Mercato hivernal : Les règles du jeu

Hep toi ! Oui toi : Le (ou la) fan de football à l’affût de la dernière info mercato concernant ton club favori !
Je t’annonce d’ores et déjà que cet article ne t’es pas destiné, à moins bien entendu que tu souhaites un petit rafraîchissement de mémoire.

Hep toi ! Oui toi : Le (ou la) fan de football à l’affût de la dernière info mercato concernant ton club favori !
Je t’annonce d’ores et déjà que cet article ne t’est pas destiné, à moins bien entendu que tu souhaites un petit rafraîchissement de mémoire.

Inversement, si tu suis l’actualité de la sphère football de loin et que mis à part les matchs de l’équipe de France et les derniers tours de la ligue des Champions (et encore quand un club français est encore en lice), ta télévision n’est que très rarement branchée sur une chaîne sport, tu es au bon endroit !

Alors que le Mercato hivernal version saison 2017-18 à ouvert ses portes lundi dernier, je te donne quelques pistes et informations qui te serviront certainement dans les prochains jours au bureau, à l’heure de la pause café :

Cette période de transfert est la seconde de la saison, elle intervient du 1er janvier 00h01 au 31 janvier minuit.

Souvent mis à profit par les équipes pour compléter et équilibrer un groupe, il ne faut pas s’attendre à de grands remaniements. En effet l’ossature est souvent en place après le mercato estival mais c’est l’occasion de pallier à des blessures, envie d’ailleurs ou fins de contrats de quelques joueurs.

Il s’agit également de renforcer les postes ayant montrés certaines lacunes lors de la première partie de saison, de se préparer à la saison suivante ou bien encore de se relancer après un départ catastrophique : en effet l’arrivée d’un ou plusieurs joueur(s) peut être déclencheur d’un nouvelle (et bonne) dynamique.

Lors de ce Mercato un peu spécial, le prêt de joueur est très fréquent : Prise de risque limitée pour le club accueillant le joueur.
Un joueur en manque de temps de jeu de son club d’origine verra d’un bon œil un prêt qui lui permettra de se relancer, une option d’achat peut être jointe au contrat. Cependant, admettons que le joueur explose dans son club de prêt, il y de fortes chances qu’il fasse le voyage retour à la fin de la période pour être revendu à un bon prix s’il ne fait pas parti du projet du coach.

Il faut également savoir qu’il n’y a pas de limite dans le nombre de transferts lors de cette période, en revanche un joueur n’a pas le droit de disputer des matchs officiels sous plus de deux maillots différents.

Le Mercato hivernal est court, on observe régulièrement des transferts concluent dans l’urgence à des prix élevés. Une transaction me venant à l’esprit est celle de Dimitri Payet, future tête de proue d’un nouveau projet, acheté la saison passée par l’Olympique de Marseille au club anglais de West Ham pour la modique somme de 29,3 M d’€.
Bonne affaire pour West Ham qui pour 15 M d’€ , avait engagé le français en 2015 en provenance de … L’Olympique de Marseille.

C’est donc parti pour un petit mois de rumeurs en tout genre, de vrais (mais beaucoup de faux ! ) transferts, de bras de fer et de petites histoires croustillantes.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici le genre de nouvelles que l’on va voir fleurir sur nos réseaux sociaux :

http://www.sports.fr/football/transferts/articles/l-om-sur-la-piste-de-benzema-2045252/
http://www.mercato365.com/premier-league-manchester-city-offensive-samuel-umtiti-fc-barcelone-7226809.html

Faites vous votre propre opinion… des choses sont réalisables d’autres pas.
Et pour ne pas passer pour un rigolo auprès des collègues toujours regarder la source de l’info et ne pas se fier aux titres trop racoleurs.

Vous retrouverez les transferts actés et validés par la DNCG et la commission juridique de la Ligue Nationale de Football (pour la L1) en suivant le lien ci-dessous :
http://www.lfp.fr/ligue1/transferts/hiver

Le Tour de France, un milliard de suiveurs, un succès unique !

 

Aujourd’hui, on ne parle que du transfert d’un footballeur, dénonçant les dérives du sport argent. Et pourtant, il y a quelques semaines le Tour de France semblait donner une nouvelle image de l’effort, du dépassement de soi, et pourtant ….

Le Tour de France, un évènement sportif ou marketing ?

