Par Miguel Garroté : Les autorités françaises nous parlent de sabotages perpétrés par l'ultra gauche anarcho-autonome. Cela dit, pour gérer ces « sabotages », les autorités françaises mobilisent le parquet antiterroriste et les services de renseignement. Il s’agit donc d’actes de sabotage d’origine terroriste. Ce qui n’empêche nullement certains médias de minimiser la nature terroriste de ces actes, puisque ces médias nous parlent « d'actes de malveillance » ayant « endommagé » des lignes de chemin de fer à grande vitesse.
Comme c’est touchant : les sabotages de nature terroriste perpétrés par l'ultra gauche anarcho-autonome, ces sabotages ne sont que des actes de malveillance qui endommagent les chemins de fer. Autrement dit, si un intellectuel de droite commettait un acte de sabotage dans les bâtiments du Groupe France Télévisions, du Monde ou de l’AFP, ce ne serait qu’un acte de malveillance ayant endommagé les couloirs des dits bâtiments. A ce régime là, ça vaudrait presque la peine de passer à l’acte. Sauf que les médias parleront d’acte criminel sans précédent et d’atteinte grave à la liberté de la presse. Alors conseil d’ami, évitez toute malveillance qui endommage.
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Cela doit encore être confirmé par l'enquête et par la justice. De quoi s’agit-il cette fois ? Concrètement, on apprend aujourd’hui mardi 11 novembre vers 09:00 du matin que huit membres de l'ultra gauche anarcho-autonome ont été arrêtés grâce à l'enquête menée sur les actes de sabotage perpétrés récemment contre les chemins de fer français. L’enquête a permis l'arrestation de huit personnes appartenant à l'ultra-gauche, plus précisément la mouvance anarcho-autonome. L’enquête a été conduite en plusieurs points du territoire par les services de renseignement français. Le parquet antiterroriste avait été saisi hier lundi 10 novembre après une série d'actes de sabotage perpétrés contre les chemins de fer français.
L’arrestation des huit anarcho-autonomes accrédite l'hypothèse d'une action concertée à caractère terroriste. Dimanche 9 novembre, le Secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant avait évoqué une action concertée de sabotage, hypothèse émise la veille, samedi 8 novembre, par le Président de la SNCF Guillaume Pepy. En octobre, le même mode opératoire avait été utilisé pour démolir des caténaires sur une ligne à grande vitesse en Moselle. Depuis deux ans, des actes de sabotage affectent le réseau SNCF. Les détails des diverses enquêtes ouvertes n’ont pas été révélés à ce stade par les autorités publiques françaises.
L’arrestation des huit membres de l'ultra gauche anarcho-autonome a été rendue possible grâce au travail de renseignement effectué depuis des mois sur cette mouvance d’une part, par la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) ; et d’autre part, par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT). Cela dit, il faut maintenant que soit confirmé par l'enquête et par la justice que les huit arrestations ont un rapport direct avec les actes de sabotage. Mais le simple fait que la DCRI et la SDAT effectuent un travail de renseignement depuis des mois sur cette mouvance anarcho-autonome, ce fait, en soi, révèle que le terrorisme d’extrême gauche est une réalité. J’en avais du reste parlé à plusieurs reprises (1).
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© Miguel Garroté