de société de consommation !