Chaque année, la Grande Boucle reste un rendez-vous pour les amateurs de cyclisme et les amoureux de beaux paysages. L’édition 2017 n’a pas fait exception à la règle, puisque les 3540 kilomètres parcourus par les cyclistes ont été suivis dans 190 pays à travers le monde par plus d’un milliard de téléspectateurs. Vous pouvez relire deux fois, mais il s’agit bien d’un milliard de téléspectateurs. Certains imaginent alors les sommes folles, que doivent encaisser les sportifs. En comparaison au contrat qui défraie la chronique ces derniers jours (le transfert de Neymar), les cyclistes sont « mal » payés (tout est relatif).

Ainsi, la prime versée au vainqueur du Tour de France est de 500.000 €, alors que le second ne touchera que 200.000 € (100.000 € pour le 3ème, 70.000 € pour le 4ème et 50.000 € pour le cinquième). A cela doivent s’ajouter les primes versées chaque jour pour les étapes :

Vainqueur d’étape  : 11.000 €

2nd : 5.500 €

3ème : 2800 €

4ème : 1500 €

5ème : 830 €

Un Business model bien rôdé pour la Grande Boucle

La caravane du Tour de France

Mais le Tour de France reste une entreprise avant tout financière.  Une commune, souhaitant accueillir le départ d’une étape, devra débourser 265.000 € en moyenne, alors qu’il sera plus économique d’accueillir une arrivée, qui n’en coûtera que 132.000 €. La valse des chiffres démontre l’intérêt économique du Tour de France. La ville du Puy-en-Velay a ainsi cassé sa tirelire en déboursant 450.000 euros mais la municipalité espère multiplier la mise par 8.

Les hôtels et restaurants de la ville et des environs seront en effet surchargés pendant les une à deux journées de ce passage inespéré. Pour s’en convaincre, il suffit d’admirer les 170 véhicules de la caravane, représentant plus de 12 kilomètres de cortège. Les 35 marques présentes sur cette caravane ont distribué en 2017 18 millions d’objets publicitaires. Le coût, gardé secret de ces opérations commerciales, doit néanmoins être bénéfique, puisque chaque année les plus grandes marques nationales et internationales se disputent une place au sein de cette caravane. Les millions de spectateurs sur le bord des routes s’ajoutent au milliard de téléspectateurs, qui ont tout le loisir pendant un mois de voir ces marques afficher leurs produits et/ou leurs services.

Alors, le Tour de France toujours une passion sportive ou une véritable cash machine ? Chacun pourra se faire son idée… et … quelle est la vôtre ?

Véritables dangers des compléments alimentaires sportifs !

 

Je me souviens dans mon jeune temps, avoir commencé sans la moindre assiduité je l’avoue, des séances de musculation dans la célèbre salle de sport Duranthon, un culturiste de renom, plusieurs fois élu Monsieur France et une fois Monsieur Europe dans la discipline…
Pour la petite histoire, il apparaît dans le « Corniaud » aux côtés de Louis de Funès, dans la scène culte de la douche…
Mais ne nous égarons pas, cet article vise à dénoncer une pratique très dangereuse, liée à cette discipline sportive à la base : la consommation de « Compléments Alimentaires ».

Si j’ai parlé de mon bref passage sous les « haltères de la presse », c’est uniquement pour signaler que d’étranges personnages erraient dans la salle.     Ils proposaient je cite : « des produits pour crâner l’été sur la plage », autrement dit des anabolisants, permettant d’augmenter la masse musculaire…
De nature méfiante je n’ai jamais voulu acheter ces produits, vendus de surcroît sous le manteau.
On parlait de « gonflette »…

Ce qu’avancent les spécialistes :

L’Agence de sécurité sanitaire de l’Alimentation de l’environnement et du travail (Anse) a récemment tiré la sonnette d’alarme, sur les compléments alimentaires pour les sportifs !
Tentons d’y voir plus clair, dans la jungle des produits miracles, visant soi-disant à faire de nous des Apollons !

L’agence Nationale de Sécurité Sanitaire, (Anse), suite à la mise en place en 2009 du « Dispositif National de Vigilance », a épinglé non moins de 49 produits. Ces derniers seraient susceptibles, de provoquer de sévères effets indésirables, chez les consommateurs souhaitant conjointement brûler leur graisse, et développer leur masse musculaire, choses que promettent ces compléments alimentaires.
De plus, toujours selon les auteurs de l’étude, leur « bénéfice sportif » est plus que douteux.

