Simon fait trembler Federer, Tsonga en quarts.

Après un début de tournoi difficile et 5 sets cédés en 3 tours, Gilles Simon se mesurait hier à Roger Federer pour une place en quarts de final à Roland Garros. Imperial depuis le début du tournoi avec 3 victoires faciles, on était loin d’imaginer que le niçois puisse rivaliser avec le Suisse qui restait sur 35 quarts de finale d’affilée en Grand Chelem. Menant 2 sets à 1, Simon n’a pas été loin de l’exploit mais il a finalement craqué en 5 sets. Tsonga quant à lui, continue d’impressionner et a déroulé face au serbe Troicki en 3 sets similaires 6/3 6/3 6/3. Robredo et Ferrer se sont également qualifies pour les quarts.

Chez les filles, Serena Williams se promène toujours. Errani, Kuznetsova et Radwanska ont également validé leur billet pour les quarts.

Suite et fin des 8ème aujourd’hui.

 



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Test Sports Champions 2 PS Move

Sony a sorti fin 2010 une compilation sportive, Sports Champions, pour soutenir sa caméra à reconnaissance de mouvements le PS Move. Un jeu sympathique mais sans plus, plombé par des épreuves pas forcément bien choisies. Un petit succès malgré tout qui justifie la sortie d’une suite, deux ans après. L’éditeur japonais a-t-il appris de ses erreurs ? La réponse un peu plus bas.

 

Un jeu de sport et plus encore

 

Dans Sports Champions 2, le joueur peut choisir entre 6 disciplines jouables seul ou à plusieurs : le bowling, la boxe, le ski, le tir à l’arc, le golf et le tennis. En comparaison avec le premier opus, ce choix est plus judicieux même si on retrouve ses disciplines dans un peu toutes les compilations du même genre. La différence avec les autres titres réside dans la réalisation : le PS Move permet de recréer une foule de mouvements pour un rendu très réaliste mais les programmeurs ont également inclus des éléments totalement improbables et peu sérieux pour donner une touche de fantaisie à leur soft.

 

Un PS Move bien utilisé

 

On a toujours pense quand il faut jouer à des compilations exploitant la reconnaissance de mouvement : ces dernières sont souvent bâclées et peu précises, avec un temps de latence élevé.

Dans Sports Champions 2, on est surpris de constater que la console réagit très vite et que de nombreux mouvements sont reconnus. Par exemple, les diverses rotation du poignet permettent de donner de l’effet à la boule de bowling ou d’incliner la raquette dans tous les sens au tennis.

Cette bonne gestion du PS Move fait de Sports Champions 2 un titre facile à prendre en main, très réaliste mais aussi convivial. On ne s’en rend pas comte au début, mais c’est aussi un titre relativement physique car il faut réaliser les gestes le mieux possible, comme si on pratiquait vraiment ces différents sports.

 

De nombreux défis pour tous

 

Côté challenge, les pros du pad seront servis : chaque sport comporte 3 coupes de 6 épreuves, à la difficulté très progressive mais qui peut s’avérer assez élevée. Adresse, précision, réflexes et rapidité seront les clés du succès. Chaque épreuve permet de gagner jusqu’à 3 étoiles pour débloquer de nombreuses options de personnalisation du personnage. Graphiquement, le titre est agréable mais sans plus. Les musiques collent bien au jeu sans être exceptionnelles. En revanche, le mélange de compilation réaliste et déjantée en fait un titre unique et très agréable qui saura séduire toute la famille. Le seul regret est la liste très restreinte des épreuves proposées.

 

Retrouvez le test complet à cette adresse :

http://gamingway.fr/test-sports-champions-2-ps-move/

Tennis : le Master 1000 de Paris-Bercy boycotté !

 

Je suis régulièrement les compétitions de tennis à la télévision et j’attendais avec impatience ce tournoi de Paris-Bercy, un master 1000 (compétitions majeures juste après les tournois du Grand Chelem) qui promettait beaucoup.

