Vrac : Du néerlandais « wrac » : mal salé, mauvais…. Le terme désigne des marchandises qui ne sont pas emballées ou arrimées… Voilà qui est dit !
Quoiqu’il en soit, le marché du vrac, c’est le tube de la décennie. C’est « in », c’est « écolo », c’est marrant et c’est moins cher ! Bonbons, céréales, biscuits apéritifs, pâtes, vin, mais aussi lessive et liquide vaisselle dégringolent de tubes en plexiglas comme s’il en pleuvait. Mais attention, justement, on peut maîtriser l’averse ! Le but, c’est de n’acheter que la quantité requise, histoire que rien ne végète au placard ! Une embellie, appréciée de tous ceux qui répugnent à acheter des trucs par paquets de 4, enfin, vous voyez, ce genre de "packaging" haï des célibataires, entre autres…
Oh, me direz-vous, on n’a rien inventé, hein ? Dans nos petites épiceries, celles que nous fréquentions avant l’avènement des grandes surfaces, la pratique avait cours ! Preuve que les bonnes vieilles recettes des années 60 et plus, peuvent être remises au goût du jour, si le besoin s’en fait sentir… Preuve aussi que, crise oblige, on devient peut-être plus raisonnable, au lieu de consommer et de gaspiller à outrance.
20 % d’économie sur l’achat de produits ménagers, chez « Biocoop ». Il faut juste penser à rapporter son emballage. Toute une éducation que l’on se sent prête à acquérir, si l’on en sort gagnant. L’enseigne revendique aussi l’aspect qualité. Le vrac, nous dit-on, n’est en aucun cas synonyme de « low cost ». Mais le bio étant plus cher, la vente en vrac rend le produit plus accessible. On peut acheter à petites doses, pour se faire un petit plaisir…
Les grandes surfaces comme Auchan vendent dans leur « Self Discount », des produits alimentaires en vrac, de 5 à 40 % moins cher que leurs équivalents préemballés.
Faites donc la nique aux emballages, et retenez bien ce chiffre : 7 kilos de produits encore sous leur emballage sont jetés par individu, chaque année, dans notre beau pays… Et 20 kilos de nourriture par an…
Le vrac : Bon pour le porte-monnaie, bon pour la planète, et bon pour le moral ! Et vous, vous en voulez pour combien ?