Les substances les plus fréquemment retrouvées dans la majorité des complément alimentaires, se divisent en deux groupes distincts.
-1 Celles qui promettent d’augmenter la masse musculaire, telles que la créatine, les protéines du lait et la DHEA.

Petit rappel :
La DHEA est la « Déhydroépiandrostérone » ou « Prastérone », un androgène réputé pour produire des effets « antivieillissement », et c’est sans doute pour cette raison que sous le ton d’une certaine moquerie, la DHEA s’est vue affublée du surnom « d’hormone de jouvence ».
Si je parle de moquerie, c’est que l’efficacité de cet androgène est contestée avec véhémence par nombre de spécialistes reconnus, qui soulignent d’ailleurs le fait, qu’aucune étude sérieuse à ce jour n’a pu prouver une réelle action bénéfique.
N’oublions pas non plus, que cette substance, est considérée par l’Agence Mondiale Antidopage et la médecine sportive, comme un produit dopant.

-2 Les Brûleurs de graisse, tels que des extraits de plante (Tamarinier de Malabar, Magnolia Officinalis etc…) et de nutriments comme la L-carnitine et la Choline.

Les laborantins à l’origine de l’étude liée aux compléments alimentaires sont formels, les substances « visées » présentent, je cite : « des effets potentiellement graves, principalement cardiovasculaires (Arythmie, AVC, Tachycardie), et d’autres psychiques, car agissant sur l’humeur et provoquant des troubles anxieux ».
Pourtant, la consommation de ces substances ne cesse d’augmenter, et même s’étend t-elle au-delà des salles de « Bodybuilding », dans d’autres disciplines sportives tels que le rugby, où la créatine s’est dores et déjà invitée dans certaines équipes.

De plus, le manque total d’encadrement médical entre les sportifs consommateurs et les médecins, ouvre la voie à de dangereuses dérives, aux effets cette fois reconnus dévastateurs.

Les mises en garde de l’Anse :

L’Anse déconseille bien entendu la consommation des ces compléments alimentaires, sans avoir au préalable demandé l’avis d’un médecin du sport, mais ce qui est paradoxal, c’est que ces produits restent en vente libre sur internet, ou encore dans des magasins de sport, entourés de publicités autant mensongères que fantoches, rédigées par des vendeurs ne recherchant qu’à réaliser des profits, mais qui n’hésitent pourtant pas, à assurer que leurs substances sont des « brûle-graisse », ou des « volumisateurs » de muscles.

Rappelons qu’il n’est donné aucun conseil, mais uniquement de fausses informations pseudo-médicales, alors qu’il est avéré selon l’Anse, que ces compléments plus que douteux, devraient être totalement interdits à des personnes souffrant d’insuffisance rénale, présentant des facteurs de risques cardiovasculaires, d’une quelconque altération des fonctions du foie, ou encore de troubles neuropsychiatriques.
L’usage de ces produits doit également être proscrit, chez les enfants et les femmes enceinte, ou qui allaitent.

Plus fort encore ! Rien n’oblige pour l’instant les fabricants de ces compléments alimentaires, à noter sur les contenants, la totalité des produits entrant dans la composition.
C’est pour cette raison que l’on retrouve des agents chimiques frauduleux, totalement interdits à la vente en France pourtant.
– Des « stéroïdes »
– De « l’éphédrine »
– Et même du « clenbutérol » qui n’est autre qu’un « bronchodilatateur vétérinaire », détourné de son usage initial !

L’avis d’un célèbre culturiste :

Thierry Zambon, membre de la Direction de la Fédération de Culture Physique et du Culturisme Naturel aurait déclaré, je cite : « des produits vendus sur internet se disent plus efficaces. En réalité leurs fabricants ajoutent à l’intérieur des substances on ne peut plus dangereuses pour la santé humaine, comme des hormones mâles et de la caféine ! »
Puis il rajoute, je cite : « certains produits sérieux existent dans le circuit sportif, et peuvent se vanter d’être de réels compléments alimentaires efficaces. Pour information, ils comportent sur leurs emballages la norme « NF V 94-001″, qui est la seule à certifier, l’absence de substances interdites à la vente en France. »

Face aux risques sanitaires, l’Anse s’est fixé comme objectif, de créer des formations dédiées aux professionnels de santé, afin que ces derniers puissent informer les sportifs, et plus précisément les plus jeunes d’entre eux, de la « pertinence de la distribution » des compléments alimentaires dans les salles de sport.
Thierry Zambon, tente lui aussi, de sensibiliser les entraîneurs et les sportifs, lors des formations dispensées par sa fédération.
Mais il rajoute, je cite : « le message a du mal à passer auprès des jeunes, eux, ce qu’ils veulent, c’est être musclé cet été sur la plage »

En conclusion, il semble que les ventes illicites de compléments alimentaires, aient encore de beaux jours devant elles !