D’abord, c’est un peu le tournoi des joueurs français et, normalement, compte tenu de l’importance du tournoi, je pensais qu’on aurait un plateau relevé où les meilleurs français auraient cotoyé les meilleurs mondiaux tels Federer, Djokovic, Murray, Del Potro…

Malheureusement, et outre l’absence prévue de Nadal, le tournoi a commençé amputé de sa plus belle tête de gondole : Roger Federer himself ! Il a tout simplement décidé de ne pas participer à ce tournoi afin…de se reposer avant l’échéance du Master de Londres (compétition réunissant les tous meilleurs joueurs mondiaux classés dans les 8 à 9 premiers sur la saison) qui se joue dans la foulée du Tournoi de Paris. Rude !

Malgré tout étaient présents les meilleurs joueurs de l’année tels Murray, Djokovic, Del potro…et Tsonga !

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Et maintenant, LA RAQUETTE DE TENNIS sera reliée à un ordinateur !

Ce matin en écoutant  France Info, j’étais un peu distrait, mais mon attention a été attirée par les commentaires sur « une raquette de tennis high-tech »…  Peut-être qu’on avait trouvé un nouveau matériau, me disais-je, mais il me semblait que de ce côté là, tout avait déjà été fait et je ne voyais pas très bien qu’elle innovation on avait bien pu trouver. J’étais bien loin de penser qu’un mariage était possible antre la raquette et les nouvelles technologies et c’était bien de cela que la radio parlait !

 

(capture d’écran sur le blog : beewareblo.com – informations transmises par la raquette communicante)

 

En ce moment, se déroule le tournoi de Roland Garros et une entreprise de Lyon nommée Babolat, spécialisée depuis plus de 100 ans dans les raquettes, les cordages et les balles en profite pour faire tester son innovation  « le prototype de la raquette communicante » aux grands tennismen Nadal, Tsonga, Clijsters, etc… Raquette qui a l’air tout à fait normale, comme l’ont voulu ses créateurs.

 

On l’a baptisée "play and connect". Il va falloir trouver autre chose pour désigner le produit car ce n’est pas très joli  comme appellation ! Mais qu’a-t-elle d’extraordinaire qui la classe d’emblée dans la catégorie des produits « higt-tech » ? Et bien, elle dissimule plusieurs capteurs dans le manche et le tamis qui permettent de saisir un grand nombre d’informations pendant le déroulement d’une partie de tennis !

 

(capture d’écran sur le blog : beewareblo.com – raquette communicante)

 

Oui, on ne rêve pas, on va faire parler la raquette ! L’hériter de la maison Babolat, qui présentait le produit sur le court Suzanne Lenglen, a parlé d’une véritable révolution dans l’histoire du tennis ! Ainsi, le joueur de tennis qui n’avait comme information à la fin du match, que le score et son classement en aura beaucoup d’autres s’il utilise cette raquette… Il pourra revenir sur ce qu’ont été, pendant la partie, ses services, ses coups droits, ses revers, sa puissance de frappe, l’endroit ou la balle impacte le tamis, l’angle d’attaque etc… Toutes ces informations et ces statistiques auront préalablement été transmises, par liaison sans fil ou à l’aide d’une clé USB, à un ordinateur, un Smartphone ou une tablette, équipés d’un logiciel spécifique…

 

Les joueurs de tennis qui ont testé la raquette semblent avoir été favorablement impressionné par les données restituées. Certains y voient une mine d’or pour leur coach, d’autres n’aimeraient pas que leurs concurrents voient leurs éléments !

Comme on l’imagine, c’est un formidable outil qui va permettre d’enregistrer les données d’un match pour l’analyser finement après. De quoi améliorer les performances d’un joueur et lui permettre de comparer avec d’autres.

 

Le promoteur de la raquette « communicante » a déjà un argumentaire bien rodé. Elle permet de s’informer, c’est à dire d’obtenir des données pour analyser le jeu du tennisman. Elle permet de progresser. Le joueur peut suivre ses données et les comparer d’un match à l’autre, pour se fixer des objectifs. Elle permet de partager, en envoyant ses propres données sur un réseau.

