Je suis régulièrement les compétitions de tennis à la télévision et j’attendais avec impatience ce tournoi de Paris-Bercy, un master 1000 (compétitions majeures juste après les tournois du Grand Chelem) qui promettait beaucoup.

D’abord, c’est un peu le tournoi des joueurs français et, normalement, compte tenu de l’importance du tournoi, je pensais qu’on aurait un plateau relevé où les meilleurs français auraient cotoyé les meilleurs mondiaux tels Federer, Djokovic, Murray, Del Potro…

Malheureusement, et outre l’absence prévue de Nadal, le tournoi a commençé amputé de sa plus belle tête de gondole : Roger Federer himself ! Il a tout simplement décidé de ne pas participer à ce tournoi afin…de se reposer avant l’échéance du Master de Londres (compétition réunissant les tous meilleurs joueurs mondiaux classés dans les 8 à 9 premiers sur la saison) qui se joue dans la foulée du Tournoi de Paris. Rude !

Malgré tout étaient présents les meilleurs joueurs de l’année tels Murray, Djokovic, Del potro…et Tsonga !

Mais, quand le tournoi souffre de l’absence physique d’un joueur comme Federer, il pâtit aussi de l’absence…de motivation des autres ! Djokovic a été battu très vite, Murray puis Del Potro n’ont pas opposé de grande résistance non plus face à leurs adversaires.

On aura compris que le calendrier de cette fin de saison aura complètement mise en porte à faux ce qui devait être un magnifique tournoi.

La seule conséquence positive de cette situation aura été de découvrir l’horizon des joueurs français qui, dans l’ensemble en ont bien profité: on retrouve ce samedi après-midi deux demi-finalistes du tournoi; Gilles Simon, et dans un style tennistique complètement opposé Mickael LLodra. C’est déjà pas mal.

On notera le ‘drôle’ de match de Jo-Wilfried Tsonga hier contre David Ferrer avec une défaite en quart de finale à la clé !

Espérons que pour les saisons à venir les instances dirigeantes du tennis pourront proposer un calendrier (notamment la fin de saison) plus cohérent. 

Car même si nous sommes toujours contents de voir briller nos joueurs nationaux, il restera comme un goût d’inachevé quand on sait que les joueurs du top 10 étaient soit absents, soient complètement démotivés.

La victoire de ce tournoi, qu’on espère française, aura un goût amer, celle d’une victoire d’une compétiotion galvaudée, bradée, donc moins belle et moins prestigieuse qu’annonçée !