Dyonisos.

(Sources Santé Magasine, et recherches sur divers sites web)

Michel Moulin, du management sportif à l’entrepreneuriat

Michel Moulin est une personnalité connue des terrains de ligue 1, où sa réputation de meneur d’hommes et de manager, particulièrement efficace en période de situation de crise, est unanimement reconnue. Les supporters du PSG se rappellent tout particulièrement de la saison 2007-2008, où, alors que leur club semblait s’acheminer irrémédiablement vers une descente en ligue 2, la dynamique qu’a su impulser Michel Moulin à des joueurs démotivés et désabusés a permis au club de se maintenir à flot. C’est l’un de ses principaux faits d’armes, et s’il s’est par la suite progressivement retiré des stades de football, ce fut pour mettre à profit son expérience de dirigeant sportif au service du monde économique.

A travers le parcours de Michel Moulin, on peut appréhender de manière précise les relations, fructueuses et riches, qui se sont progressivement nouées entre le monde économique et le milieu du football. En termes de management, les expériences de dirigeants sportifs s’avèrent particulièrement enrichissantes pour les entrepreneurs.

Michel Moulin, de Paru Vendu au Paris Saint-Germain

Le monde du football à partir des années 1980 a connu une profonde mutation, permettant à la discipline de se professionnaliser, et d’abandonner les restes d’amateurisme qui entouraient encore certaines équipes. C’est le début du football business, que d’aucuns peuvent vitupérer, mais qui, n’en doutons pas, a grandement contribué à accroître l’aura et le rayonnement international de ce sport. Cette professionnalisation est allée de pair avec une hybridation croissante entre le monde sportif et les milieux économiques. Ces derniers sont vites devenus indispensables à la viabilité et au succès des clubs.

Mais par-delà l’aspect purement financier, cette hybridation a également pavé la voie au développement d’une nouvelle culture footballistique, s’inspirant en partie des valeurs propres au monde de l’entreprise : culture de la gagne, abnégation, volonté de se surpasser, esprit pionnier, goût du risque et du challenge….

En ce sens, le parcours de Michel Moulin, directeur commercial de la Comareg (filiale d’Havas), puis fondateur du célèbre Paru Vendu, et qui en parallèle officia pendant plusieurs années en tant que dirigeant sportif, incarne parfaitement cette rencontre entre deux univers distincts, mais n’en partageant pas moins un état d’esprit commun. Son succès à la tête du Paris Saint-Germain a constitué le point d’orgue de cette rencontre fructueuse entre foot et monde économique.

Du foot à l’entreprise, quel transfert de compétences ?

Dans la relation unissant entrepreneuriat et sport, on perçoit aisément ce que le monde de l’entreprise peut apporter au football, notamment en termes de rationalité et d’efficacité. Néanmoins, les intérêts sont bilatéraux, et la compétition sportive s’avère foncièrement formatrice pour les entrepreneurs qui ont eu l’opportunité de graviter dans cet univers si particulier.

Le goût du risque, inhérent au monde de l’entreprise mais également à celui du football, s’avère être décuplé pour un manager qui a eu l’opportunité d’être en immersion pendant un certain temps au sein d’une structure sportive. La quête invétérée du résultat et la prise de risque incessante sortent renforcées après une expérience de dirigeant sportif. Parvenir à sauver une équipe en déclin, plongeant irrémédiablement vers la ligue 1, cela permet d’acquérir une solide expérience du management, qui peut s’avérer extrêmement utile lorsque l’on pilote une société en proie à des difficultés ou confrontée à d’importants enjeux de développement.

En ce sens le parcours de Michel Moulin nous offre un exemple intéressant des liens réciproques unissant sport et monde économique. Le goût du management, et corrélativement la capacité à transcender les hommes et à valoriser leur potentiel, constitue le point nodal de la rencontre entre ces deux sphères.