 

Le joueur de tennis français Jo-Wilfried est déjà enthousiasmé par cette innovation, il a déclaré : « Aujourd’hui, Babolat invente la raquette du futur pour aider tous les joueurs de tennis à progresser et leur permettre en même temps de s’amuser, et je suis très fier de faire partie de cette aventure. » (D’après PR Newswire).

 

L’entrepreneur qui va lancer cette raquette sur le marché (probablement en 2013), y voit quelque chose « d’aussi fort que le passage du cinéma muet au cinéma parlant » ! Mais son prix, dont on ne parle pas encore, risque de ne pas être à la porté de toutes les bourses. Mais pas de souci pour les grands tennismen ! C’est certainement aussi le début d’une tendance qui verra bientôt des capteurs cachés partout dans tous les sports ! Alors, vive la hight-tech dans le sport !

 

Hawk-Eye : L’oeil faucon surveillera-t-il, un jour, les courts de Roland Garros ?!

En tennis, savoir si une balle est « in » ou « out » est parfois tout un art ! Malgré la présence de l’arbitre de chaise et de plusieurs arbitres de lignes, l’œil humain peut s’avérer parfois insuffisant : Principalement lors des Grands Chelem où les enjeux prennent de l’importance, et où un moindre point peut faire basculer tout un match ! Ainsi, dans l’optique d’effacer les doutes pouvant peser sur l’arbitrage,  chaque joueur peut désormais avoir recours à un système d’images de synthèse retraçant la trajectoire et le point d’impact de la balle. Depuis 2006, ce système, appelé Hawk-Eye, ou bien « œil de faucon » permet, alors, à tout joueur, de contester une décision d’arbitre qui lui semble douteuse ou erronée. 

 

C’est au cours du Masters ATP de Miami en 2006 que le système Hawk-Eye a été inauguré par Jamea Jackson (joueuse de tennis américaine), qui, par ailleurs, approuve et incite à son utilisation. Au cours de cette même année, ce système d’arbitrage vidéo a été utilisé, pour la première fois en Grand Chelem, suite à une demande de Mardy Fish, à l’US Open.

 


 

Principe de l’arbitrage au tennis avec le Hawk-Eye : Ce système électronique fonctionne grâce à 10 caméras situées dans des positions stratégiques autour du terrain et ces dernières ultra-rapides capturent 52 images à la seconde. Cela permet donc de contester une décision officielle prise par un juge de ligne, en s’appuyant sur les images de synthèse. Au cours d’un match, chaque joueur jouit de 3 recours par set, plus un supplémentaire si un tie break est nécessaire pour départager les adversaires. Néanmoins, certaines règles s’appliquent pour l’usage de ces « challenges », reposant sur l’assistance vidéo :

 

         La réaction du joueur doit être immédiate, après le coup présumé, en arrêtant de jouer et en levant la main, de façon à être vu au plus vite par l’arbitre de chaise. Suite à l’hawk-eye, l’arbitre de chaise annonce la balle faute, « out », ou bonne, « in ».

 

Selon le résultat du challenge :

 

         Si « l’œil de faucon » confirme la contestation du joueur, ce dernier conserve son nombre de recours, c’est-à-dire de challenges en anglais.

         Si, au contraire, la contestation est infirmée, c’est-à-dire que la joueur a fait appel à « l’œil du faucon » à tort, alors  un recours lui sera supprimé. 



Pourquoi Roland Garros n’adopte-t-il pas ce système d’arbitrage électronique reconnu comme l’outil le plus infaillible actuellement ? 

