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ALCATEL et LUCENT rachètent l’activité UMTS de NORTEL

Le constructeur franco-américain Alcatel-Lucent vient de racheter l'activité d'accès radio UMTS (3G) de Nortel pour 250 millions d'euros.

En plus de la technologie 3G de Nortel, Alcatel-Lucent se porte acquéreur des actifs associés : brevets, portefeuille de produits, contrats clients, actifs corporels. Le nouveau géant va également intégrer les 1700 collaborateurs de Nortel.

A noter que Alcatel-Lucent souhaite devenir le chef de file de l'évolution vers la 4G qui assurera le haut-débit mobile de demain

Mais qui veut la quatrième license UMTS ?

Selon les Echos, plusieurs sociétés ont finalement fait part auprès de l'ARCEP de leur intérêt éventuel pour la quatrième license UMTS.Il s'agit notamment à priori de Free (Iliad), de Noos Numéricable, de Bolloré Télécom, et d'Altitude Télécom.

Neuf Cegetel ne se serait pas manifesté, mais n'aurait pas pour autant renoncé à participer éventuellement au processus de sélection.

Ceci étant, la plupart des acteurs ont précisé que les conditions d'attributions devraient être sensiblement revues: prix à la baisse (619 Millions pour le moment !), obligations de couverture réduites, possibilité de roamer sur les 3 réseaux mobiles actuels, orange, sfr, et bouygues telecom, et éventuellement possibilité d'utiliser d'autres technologies sur les bandes de fréquence (par exemple du wimax mobile).

Le feuilleton est donc loin d'être clos, et les jeux d'acteurs seront intéressants à suivre dans les mois qui viennent. Décision finale avant fin 2007. 

UMTS ou convergence fixe-mobile, de quoi parle-t-on ?

L’ARCEP va bel et bien lancer un appel à candidature pour la quatrième licence UMTS. L’ARCEP confirme qu’il y a plusieurs grands noms qui ont montré qu’ils étaient intéressés, et notamment Iliad la maison-mère de Free, qui a fait part de son intérêt (voir article ici).

La réussite des licences UMTS étant très moyenne, surtout au regard de leurs coûts, quel est l’intérêt de concourir pour cette quatrième licence ? L’important pour les opérateurs, ce n’est pas ce qui se passe aujourd’hui sur l’UMTS et la 3G mais ce qui va se passer demain dans la convergence totale entre le fixe et le mobile (3G+ ou 4G); L’objectif est de pouvoir utiliser son unique téléphone « fixe-mobile » n’importe où et  n’importe quand tout en ayant la garantie d’avoir un accès adéquat (UMTS, WI-FI, WIMAX, ADSL modem dans une box quelconque, …) quelque soit l’endroit où vous vous trouvez (à votre domicile, au bureau, à l’extérieur, à la campagne, en zone urbaine, dans un aéroport, …).  L’intérêt
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La candidature de Free: pas pour faire de l’UMTS !

 

Free a manifesté auprès de l'ARCEP le 17 novembre son intérêt pour la quatrième license UMTS en France. Mais paradoxalement, ce n'est pas pour faire de l'UMTS !

La stratégie de Free est la suivante: obtenir un maximum de fréquences GSM/3G pour pouvoir déployer du WIMAX mobile à grande échelle en plaidant la neutralité technologique, comme je le précisais dans mon précédent article sur la négociation des fréquences 900Mhz .

Seules ces fréquences permettent en effet de déployer des spots offrant une couverture élargie à moindre coût.

Free semble pouvoir compter sur le soutien de la commission Européenne dans ce nouveau combat. 

License UMTS: nouveau coup de pub de Free ?

Comme nous le savons depuis hier, Free s'est montré "intéressé" par la quatrième license UMTS toujours disponible en France. Info ou Intox ?

S'il est vrai que cette license permettrait à Free d'être un opérateur complet, capable en théorie de rivaliser totalement avec France Télécom, en sortant notamment des offres de quadruple play internet + téléphonie fixe sur IP + TV + mobile, il faut également avoir en tête que les investissements nécessaires se monteraient à plusieurs milliards d'euros.

Free, et sa maison mère Iliad, ont-ils réellement les reins aussi solides, et la capacité de convaincre banques et investisseurs dans cette nouvelle avanture, alors qu'ils viennent déjà d'annoncer l'investissement d'un milliard d'euros dans le déploiement de fibres optiques ? Ou utilise-t-il cette procédure d'attribution pour faire parler d'eux à moindre frais, stratégie déjà utilisée habilement par le groupe à maintes reprises ? Ou encore est-ce un moyen de retarder le partage des fréquences restantes entre les 3 opérateurs mobiles, Orange, SFR, et Bouygues Telecom, qui en ont bien besoin pour absorber leurs nouveaux clients ?

L'avenir nous le dira, mais je pencherais plutôt pour la seconde hypothèse… 

Une quatrième license UMTS ?

Selon les échos, le cablo opérateur Noos – Numéricable serait en train de préparer un dossier de candidature pour l'obtention de la quatrième license UMTS en France.

Pour mémoire, l'ARCEP attend d'ici ce soir une "expression d'intérêt" de la part des candidats éventuels, afin de continuer le processus. Dans le cas contraire, les fréquences hertziennes seraient réparties entre SFR, Orange et Bouygues Telecom.

La candidature de Noos serait une véritable surprise, vu les difficultés actuelles du groupe, les investissements collossaux à réaliser, et surtout étant donné que les 3 opérateurs mobiles en place sont solidement installés.

D'autres rumeurs citent Free comme candidat potentiel, mais le groupe s'est déjà lancé dans un programme de fibres optiques fort onéreux…

2 millions de clients 3G pour SFR

SFR a annoncé hier avoir franchi la barre des deux millions de clients 3G (umts) sur son réseau. Ce chiffre reste néanmoins en deça de celui d'Orange, qui cumule 2,5 millions d'abonnés au haut débit mobile (edge+umts).

Pire encore, les abonnés 3G utilisent leurs combinés comme les abonnés 2G: le multimédia mobile ainsi que la visioconférence ont bien du mal à décoller. Une des raisons: les prix de ces usages…

Le PDG de SingTel admet que la 3G est un échec

Dans un article paru sur ZDNet India, le PDG de SingTel, opérateur de la cité-état de Singapour, a admis que la 3G était un échec pour le moment.

Lee Hsien Yang reconnait que tous les opérateurs qui ont acquis une license, et parfois pour des prix astronomiques, l’ont fait sans savoir ce que l’UMTS allait pouvoir apporter à leurs clients.

Il précise qu’il faudra beaucoup de temps pour que le cercle vertueux se déclenche: terminaux abordables, services attrayants et simples à utiliser,… Beaucoup de temps pourrait être trop de temps à l’heure où la 4G, basée sur l’IP, pointe le bout de son nez et promet de modifier les business modèles du secteur…

Un combiné 3G low cost pour sauver l’UMTS

Selon un article de David Meyer paru sur ZDNet, les acteurs du secteur télécom se mobilisent au sein de la GSMA (GSM Association) pour développer un téléphone 3G le moins cher possible.

 L’objectif est d’enfin faire décoller les ventes des combinés UMTS, et surtout l’usage des nouveaux services, comme la télévision sur le mobile, le mail, et la messagerie instantanée.

C’est surtout un constat d’échec des opérateurs mobiles: la 3G ne décolle pas, et les clients préfèrent acheter des combinés 2G qui sont tout plus performants, moins coûteux, et dont la durée de vie des batteries est plus longue.

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