Interrogé récemment par un média professionnel, sur ce qu’il a retiré de ses diverses expériences en tant que dirigeant sportif, Michel Moulin expliquait ainsi avoir « appris au cours de ma carrière sportive et professionnelle à placer l’humain au centre des décisions qu’il m’a été donné de prendre ».

Euro 2016 : l’histoire extraordinaire de l’Islande !

L’Islande, cette terre de glace de 330 000 habitants, moins peuplée qu’une ville comme Aix-en-Provence, est en passe de réaliser l’un des plus retentissants exploits que le championnat d’Europe des Nations n’ai connu, depuis sa création en 1960.

 

Qualifiée pour la première fois de son histoire à une compétition internationale, l’Islande a validé son ticket pour la phase finale de l’Euro 2016 après avoir terminé première de son groupe de qualifications, devant la Turquie et les Pays-Bas. Autant dire que sa présence à l’Euro n’est nullement due au hasard.
En dépit de l’étiquette de petit poucet de la compétition, les islandais ont créé la sensation du premier tour en parvenant à finir deuxième de leur groupe, devant le Portugal, et se hisser en huitièmes de finale face à l’Angleterre, lieu de naissance du Football.

Portée par un élan populaire incroyable (plus de 30 000 supporters présents hier à l’Allianz Riveira de Nice), l’Islande arrache son billet pour les quarts de finale, en venant à bout des anglais, complètement dépassés par l’abnégation et la détermination de leurs adversaires. Rapidement menés un but à zéro, suite à un penalty transformé par le capitaine des Three Lions Wayne Rooney, l’Islande a immédiatement su réagir en égalisant par l’intermédiaire du valeureux Ragnar Sigurdsson. Puis, quelques minutes plus tard, c’est l’attaquant du FC Nantes, Kolbeinn Sigthorsson, tant décrié sur les pelouses de ligue 1, qui donnait l’avantage aux siens en allant tromper la vigilance du portier anglais Joe Hart, à la suite d’un joli mouvement collectif. Le score est de deux à un, et n’évoluera plus. Dépités, les anglais ne comprenaient pas ce scénario rocambolesque, eux qui avaient sans doute la tête en quarts de finale, en s’étant peut-être vus trop beaux avant l’heure. Le collectif islandais a eu raison de la suffisance anglaise, malgré ses stars.

Adulés par les médias sportifs du monde entier, les islandais auront à coeur de poursuivre leur rêve, de continuer à écrire leur fabuleuse histoire, eux qui seront plus que jamais motivés à l’idée de jouer un mauvais tour aux francais, ce dimanche au stade de France. Les Bleus sont prévenus, l’Islande ne leur fera pas de cadeaux.

L’Islande nous offre un incroyable story-telling, qui s’apparente à l’exploit de Leicester, sacré champion de Premier League cette saison. Et peu importe le résultat final des Islandais dans cette compétition, ils auront réussi à susciter l’admiration au-delà des frontières et à gagner le respect du monde du Football, et cette estime là, a la saveur d’un sacre.

Le facteur sonne toujours trois fois !!!

 

Depuis 1946 ou 1981, selon, nous savions que le facteur sonnait toujours deux fois !

Depuis ce vendredi 15 Août 2014, nous savons que le facteur sonne toujours trois fois.

Un marcheur français vient de remporter la médaille d’or du 50 kilomètre marche.

 

Pour la première fois, j’ai regardé l’intégralité de cette épreuve des championnats d’Europe d’athlétisme.

Jusqu’à ce jour, ce sport était miné par "l’arbitrage" qui sévissait tout au long du parcours. Une foule de "juges" surveillaient la régularité des choses et le couperet pouvait tomber à chaque instant, éliminant tel ou tel coureur, anéantissant les incroyables efforts consentis.

Après tout, les pieds de certains ( ou certaines) ne leur "revenaient" sans doute pas !

 

En ce vendredi 15 Août, à Zurich, nous avons assisté à une course complète, sans que les "faucheurs" ne viennent gâcher la fête de la moisson… de médailles, du moins pas parmi les prétendants à la victoire.

L’homme, le coureur Yohann Diniz, impressionnait déjà sur la ligne de départ.

Un sentiment de certitude semblait l’habiter.

Il a glissé ainsi, le long des voies détrempées et des rails scélérats, sans se retourner.

Il semblait seul tout au long de ce défit improbable.

Il nous a surtout enchanté et réconcilié avec cette épreuve, qui, auparavant, ne retenait que l’attention des initiés.