A ce jour, trois tournois de Grand Chelem, Wimbledon, l’Open d’Australie et l’US Open, utilisent le système Hawk-Eye, laissant ainsi, le tournoi de Roland Garros, dernier à ne pas s’être mis à la page. Officiellement, le type de surface de ce tournoi serait la raison principale qui légitimerait la décision. Disputé sur terre battue, ce Grand Chelem n’utilise pas ce système informatique puisqu’en théorie, la balle laisse une trace suffisamment visible pour laisser l’arbitre, seul, la juger « in » ou « out ». Néanmoins, le doute n’étant jamais à 0, combiné à des enjeux importants, la seule décision de l’arbitre n’évite pas les protestations. Ces dernières étant parfois légitimes puisqu’il est fréquent que plusieurs traces d’impact de balles soient très rapprochées. L’avantage majeur du système Hawk-Eye est qu’il met un terme aux débats, aux contestations à répétition des joueurs, principalement au cours des rencontres dont l’enjeu est important. Il offre le même comportement aux joueurs qui en bénéficient. Ainsi, le jugement donné par l’Hawk-Eye est mieux accepté, ce qui permet au joueur de ne pas laisser filer sa concentration, mais aussi de ne pas perdre du temps inutile en argumentation avec l’arbitre de chaise.  En France, et malgré l’opposition de l’arbitre Jacques Navarre qui prétendait « ne pas avoir besoin de ce truc pour juger des balles fautes », l’Hawk-Eye a été officiellement utilisé pour la première fois lors du Masters de Paris – Bercy en 2006. Cependant, en raison du coût élevé de ce système et des contraintes matérielles engendrées (installation d’écrans géants indispensable), rares sont les tournois qui l’emploient. La majorité des Grands Chelem, eux, ont acquis cette technologie, due à l’importance des rencontres tennistiques auxquels ils donnaient lieu. Néanmoins, une certaine forme d’inégalité, d’injustice apparaît puisque, en raison des dépenses que l’instauration de ce système entraine, seuls les courts principaux le possèdent. Ainsi, les joueurs, relégués à jouer sur des courts annexes en fonction de leurs classements ATP, doivent se contenter de l’arbitrage humain, qui lui, peut connaitre des failles.  L’adoption et l’installation d’un tel système impose un budget d’environ 100 000 euros. Selon Jean-François Caujolle, directeur du tournoi de tennis Open 13 de Marseille, ces dépenses peuvent être rapidement amorti, et plus le temps passe, plus cet outil apparait comme indispensable. Il ajoute même qu’il n’est pas impossible que Roland Garros adopte l’Hawk-Eye. Il conclut en disant : « Je sais que la FFT (Fédération Française de Tennis) y pense. Ce serait un plus pour la relation avec le public, mais ce n’est pas vraiment utile justement à cause des traces, même si parfois l’interprétation des marques n’est pas simple pour un arbitre » (d’après Tennis Passion).

 

 

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Djokovic, l’invincible ?!

 

 

 

 

Djokovic, tennisman professionnel serbe depuis 2003, détient déjà, à l’âge de 24 ans, 29 titres simples, dont 5 victoires en Grand Chelem. Le 1er juillet 2011, Djokovic  atteint le sommet suite à sa victoire à Wimbledon contre Jo-Wilfried Tsonga, qui lui assure la place de numéro 1 mondial, détrônant Raphael Nadal. Djodovic a donc franchi la plus haute marche le 4 juillet 2011, lors de la publication du nouveau classement ATP.

 

Son type de jeu ainsi que sa qualité de frappe, restant toujours excellent selon la surface du court et les conditions de jeu parfois peu favorables, impressionnent. D’ailleurs, alors que Djokovic affirme ouvertement que sa surface préférée est la terre battue, ce dernier a remporté davantage de Grand Chelem sur surface dur. C’est pourquoi, sa forte capacité d’adaptation ainsi que sa force mentale le rend très dangereux. 

 

Néanmoins, de par son impressionnant niveau de jeu, Novak devient « l’homme à battre ». Il ne rentrera plus sur le court avec l’étiquette du challenger. Ainsi, la pression sera plus importante à gérer pour lui. Il devra défendre son titre. 

 

En est-il capable ? Véritable maître sur les courts, durant la saison 2011, il parait avoir ralenti la cadence depuis. Le serbe a déjà  été défait à Dubaï, puis à Indian Wells, depuis le début de la saison. Même si ce dernier s’est imposé, en final, à l’Open d’Australie, une fois de plus, face à Raphael Nadal, décrochant ainsi une nouvelle victoire en Grand Chelem, il semble être moins décisif que l’année dernière.

 

Nous pouvons alors nous demander si « Nole » aura les épaules pour résister à de puissants joueurs en quête de victoire ? Saura-t-il défendre sa place de numéro 1 mondial ?

 

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