Début février sortait la suite de Final Fantasy XIII, l’épisode de la série principale qui avait le plus déplu aux fans malgré un énorme succès commercial. Aussi Square Enix se devait de réagir et de corriger les nombreux défauts du jeu.

Final Fantasy XIII-2 tient-il toutes ses promesses ?

Des tonnes de bouleversements

Final Fantasy XIII-2 se démarque de son prédécesseurs sur de nombreux points.
Pourtant, certains éléments ont été conservés : outre les principaux personnages du XIII, on retrouve ici le même système de combat. Ce système de combat pourtant si peu apprécié des joueurs n’a donc pas été remplacé mais subit de petites modifications comme l’ajout de combats cinématiques.
Comme son nom l’indique, ce système ne se déclenche que pendant les cinématiques des combats les plus importants : il faut alors appuyer rapidement sur les touches indiquées afin d’infliger un coup mortel à l’ennemi, mettant ainsi fin au combat.

Autre grosse nouveauté : la possibilité de capturer les monstres combattus puis de les élever afin de les utiliser en combat.
Un système largement inspiré d’un célèbre jeu d’une console concurrente. Les possibilités offertes par ces créatures sont nombreuses mais sachez qu’elles remplacent les eidolons ainsi que le 3e membre humain de l’équipe.

Une petite gallerie d’images : (cliquez sur les images pour les agrandir)

Peu de personnages jouables

Si on retrouve tous les personnages principaux du XIII, pendant toute l’aventure on ne joue qu’avec deux personnages : Serah et Noel Kreiss, un jeune homme venant du futur. On ne peut donc plus composer une équipe en fonction de ses préférences (attaque bourrine, magie, défense etc).
Cela enlève un peu d’intérêt aux combats. Pourtant, les mondes sont plus propices à l’exploration et des chocobos présents un peu partout permettent de les explorer sans combattre. Cependant, les niveaux ne sont pas bien grands : on en fait donc rapidement le tour. Heureusement, Mog
est là et ses pouvoirs permettent de découvrir des objets cachés : les développeurs incitent ainsi les joueurs à explorer les niveaux à la recherche d’objets importants.

Une réalisation toujours aussi soignée

Les graphismes et la bande-son sont, comme d’habitude, à la hauteur des autres épisodes de la série. Le jeu est fluide et de nombreux effets de lumière sont présents. Final Fantasy XIII-2 charme donc aussi bien les yeux que les oreilles.
Le scénario mélange toujours science-fiction et romance. Cette fois, il faut voyager dans l’espace et le temps afin de corriger les paradoxes temporels qui conduisent à la fin de l’humanité. Mais changer le futur change aussi le passé. L’aventure donne également l’occasion de découvrir ce qui est arrivé à Lightning, portée disparue depuis longtemps, mais aussi de changer l’avenir de Hope, Snow, Sazh, Vanille et Fang.
Si Final Fantasy XIII-2 commence trois ans après le XIII, on apprend aussi ce qui s’est réellement passé juste à la fin de l’épisode précédent et les voyages dans le temps permettent d’explorer 700 ans d’histoire.
Un nouvel ennemi, Caius Ballad, fait son apparition et semble lié à Noel. Là encore, le scénario permettra d’en savoir plus sur les relations entre les deux hommes et de comprendre pourquoi Caius pourchasse Noel et Serah à travers le temps. On notera le clin d’oeil à Soul Calibur à travers Caius mais aussi la référence au Bahamut des anciens épisodes.

De nombreux mini-jeux

La résolution des paradoxes temporels se fait à travers de puzzles pas toujours évidents. D’autres mini-jeux existent comme le casino proposant plusieurs épreuves dont les courses de chocobos ou le colisée pour tester la force de son équipe.
Des ajouts appréciables mais qui ne permettent pas d’élever cette suite au rang de classique du RPG.

 

Une suite pas aussi grandiose que ça

En effet, si de nombreux efforts ont été faits pour tenter de contenter les fans, on aurait grandement apprécié un autre système de combat plus motivant.
On regrette aussi l’absence de chimères ou d’invocations et le faible nombre de personnages jouables. La durée de vie est également discutable : sans trop se presser, l’aventure se termine en environ 30 heures, ce qui est assez faible pour un RPG. En conclusion, si Final Fantasy XIII-2 est très différent de son prédécesseur, il ne constitue certainement pas la suite à laquelle les fans rêvaient.
Ce n’est pas un mauvais jeu, loin de là, mais il n’est pas à la hauteur des espérances des joueurs et confirme le déclin de la série, déclin constaté depuis Final Fantasy X. Peut-être que le DLC permettra de rectifier un peu plus erreurs, à voir donc avec le temps.
Cet épisode aura bien du mal à rivaliser avec des RPG comme Skyrim ou Pandora’s Tower.
Il serait temps que Square Enix se réveille et redonne à Final Fantasy sa splendeur passée.

 

En bonus, une vidéo du combat contre Omega, boss disponible uniquement en DLC et qui peut ensuite servir de familier :

 

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://www.lemagjeuxvideo.com/actualite/test-final-fantasy-xiii-2/