Nous ne pouvons qu’espérer que le règlement a été revisité, proposant ainsi aux spectateurs une quasi nouvelle épreuve, pleine de suspens, pas exempte cependant de drames, de même que dans bien d’autres épreuves d’ailleurs.

Trois titres de champion d’Europe, le facteur Diniz est un exemple, dans une discipline pourtant délaissée par les gains.

 

 

 

 

Et si une pilule permettait un jour de remplacer le sport ?

 

 

 

 

 

 

La perspective ne me réjouit pas beaucoup, mais voilà un fantasme qui refait surface ! Le Nouvel Observateur publie un entretien avec une chercheuse qui explique qu’elle travaille là dessus. L’information est relayée par Rue 89. Pour ceux qui ne croient pas aux miracles autant dire que ce n’est pas pour demain que cela s’appliquera à l’humain ! Et puis, ce n’est pas réjouissant non plus ! Ce n’est peut-être pas souhaitable non plus ! En attendant, la question vaut qu’on s’intéresse aux travaux de recherche qui sont entrepris dans ce domaine…

 

Hélène Duez, une chercheuse en biologie à Lille, a mené une étude avec des collaborateurs Américains et Hollandais. Des expériences ont eu lieu sur des souris, dont le principe consiste à leurs administrer des molécules qui ont pour effet de permettre à l’organisme de générer plus d’énergie et de les faire gambader ! L’effet est, nous dit-on, comparable à des athlètes qui s’entraînent ! Sans entrer dans le détail, il s’agit d’aller de faire migrer des protéines dans le noyau des cellules musculaires. Comme on le voit, les biologistes travaillent au sein même du noyau des cellules pour modifier leurs réactions possibles ! Hélène Duez explique, en scientifique, ce qu’elle fait : « chaque cellule a son bagage de récepteurs nucléaires et de protéines régulatrices en fonction de notre âge, de notre condition physique. Depuis quinze, vingt ans dans notre laboratoire, on montre qu’on peut utiliser ces récepteurs nucléaires comme des cibles thérapeutiques. En effet, leur fonction principale, c’est de lire notre environnement nutritionnel : ils sont capables d’agir en capteurs de la quantité de lipides, de dérivés de cholestérol et ensuite de moduler notre métabolisme de manière à ce qu’on ne devienne pas hypercholérolimique, diabétique, etc… ».

 

La manipulation proprement dite a consisté à créer un composant qui a été injecté à des souris obèses, et qui a activé alors une protéine qu’on appelle  REV-ERBav et dont la particularité est de contrôler le rythme circadien et l’horloge biologique des souris. Les souris en question ont perdu ensuite du poids et ont amélioré leur taux de cholestérol. En fait, ce sont ces injections qui ont obligé les souris à utiliser plus d’oxygène dans la journée et à fournir 5% d’énergie de plus ! Leur résistance est aussi améliorée ! La démonstration a donc été faite que les souris qui n’avait pas la protéïne Rev-erbαv courraient beaucoup moins que les autres ! Ses souris avec et sans protéine R. étaient observées sur un tapis roulant avant de tirer ces conclusions.

 

Evidemment, cela fait penser un peu à l’invention d’une nouvelle pilule pour le dopage… La chercheuse s’en défend en raison de la « toxicité » de la molécule et des effets secondaires inconnus. Elle précise : « il ne faut pas jouer : la molécule sur laquelle nous avons travaillé n’est pas la molécule dopante de demain ! »

 

On pense aussi plutôt à un emploi dans un but thérapeutique, mais il semblerait que ce ne soit pas encore la cas. Pour la chercheuse, il faudra une dizaine d’années « pour traiter certaines myopathies qui sont liées à des défauts des mitochondries ou à aider des patients qui ne peuvent pas facilement faire d’exercice ». Cela pourra peut-être aussi aider des personnes qui ont parfois des problèmes ostéo-articulatoires et font donc moins de sport parce que ça leur fait mal, ainsi que des gens qui ne peuvent pas respirer facilement.

 

Mais va-t-on passer de la souris à l’homme bientôt ? Non. Apparemment la molécule chimique qui a une action dans le noyau de la cellule pour augmenter la production d’énergie « n’est pas encore suffisamment bien conçue pour être donnée à l’homme ». Ce n’est qu’un début, il va falloir encore du temps pour la mettre au point. Il faut de toute manière des années pour mettre en oeuvre les protocoles d’expérimentation sur l’homme et donc éventuellement commercialiser la pilule miracle.

 

La première retombée à terme de ces expériences pourrait être d’aider des patients qui n’ont pas fait de sport depuis très longtemps en raison de problèmes articulatoires ou respiratoires à reprendre le sport… (type marche, gymnastique douce…), ce serait déjà un grand pas…

 

Il faut donc bien reconnaître que l’idée « d’une pilule qui remplacerait le sport » est plutôt actuellement erronée ! L’expérimentation de la nouvelle molécule sur les souris n’étant pas du tout transposable sur l’homme actuellement.

 

Les bienfaits du sport sans bouger le petit doigt, bien callé dans un fauteuils, sont donc un rêve inaccessible pour le moment, mais peut-être qu’un jour une pilule existera !

Heureusement, le sport, le vrai a de beaux jours devant lui et hormis l’aspect thérapeutique, on souhaiterait presque qu’une telle pilule ne soit jamais inventée !

Sourcces Le Nouvel Observateur, Rue 89, futura-sciences.com

Photo : capture d’image (agrandie) sur le site gizmodo.fr

 

 

Christophe n’est plus le maître.

 Les championnats de France d’athlétisme qui se sont terminés hier resteront dans les annales comme un bon cru. A quatre semaines des Mondiaux de Moscou, on a relevé quelques belles performances.

Jimmy Vicaut, le sprinter de Bondy, constitue une belle surprise en dominant assez facilement Christophe Lemaître. Son chrono de 9,95 secondes peut lui permettre d’espérer au moins une finale et pourquoi pas une médaille au vu des défections de certains habitués des podiums pour cause de dopage. On se demandait pourquoi les Jamaïcains couraient plus vite que les autres, maintenant on le sait. Les spécialistes ne sont pas surpris, il avait déjà triomphé lors des championnats indoor cet hiver. De plus il est bien meilleur partant que son rival d’Annecy. Christophe Lemaître s’est consolé en gagnant le 200 mètres, distance qui lui convient mieux. La rivalité de nos deux as du sprint peut laisser espérer un relai performant, surtout si la Jamaïque intouchable depuis quelques années se voit privée de quelques titulaires.

A la perche, notre champion olympique, Renaud Lavinelli a une fois de plus tutoyé les 6 mètres. Sa régularité dans la performance fera de lui l’incontestable favori. 

Au 3000 mètres steeple, le nouveau recordman d’Europe, Mahiedine Mekhissi-Benabbad a fait preuve d’une belle autorité pour remporter la finale devant Nouredine Smail. 

Au 110 mètres haies, longtemps considéré comme une spécialité française, Thomas Martinot-Lagarde a dominé les « anciens » Bascou et Doucouré. Son chrono de 13,30 secondes reste loin des meilleures performances mondiales.

Cinq athlètes ont profité de ce beau week-end ensoleillé pour réaliser les minimas pour Moscou.

Il est vraiment dommage que ces championnats de France ne soient pas mieux médiatisés. L’athlétisme est pourtant un sport très télégénique.

Le nouveau Roi des dopants sportifs est arrivé !!!

Si comme moi vous vous étonnez de voir des sportifs de plus en plus frêles, mais aussi de plus en plus performants, surtout dans le milieu de l’athlétisme ou du cyclisme, vous vous demanderez aussi par quel mystère cela est possible.En effet, amusez-vous à comparer le physique dirons-nous trapu, d’un ancien champion comme Eddy Merckx ou encore Bernard Hinault, avec les rois de la petites reine actuels et vous en viendrez tout naturellement à vous poser des questions…. Et à penser : Dopage !

 

Dans les années 1990 on parlait d’EPO et de nombreux sportifs se sont fait prendre à l’utiliser et furent pour certains déchus de tous leurs titres.

Un reportage sur Antenne 2 dimanche dernier, annonçait que les tricheurs se seraient tournés vers une nouvelle génération de produits dopants et plus particulièrement vers celui qui devrait obtenir le triste titre de "dopant du 21ème siècle" : L’AICAR.

Au contraire de l’EPO qui pour schématiser aidait à l’amélioration du potentiel de l’organisme tout en réduisant l’effort, l’AICAR donnerait quant à lui une capacité à l’effort plus importante mais… Sans rien faire ! "Depuis son lit" auraient dit quelques médecins.

Il améliorerait de façon conséquente l’endurance du sportif en brûlant les graisses et en agissant directement sur les tissus musculaires.

 

Mais qu’est-ce donc que l’AICART ?

 

Eh bien il s’agit de "L’aminoimidazole Carboxamide Ribonucleotide", un cardioprotecteur, qui serait utile pour libérer dans l’organisme une molécule qui transfère l’énergie appelée : "Adénosine"

 

Pour rendre l’AICAR efficace, il doit-être associé à un autre produit destiné à l’origine à traiter le diabète, le : "GW15"

Une fois injecté ce "cocktail" explosif agit sur le métabolisme des cellules musculaires et conduit à l’oxydation des lipides et matière grasse.

Les graisses utilisées permettent alors une forte économie des glucides.

 

Un marathon et ses 42 kilomètres, deviendrait une promenade de santé !

 

Toutefois ce produit dopant reste réservé à une certaine élite de sportifs, (pourquoi pas dans d’autres disciplines) et susceptibles de dépenser 300.000€ pour un "traitement" de 1 an, ou plus "modestement" 50.000€ pour les 20 gr d’AICAR et 15 gr de GW15, nécessaires à une cure de 1 mois.

Ce qui inquiète les autorités médico-sportives, c’est la grande facilité qu’il y aurait à se procurer ces produits via le net et les dérives qui pourraient ajouter à leur dangerosité.

Car bien que peu d’études aient été réalisées sur l’AICAR, de vagues tests sur des souris de laboratoire effectués par un professeur britannique en 2007, auraient mis en avant des séquelles neurologiques très sévères et irréversibles.

 

Jusqu’alors totalement indétectable l’AICAR n’aurait donc été décelé chez aucun sportif, car il n’existait pas de test efficace.

 

Par contre le professeur responsable du laboratoire de l’Université de Cologne (Allemagne), assurerait avoir mis au point un test de dépistage très fiable qui permettrait de remonter 8 ans en arrière, grâce à une simple analyse d’urine.

 

Quand on sait que le prochain tour de France approche à grands pas, on espère que son centenaire ne sera pas entaché par un nouveau scandale lié au dopage.

 

 

Cherche entraineur désespérément.

 La situation devient de plus en plus cocasse pour le PSG. Comment expliquer qu’un club champion de France, amené à jouer les premiers rôles sur la scène européenne (c’est du moins ce qu’il espère) et sans soucis financiers, ne puisse recruter un entraineur de niveau international ? La reprise du championnat se profile à l’horizon et on cherche toujours l’oiseau rare.

Ça frise le ridicule : Ancelotti préfère le Real Madrid, on le comprend, c’est le club le plus prestigieux d’Europe et ça sera le couronnement de sa carrière. Je pense aussi qu’il n’appréciait guère l’ambiance qui règne à Paris. Qu’à cela ne tienne, les bons entraineurs attirés par le gain, ça doit pouvoir se trouver. Voire … Les dirigeants parisiens ont annoncé peut-être trop vite qu’ils avaient des vues sur Arsène Wenger  dans un an. C’est bien maladroit, car beaucoup de coachs de renom ne se voient pas dans la peau d’un intérimaire, même très bien payé.

Du coup, Rafael Benitez, Guus Hiddink et Michaël Laudrup ont décliné l’offre pourtant alléchante des Qataris. 

Pour l’instant, le club parisien n’a pas fait ses preuves et le faible niveau du championnat de France peut aussi être faire reculer des entraineurs habitués à travailler au plus haut niveau. La solution Leonardo, un moment évoqué, a du plomb dans l’aile : il devra déjà purger sa peine et il n’a pas l’envergure.

Reste peut-être Laurent Blanc qui est intéressé mais saura-t-il s’imposer face à des joueurs à la personnalité affirmée comme le fantasque Ibrahimovic ? Voilà bien un paradoxe dans ce monde du foot où l’on dit que l’argent est roi : dans ce cas précis, les millions du Qatar ne suffiront pas à démêler la situation. Au point où l’on en est, celui qui acceptera le contrat ne sera de toute façon qu’un choix par défaut. Il sera celui qu’on prend parce qu’on n’a pas d’autres solutions !

 Pourquoi ne pas prospecter en Afrique ou en Asie où plusieurs mercenaires sont allés échanger leurs compétences contre un bon salaire ? Et pourquoi ne pas contacter Antoine Kombouaré ? Ce serait un joli pied de nez !